A Gaza, le « boucher de Tel Aviv », continue de bombarder les ruines, les tentes et fait taire manu militari les journalistes palestiniens. Pas question de montrer au monde les vilénies, les crimes contre l’humanité et le génocide en cours.
Ce que l’on ne voit pas n’existe pas !
Pendant que les deux « parrains » avançaient l’un vers l’autre, des drones s’abattaient sur Gaza, l’Ukraine et sur la Russie.
Les deux voyous s’apprécient dans la mesure où ils savent bien que tous deux bonimentent. Tous deux s’en mettent plein les poches, c’est la raison d’être parrain de mafia, ce stade suprême du capitalisme. Tous deux n’ont que mépris pour l'Union Européenne.
Il est vrai que lorsqu’on a les USA comme alliés, « amis », on n’a pas besoin d’ennemi. De Gaulle l’avait parfaitement compris.
Par conséquent, pas de cessez-le feu en vue. Mais Zelensky va aller à Washington, et les européens n’ont qu’à bien se tenir.
Voilà de ce qu’il ressort de la conférence de presse où aucune question n’a été posée par les journalistes. Car telle est la conception de leurs relations avec la presse qu’unit ces deux « criminels de guerre » qui ne reconnaissent pas la CPI, et peuvent donc se rencontrer en toute liberté.
Un fraternel salut aux citoyens américains qui ont manifesté contre cette rencontre à Anchorage.
Un jour viendra peut-être où l’on aura le détail de leurs conversations. Mais on peut supposer que Vladimir Vladimirovitch a demandé à Donald s’il verrait d’un bon œil la mise en place de bases russes à sa frontière. D’où son insistance pour faire reculer les bases de l’OTAN au-delà des pays frontaliers de la CEI. On peut imaginer les propos :
« La Crimée est à nous. Il y a eu referendum. Quant aux provinces russophones de l’Ukraine elles sont pour la Russie. Enfin, leur président-show-man qui laisse parader les nazis librement et s’appuient sur le régiment Azov de triste mémoire, c’est un nazillon qui pollue l’Ukraine berceau de la Russie depuis l’occupation du pays Rùs par les Varègues. OK ?
Maintenant, tout à fait d’accord avec toi, mon pote, pour faire des affaires ensemble.
Nous avons des terres rares à exploiter. Pourquoi pas de concert ? D’autant qu’il semblerait que tu as des difficultés avec l’ami Xi Jin Ping pour t’approvisionner. Un pote à moi. Mais… les affaires sont les affaires. Réfléchis mon Donald. On peut s’entendre.
Gaza ? Oh ! Moi, tu sais, je me suis débarrassé de mes juifs qui font la pluie et le beau temps là-bas, pas le temps de m’occuper de ces emmerdeurs de palestiniens. Je te laisse régler le problème avec ton ami Bibi. Oui… Il exagère un peu. Mais au moins, il sait ce qu’il veut ! Par contre, je n’ai du tout apprécié le raid sur l’Iran. Même si ces enturbannés me sortent des trous de nez, nous sommes voisins. D’accord pour qu’ils n’aient pas l’arme atomique, mais je ne me fais pas d’illusions, ils l’auront un jour. Et tu sais bien que le premier qui commence a perdu et que c’est la fin de l’humanité. Enfin de celle que nous connaissons. Tous ou presque tués, Dieu reconnaîtra les siens ! Comme d’habitude. »
Bon ! J’imagine. J’extrapole. Mais vu le niveau des interlocuteurs, je donne Poutine vainqueur aux points, le marchand d’immeubles habitué au « deal » a dû avoir du mal à suivre la conversation. En face, il a un ex-voyou sauvé du ruisseau par l’ex KGB, qui est un ennemi du « deal ». Il a l’ancienneté et des cartes en mains.
« Tiens ! A propos des BRICS, on se demandait si on n’allait pas remettre en question la domination du dollar, qui ne vaut que ce que l’on accepte qu’il vaille ! On t’en a parlé ? Vaguement. Eh bien ! Moi je te le dis gentiment. Cela fera des vagues, mais des grandes puissances comme les nôtres on tanguera peut-être un peu, mais ce qui compte c’est notre capacité à créer de la richesse, non ? Enfin c’est ce que j’ai appris jadis et qui me semble toujours valable, d’ailleurs.»
Et après cette mémorable rencontre, les massacres et autres bombardements continuent comme devant.
Oui, hélas ! « Mais Macron est arrivééééé, le beau Macron, le petit Macron, avec Bribri et van der Leyen pour l’épauler. »
Pourtant, avec des responsables politiques, et non des fondés de pouvoir du capital, l’UE est loin d’être sans atouts.
Mais qu’est-ce que l’UE si ce n’est un « marché très commun » surveillé par les USA et dirigé par les lobbies. (Yes ! In English le pluriel des mots se terminant par « Y » s’écrient « ies ». Sauf modification de la règle.)