« Quand le sage montre l’étoile, l’imbécile regarde le doigt ».
C'est aussi ce que fait le médiologue, dixit Régis Debray.
Quand, la bonne presse nous saoule avec des arguments drawdelomistes, il faut surfer sur le net et aller chercher les ressources réelles et potentielles du pays que l’on défend quasiment à contre cœur, contraint et forcé.
Certes, je n’ai que le plus profond mépris pour les islamistes qui sont le poison de l’islam et qui s’attaquent d’abord aux musulmans eux-mêmes.
Le comportement de ces fous de dieu, voyous mercenaires armés à la fois par l’ancien régime libyen et par les forces de l’OTAN, au cours de la guerre anti-Kadhafi, constitue un danger réel pour toute la région du sahel et doivent être réduits à merci.
Il existe, en parallèle, depuis fort longtemps un problème touareg qui aurait dû être résolu. Qu’en sera-t-il ?
J’approuve donc la décision de M. Hollande d’avoir pris ses responsabilités devant l’incurie des états africains et en particulier de ce qu’il reste de l’Etat malien. Belle pétaudière ! Armée de putschistes, administration corrompue, population divisée en ethnies, en tribus et en confessions différentes.
Pays pauvre, et maintenu dans la pauvreté, comme dans la plupart des autres pays africains pour le plus grand bonheur d’une minorité de richissimes bourgeois autochtones vendues aux compagnies européennes.
Car l’Afrique est riche.
Le continent africain possède notre présent et notre avenir, par son sol (cultures exportatrices aux dépends des cultures vivrières) et par son sous sol qui possède les minerais, l’or et les diamants dont notre industrie et nos riches et généreux donneurs de cadeaux ont tant besoin.
Voir les liens suivants :
http://www.jmpmali.com/html/onepageone.html
http://www.rue89.com/2013/01/15/securiser-le-mali-ou-assurer-notre-approvisionnement-en-uranium-238620
Par conséquent, ceux qui se souciaient de ce que pourrait nous coûter une guerre, peuvent être rassurés. Sauf, naïveté de notre part, nous pourrons nous payer sur la bête.
Et les maliens seront heureux !
Bien entendu, pas question de demeurer seuls dans cette guerre nécessairement « humanitaire ».
Quand elles seront prêtes, les forces africaines viendront finir le boulot, occasion de leur vendre encore quelques uns de nos gadgets létaux.
Mais, à condition qu’ils n’exigent pas trop leur part du gâteau.
Non, mais !