Et il fallait s’y attendre, un « économiste » bien dans la ligne de la « Stratégie du choc », en appelle à une diminution des congés payés pour que la machine reparte comme AVANT.
La bêtise la plus crasse existe aussi chez ceux qui devraient faire preuve d’intelligence et d’analyse des causes de la situation dans laquelle nous sommes englués.
Bien entendu, toutes propositions relayées par le MEDEF, qui voit dans ce chaos sanitaire et économique, le moment opportun pour supprimer les RTT, rallonger la semaine de travail, diminuer les congés payés, et enterrer le code du travail.
La revanche du patronat contre tous les acquis sociaux se poursuit. Le culte au libéralisme économique le plus débridé. Un retour vers les débuts du « capitalocène » du XIXe siècle. Avec pour seule et unique justification : l’enrichissement d’une minorité.
C’est absolument effrayant de constater la morgue et la totale incompréhension de ces gens face aux dangers que génère leur système ultra-libéral mondialisé, et le marché libre.
L’écologie ? Rien à cirer. La santé des populations ? Un moyen de faire du fric. Le réchauffement climatique ? C’est quoi, ça ? Le creusement des écarts de revenus entre riches et pauvres ? Tout à fait normal. La faim dans le monde ? Une fake-news. La fuite des capitaux dans les paradis fiscaux ? Bushit. Croissance infinie dans un monde fini ? Oui ! Et alors ?
Et si l’on en revenait à l’esclavage ?
Remarquez ! Les auto-entrepreneurs, les coursiers ubérisés et autres contrats ultra-précaires, si ce n’est pas vraiment de l’esclavage, ça y ressemble de plus en plus. Et quand il y en a qui veulent se révolter comme des Spartacus new-look, on sait utiliser les forces de coercition, police, gendarmerie, justice, pour les ramener à la raison du plus fort, éborgnés, fracturés, handicapés à vie, voire emprisonnés pour avoir osé dénoncer les aberrations d’un système fou et mortifère.
Et pendant ce temps-là, mes petits-enfants travaillent à leurs examens et concours comme des malades.
Bluebery ne sort quasiment plus de son bureau : il veut réussir le concours qui lui permettra de rejoindre une université à New-York afin de préparer une thèse sur une autre économie, durable, réduisant les inégalités dans la lignée des derniers « prix Nobel », en fait de la Banque de Suède : Abhijit Banerjee USA-Inde et Esther Duflo USA-France au Massachusetts Institute of Technology. Les places y sont chères.
Alice en 2éme année de Prépa Agro, postule pour trois concours.
Lio, notre rapatriée de l’INSA de Lyon, s’est accordée 3 jours de repos pascal, mais s’y remettra dès mardi, pour pouvoir passer en 2e année.
Mila a du mal à prendre sa première au sérieux d’autant, qu’elle essuie les plâtres de la réforme Blanquer.
Ne pas oublier de répondre à la lettre de Carmen, en CP at home.
Fin avril, nous apprend "La Repubblica", débuteront des tests du vaccin contre le Sra-CoV-2, en Angleterre sur plus de 550 personnes saines, et volontaires. Après, ces tests et en fonction de leurs résultats, il faudra attendre septembre pour que la production se mette en marche, et le vaccin sera réservé en priorité aux forces de l’ordre. Réjouissons-nous sans pour autant croire que c’est dans la poche.
Par contre, Mme von der Leyden, a exprimé le vœux de consigner les personnes âgées encore de longs mois. Confinement obligatoire pour eux d’abord, tu parles ! Et pour les familles ensuite. Ben voyons ! Manquerait plus que les EHPAD faute de clients ferment leurs portes.
Quant aux vieillards, ils vont être encore plus ostracisés que d’habitude. « Mais la prison, c’est la liberté ! »
Intervention du Chef de l’État :
Changement de ton. Nous ne sommes plus en guerre, nous devons lutter contre un virus. Bravo ! Bla-bla compassionnel plus quelques aveux ne n’avoir pas été toujours à la hauteur. Bien ! On attendait des vraies excuses. Mais, un chef d’État, ne présente pas ses excuses.
La date du 11 mai, si le Covid-19 n'a pas repris de la force, c’est un lundi, a été prise comme début de reprise des activités pour certaines catégories, pas tout le monde à la fois, mais les écoles, les collèges et les lycées seront ouverts.
Quelles précautions seront-elles prise pour les enseignants et les élèves ? Comment dans des classes surchargées peut-on séparer les élèves ? Pourquoi, les cinémas, les bars, les restaurants demeureront-ils interdits ? On n’est pas là pour rigoler. Il faut que les écoles, à partir de la crèche, soient opérationnelles pour que les parents puissent aller travailler. A condition de porter un masque, dès l’instant où l’on se trouve dans un lieu public. L'économie d'abord, les citoyens à son service. Des citoyens pas trop menacés, mais menacés quand même, et surtout sages et obéissants. Pas menaçants surtout !
Enfin, une sage décision, un revirement à 180°. Cela suppose que l’on pourra distribuer des masques à toute la population. Chiche !
Par contre, si j’ai bien compris, il faut toujours demeurer confinés tout en pouvant sortir selon ce qui est écrit sur les "Attestations de déplacement dérogatoire" jusqu’au 11 mai.
Après, il faudra rester prudent. Aveu que les recherches se poursuivent, mais que, pour le moment : pas de remède efficace, et pas de vaccin avant quelques mois. On le savait. Confirmation. Une deuxième vague serait en cours en Asie.
