Questionnement.
Tout citoyen se doit de se poser des questions quant à la politique du pays dans lequel il vit et face à son gouvernement, et aussi à ce qu’il se passe sur sa planète. Son satellite qu'il ne pourra jamais fuir.
Ainsi, un citoyen italien peut se demander si le nouveau gouvernement en place dirigé par M. Draghi va l’aider à surmonter la double crise, économique et sanitaire qu’il est en train de vivre, comme la vivent les autres pays touchés par l'épidémie. Ce gouvernement « d’Union Nationale » me fait penser au gouvernement français de l’après Première Guerre Mondiale, qui s’illusionna sur le thème de « l’Allemagne paiera ». Là, il s’agit de se répartir les 200 M d’€ de la banque centrale européenne que M. Draghi avait défendue selon les principes de l’Allemagne, quoiqu’avec quelques compromis dont il a le secret. Technicien, il saura peut-être jouer les hommes politiques et s’imposer à toutes les ambitions dont il s’est entouré.
Il fait aussi penser aux gouvernements allemands récents, ces alliances de la carpe et du lapin, qui prouvent que ce qu’il faut sauver, ce n’est pas tant le bonheur des peuples que la perpétuation du système néo-libéral, inscrit dans les traités et les contraintes de l’UE, et satisfaire la bonne santé des entrepreneurs et des actionnaires.
Ainsi, un citoyen britannique peut se demander, si le Brexit qui l’englue dans un surplus de paperasserie, le gêne dans ses déplacements en Europe, ne lui a pas été favorable pour une vaccination de masse que ne connaît guère son voisin français et ses autres voisins européens, pieds et poings liés par la priorité accordée aux produits made in USA avec succursales en UE et négociés par Madame Von der Leyen.
Vaccin ? Depuis la découverte de la vaccine au XVIIIe siècle, un vaccin est reconnu comme tel, lorsqu’il protège le vacciné contre la maladie.
Or, les deux « vaccins » à ARN, n’empêchent pas la contamination, ne protègent pas vraiment, mais atténuent les effets du Covid 19. N’y aurait-il pas un léger abus de langage ou une nouvelle conception de ce qu’est un vaccin ?
La variole a ainsi été éradiquée au point qu’il n’est plus besoin de se faire vacciner contre elle. Ce ne sera pas le cas pour le Coronavirus, qui ressemble plus à ces « vaccins » anti-grippaux annuels que l’on doit renouveler, d’un hémisphère à l’autre en fonction des souches nouvelles de flue-fashion.
Ainsi, un citoyen français doit s’interroger pourquoi, le pays de Pasteur, n’a pas été fichu d’être à la pointe de la recherche à l’occasion de cette dernière épidémie ?
Un grand merci aux laboratoires pharmaceutiques français, plus soucieux de la bonne santé de leurs actionnaires que de celle des êtres humains. Preuve ? En pleine épidémie, licenciements prévus chez Sanofi dont on voit la valeur boursière monter.
Les gens de bon sens crient : « Aux fous ! », les spéculateurs applaudissent et le gouvernement français se tait. Au pire, tousse : « Hum ! Hum ! »
Ainsi, un citoyen français a droit d’être invité à pleurer sur les accidents du travail que subissent nos militaires lors de leurs opérations au Sahel. Allons bon !
Est-ce que, par hasard, les guerres coloniales seraient toujours d’actualité ? Ignore-t-on dans les états-majors que la Première Armée du Monde, l’armée US, a dû quitter le Vietnam, s’est embourbée en Afghanistan, n’a pas réglé le problème de l’Irak, a quitté la Somalie et n’a plus qu’un seul but et pas des moindres, contenir les prétentions de la Chine dans le sud-est asiatique ?
Et nous autres français, qui avons jadis tracé avec les anglais, les frontières du continent africain, au chaud, dans nos salons avec des règles, qui avons exploité les peuples, pillé les pays, déclenché des guerres comme en Libye, et donc fabriqué ces fous d’Allah que nous armons indirectement en vendant notre quincaillerie létale à nos « amis saoudiens », ou émiratis, nous croyons que c’est par les armes que nous règlerons les problèmes ? Mais quelle est la bande d’incapables que nous avons mise en place ? En réalité, nos militaires meurent pour la communication de notre Président qui veut donner l’illusion que la France est encore un grand pays.
On a vérifié cette grandeur lors de l’apparition du Covid 19 et les consignes données au peuple de ne surtout pas utiliser de masques… Ne pas oublier !
Ainsi, un citoyen russe pourrait se demander si la corruption qui sévit dans son pays n’est pas autre chose que la continuation de la corruption qui sévissait déjà en URSS, et même avant, à l’époque des tsars. Le mot démocratie possède quelle signification pour un citoyen russe ? D’autant qu’aujourd’hui, il sait comment fonctionnent ce que les historiens appellent la « démocratie bourgeoise ». Quelle merveille de pouvoir changer les têtes des « guignols » qui peu ou prou, pratiquent tous des politiques qui se ressemblent puisqu’elles ne remettent nullement en cause ce qui se trouve à l’origine des inégalités, de l’enrichissement d’une minorité, de l’existence des paradis fiscaux, et de l’épuisement des soutes du satellite comme des pollutions de ses océans et de son enveloppe gazeuse, l’air indispensable à la vie.
Idem pour un citoyen chinois ou indien. Tous pays, à l’exception de Hong-Kong et de Taïwan, qui n’ont jamais connu la démocratie représentative telle que la pratiquent les pays occidentaux, soit les pays capitalistes qui n’aiment rien tant que des gouvernements à la botte des profiteurs élus par ceux-là mêmes qui les exploitent. « Aux urnes, citoyens ! »
Pourquoi les jeunes boudent-ils ce suffrage universel pour lequel se sont battus leurs ancêtres et que désireraient les pays qui en sont dépourvus ?
