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Vieux lucide, donc sans illusions, mais toujours pas encore sans espoir quoi qu'il écrive.

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Billet de blog 13 mars 2020

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Covid-19 ou le révélateur de ce que nous sommes

Ah ! Les chiffres, les nombres, la mathématisation de la vie. Terrrrrible !

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Bravo pour ce rappel.Voir le billet suivant.

Mais est-ce que cette épidémie mondiale, comme toutes les épidémies, depuis toujours, ne sert-elle pas de révélateur de notre société ?

D'abord, la fragilité du satellite Terre sur lequel nous passons quelques années. La Grande Peste du M-A, s'est répandue sur plusieurs années à travers la planète de l'époque, beaucoup plus "vaste" que celle d'aujourd'hui.

Ensuite, elle est bien utile, pour mettre en évidence, que nous sommes tous concernés et peut servir à camoufler les saloperies d'un gouvernement néo-libéral pur jus, qui va peut-être prendre conscience qu'après tout, les services publics, et en particulier les services de santé ont besoin d'être pourvus en personnel et en investissements. Pas entendu, lors du discours de M. le Président, un changement net de politique hospitalière. Des caresses sans promesses, ni engagements pour valoriser les salaires, ouvrir des lits, engager du personnel titulaire et stopper la fermeture des hôpitaux de proximité.

Par ailleurs, la guerre du pétrole a commencé bien avant le Covid-19. Rien à voir dans la bagarre qui oppose l'Arabie Saoudite, les USA et la Russie.

Par contre, j'ai lu quelques articles, depuis déjà plus de 6 mois, qui entrevoyaient une prochaine crise économique d'ampleur. Le capitalisme vit et va de crise en crise.

Donc, le Corona Virus nouveau, comme le Beaujolais, arrive juste à point pour servir de bouc émissaire qui se traduira par des effondrements de spéculateurs, de quelques banques, une régression de production, du chômage et une très belle socialisation des pertes. Soit, les exploités devront payer les pertes de leurs exploiteurs.

Enfin, la mise au repos des usines, de la circulation, des transports, permet de prendre conscience que la pollution engendrée par la frénésie du capitalocène n'est pas, quoi qu'en disent les climatosceptiques, de la gnognotte.

Mais, la grande peur qui embrenne nos dirigeants, c'est que ce salopard de virus ne respecte personne. Même des députés et un ministre, plus la femme du Ier Ministre canadien sont touchés.

"Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient atteints" et ça, c'est vraiment politiquement incorrect.

Et puis, on ne le connaît pas. On planche dessus. Mutera ou mutera pas ? Résistera-t-il ou non ? Les saisons en viendront-elles à bout ou non ? En réalité, on n'en sait rien.

Et ça, l'incertitude comme l'écrivent nos folliculaires, les "marchés" n'aiment pas. Pourtant, le jeu de la spéculation repose sur l'irrationnel et les hasards. Nos rentiers l'avaient oublié et le Virus vient de leur rappeler qu'avant la course au profit, il y a d'abord la vie, la santé, cette incommensurable et seule vraie richesse puisqu'elle menace le seul vrai bien que nous possédons, notre corps.

D'où la trouille érigée en sauve qui peut généralisé. Mais, il faut raison garder et les chiffres montrent bien, pour le moment, que le taux de surmortalité demeure bas, très bas par rapport à la grippe normale, les accidents de la circulation, les canicules, et autres saloperies de passage.

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