Et la prudence, bordel ! La méfiance perpétuelle, l’éloignement. Absolument nécessaires. Avec, cerise sur le gâteau, les vieux, à la niche ! Pas question que le Conar -virus vide les EHPAD, et multiplie les décès prématurés. C’est gentil, merci ! Mais s’il croit que l’on va passer les quelques années qui nous restent, confinés comme des prisonniers de luxe, merde ! Plutôt crever !
Il va falloir que les banques et les assurances soient compréhensives. Ce qui constituerait un tout début de révolution, d’autant que, pour le moment, je n’ai pas entendu parler de moyens de pression pour transformer les requins en bisounours.
Par contre, il me semble bien avoir perçu, qu’il fallait que nous fassions des efforts, pour continuer à obéir aux décrets, aux instructions, afin d’apprivoiser ce Corona-virus avec lequel nous devons apprendre à vivre. Bien reçu. Et c’est ce que j’avais écrit dans les premiers jours de ce Journal de Confinement.
Même s’il y a bien des contradictions, des approximations, du flou, -ce n’est pas facile de gouverner en ce moment-, le bon sens fait son apparition.
L’accroissement des inégalités dues à l’épidémie et ses conséquences a même été abordé, sans pour autant nous parler d’augmentations de salaires. Des aides vont être mises en place, pour suppléer à l’appauvrissement des PME, des artisans, des personnes sans ressource. Bravo ! Mais, tout cela, me semble mis en place pour que tout recommence comme avant le plus vite possible.
A part, apprendre à vivre avec cette saloperie 10 fois pire que le H1N1, l’après-épidémie ne sera pas une remise en cause du système qui s’en est fait le complice par les politiques austéritaires qui sévissent depuis des années en Europe et aux USA, justement là où se trouvent les pays les plus touchés. Donc, M. Macron et son gouvernement, n’ont pas encore compris et tiré les leçons de l’évènement historique auquel nous sommes tous confrontés.
Cela viendra peut-être, à condition que les héros d’aujourd’hui, redescendent dans les rues pour imposer leur volonté de changement.
Lu, un article sur la réalité de ce qui se passe en Afghanistan. Résumons ! En gros, les talibans ont gagné la guerre. On se souvient qu’au départ, les USA les ont armés pour virer l’armée rouge qui défendait le pouvoir laïc, moderne, défenseur des droits des femmes de Kaboul qui avait été mis en place avec l’aide de Moscou. L’horreur absolue pour les grandes démocraties capitalistes.
Ensuite, les USA, se sont aperçus, un peu tard, que ces « étudiants coraniques » possédaient et entretenaient une haine farouche contre les « croisés » soit l’Occident impie, qu’ils ont pris pour cible en aidant Ben Laden et consorts à se cacher, après le 11 septembre, preuve de leur puissance de nuisance. S’en est suivie une guerre, mise en place par USA et leurs alliés occidentaux dont la France, qui dure toujours.
Moralité, comme le Corona-Virus, des petites bandes de cinglés du Coran dont ils ne reconnaissent que les versets les plus sauvages, ont réussi ce tour de force de faire face, et à l’armée rouge, et à la première puissance militaire mondiale, en les mettant en échec. Ce si beau pays aura vécu plus d’un demi-siècle, avec attentats, bombardements, enlèvements, guérilla, soumission des femmes, destruction des écoles, corruption généralisée des services d’un État en miettes.
Comme promis, lors des derniers pourparlers US-Talibans, les talibans vont laisser partir les troupes d’occupation étrangères, tranquillement, et s’emparer du pouvoir en continuant de martyriser les citoyens d’un pays jadis défini de toutes pièces par l’Empire britannique, qui n’a jamais tenu compte des habitants des pays qu’il colonisait. Mépris absolu des « indigènes », négation de leurs us et coutumes, accession accélérée du statut de tribus rivales à celle de nation. Un peu comme si les « martiens » voulaient nous imposer leur société martienne pour nous piquer ce qu’il reste à exploiter dans le sol et le sous-sol de la planète, sans que nous ne bronchions. Encore un avenir radieux en perspective pour cette région du monde.
Qu’est-ce que ça vient faire dans ce journal ? Juste une preuve qu’il n’y a pas que l’épidémie qui devrait nous inquiéter. On aura remarqué, une fois de plus, que les « intellectuels drwadelomistes » auxquels nous devons l’effondrement des valeurs de la gauche, quelques guerres « humanitaires » avec le succès que l’on connaît, demeurent enfin muets sans pour autant présenter leurs excuses.
Ah ! Si ! Dany le Rouge, devenu Dany le Vert, puis Dany le Bleu, qui pense maintenant comme un footballeur, y a été de sa diatribe contre le professeur Raoult. Désespérant. Pathétique.
Évadons nous de ce présent jamais innocent avec l’ami Guillaume Apollinaire :
Je suis au bord de l’océan sur une plage,
Fin d’été : je vois fuir les oiseaux de passage.
Les flots en s’en allant ont laissé des lingots :
Les méduses d’argent. Il passe des cargos
Sur l’horizon lointain et je cherche ces rimes
Tandis que le vent meurt dans les pins maritimes.
Je pense à Villequier « arbres profonds et verts »
La Seine non pareille aux spectacles divers
L’Eglise les tombeaux et l’hôtel des pilotes
Où flotte le parfum de brunes matelotes.
Les noirceurs de mon âme ont bien plus de saveurs.
Et le soleil décline avec un air rêveur
Une vague meurtrie a pâli sur le sable
Ainsi mon sang se brise et mon cœur misérable
Y déposant auprès des souvenirs noyés
L’échouage vivant de mes amours choyées.
L’océan a jeté son manteau bleu roi
Il est sauvage et nu maintenant dans l’effroi
De ce qui vit. Mais lui défie à la tempête
Qui chante et chante et chante ainsi qu’un grand poète.