Du coup, ce sont les vieux qui vont en troupeau désigner leurs représentants qui ne peuvent que mettre en place une politique de vieux, pour les vieux en sacrifiant la jeunesse comme on le constate depuis plus d’un an avec cette épidémie révélatrice du système mortifère dans lequel nous pataugeons.
Pourquoi, la presse « libre » de nos merveilleux pays, prend-elle, avec juste raison, la défense de M. Navalny qui semble vouloir lutter contre la corruption du pouvoir poutinien, et oublie qu’un certain Julian Assange qui a dénoncé les errements US est privé de liberté depuis des années comme n’importe quel opposant russe, chinois, égyptien, turc, iranien, saoudien, syrien.
Non, pas syrien ! Lui, il est exécuté après avoir été torturé. Mais les disparitions de prisonniers ne sont pas une exclusivité syrienne. Au Mexique aussi, au Brésil, en Colombie, jadis en Argentine, au Chili… Des parents cherchent vainement les corps de leurs enfants évaporés avec la complicité bienveillante des services secrets des USA.
Un citoyen du monde a le droit de se demander pourquoi tout est mis en œuvre pour que le système mortifère dominant demeure, menaçant l’avenir de l’espèce humaine, espèce animale, elle aussi menacée.
Il n’y a qu’à voir comment le secteur automobile essaie de nous vendre ses voitures électriques soit disant propres et non polluantes alors qu’il est prouvé que leur construction, leur entretien, leur consommation d’électricité, polluent encore plus que les carburants carbonés de jadis.
La raison, si chère aux philosophes des Lumières, consiste à reconnaître que la seule solution efficace est de moins circuler. Moins se déplacer ou se déplacer autrement. Des velléités de redonner sa place au rail doivent être accueillies avec des bravos. Mais pourquoi, doutons-nous de cette décision de bon sens ?
Oui ! Mais ne plus voyager aussi compulsivement qu’AVANT, ce seraient des chômeurs en plus ! Des millards de bénéfices en moins. Et une atteinte à la sainte liberté individuelle.
Donc plutôt crever que de se déplacer moins ! Et vite revenir aux jours heureux des week-ends à l’autre bout de la planète !
Pourtant, une approche d’un mode de vie plus respectueux de notre environnement, créerait nécessairement des millions d’emplois nouveaux. Mais pour cela, il faudrait faire preuve d’imagination, d’humilité, de désir de changement, de respect des autres.
Pourquoi oublie-t-on de se poser la question : qu’est-ce que vivre ?
C’est quoi cette hypocrisie qui consiste à obliger les gens à emprunter les transports en commun pour aller travailler, et à leur interdire de se distraire, d’aller au cinéma, dans les musées, dans les théâtres, voire les bibliothèques, de se réunir dans la rue, de danser ensemble, d’assister à des rencontres sportives. Tout ce qui fait que nous travaillons, justement pour nous permettre de vivre en société !
Les croyants ont le droit de se réunir pour pratiquer le culte de leur choix. Soit ! Mais rouvrir les salles de spectacles avec les précautions d’usage, niet ! N’y aurait-il pas comme de la méchanceté, de la haine envers les gens, une vengeance puérile entre le surcroit de travail que procure cette épidémie au gouvernants face à des hommes et des femmes qui oseraient s’amuser, se distraire, s’enrichir l’esprit ?
Il est pour le moins consternant qu’un Président, jeune quant à sa carte d’identité, fasse tout pour martyriser la jeunesse dont les études sont compromises, les entrées d’argent de leurs petits boulots supprimées, et leurs perspectives d’emplois menacées. No futur ! La punk politics est en place ! Les chiens de garde sont à laisse courte et fort heureusement, le CAC 40 se porte comme un charme.
C’est le règne de la peur ! Depuis l’affaire du sang contaminé et l’officialisation du « principe de précaution », les élus du sommet à la base, sont devenus chiasseux, brenneux, émasculés. Pusillanimes fait plus chic. Mais le résultat est là. On n’ose prendre les bonnes décisions.
Arrêter l’épidémie ? La Chine, l’Australie, Singapour, la Nouvelle-Zélande s’en sont donné les moyens. L’Islande aussi. Oui ! Mais l’Islande… un pays dont la population est égale à celle de l’agglomération de Rouen. Hein ? Et qui a même été fichue de mettre des banquiers au trou lors de la dernière grande crise économique. Celle d’avant l’actuelle que camoufle si bien l’épidémie de Sars-Cov-2. Comment puis-je citer l’Islande ? Peut-être parce qu’elle serait le pays démocratique le plus ancien de la planète… Pays de glaces et de feu occupé par des bannis venus de Norvège, de Suède et du Danemark à l’époque viking.
Quand est-ce que les citoyens vont enfin devenir adultes ? Se prendre en mains ! Imposer leur volonté ! Se souvenir que dans le préambule de l’actuelle Constitution, il est stipulé que « la souveraineté nationale appartient au peuple français ». La souveraineté !
Eh oui ! Il va peut-être falloir vaincre ses peurs, remettre en question des pseudo-vérités que l’on nous rabâche depuis des décennies, secouer les partis politiques en loques, les dépasser, redescendre dans les rues, voire hacker les services de communication des institutions économiques et politiques.
Exiger de vivre debout !
Et ne pas oublier que nous sommes les passagers éphémères d’un petit satellite d’un petit soleil, mis à mal depuis que l’espèce animale la plus dangereuse qui y règne, est à l’origine du « capitalocène » qui risque de lui être fatale.
Il n’est jamais trop tard pour réactiver un des slogans du beau mois de mai 68 : « L’imagination au pouvoir ! »
Chiche !