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Vieux lucide, donc sans illusions, mais toujours pas encore sans espoir quoi qu'il écrive.

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Billet de blog 17 mai 2012

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PAUSE PRINTEMPS & POT AUX ROSES

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Fanfan n’a même pas pris le temps de faire une pause sur le pédalo de Mélenchon, comme l’autre l’avait fait sur le yacht de Bolloré. Ah ! Pour du changement, c’est du changement.

Enfin, pour nous aut’, citoyens normaux, ça nous en touche une sans faire bouger l’aut’.

Il est parti sur sa lancée, sur son erre, dans la continuité d’une campagne menée depuis les primaires. Il est passé à l’âge secondaire, élu par les tertiaires mais aussi les secondaires, justement. Faudrait voir à voir qu’il ne l’oublie pas !

Mézigue et ma Reine, depuis le temps que la météo et la présidentielle nous donnaient du mouron pour la patrie, nous avons sorti le camping-car et direction le sud, où il fait quelques degrés de plus que sur les rives de la Seine, où il fait soleil, où les cerises sont déjà mûres.

Les miennes ne sont encore que des noyaux verts reluqués par les volailles, passereaux, merles et pigeons, que là-bas, en Ardèche, ils les récoltent.

A-t-il pensé à lui apporter des cerises françaises notre nouveau Pére-sident à Angela ? Un petit cadeau de bienvenue, histoire de lui faire comprendre à c’t’entêtée que le Frankreich, ce n’est pas le Deutschland, même qu’il va falloir qu’elle s’attende à recevoir M. Ayrault de Nantes, lui aussi, sûrement frank, mâtiné celte, romain et tutti quanti, et parlant la langue de Nietzsche aussi bien que Grass. Ca va la changer, Frau Merkel, du sémillant papouilleur à talonnettes.

Pendant que nous parcourions une France tout de verdure rehaussée de fleurs, chaque journal radiophonique est désormais ponctué des saillies de Copé langue de fiel.

Mais c’est qu’il est méchant comme une teigne, cet enfoiré ! Il sue la haine, la méchanceté, la fourberie. Non ! Il n’est pas aussi faux cul que le maire de St Quentin !

De Meaux, il se prend pour un aigle, alors qu’il n’est qu’une pie jacassante assénant des propos venimeux.  

Nous bronzions, ne vous déplaise, lors que François II se faisait saucer copieusement en remontant les Champs. Trempé, il a quand même rallumé la flamme. Un miracle.

Nous regardions une rivière et nous enivrions de son chant que la foudre frappait l’oiseau de fer transportant notre Fanfan. Jadis les haruspices y auraient vu quelque présage qu’ils auraient interprété positivement ou négativement en fonction du don versé. Depuis, Météo France, l’on sait que les dieux ne sont que foutaises, mais que les papillons doivent être pris au sérieux.

N’attendant aucun coup de fil de la part de Jean-Marc, nos nuits furent sereines. Et pourtant, qu’apprends-je dans Médiapart ? Une exposition sur Albert Camus, envisagée de longue date, en cette ville d’Aix où naquit Mirabeau, n’aura pas lieu, à l’occasion du centenaire de sa naissance.

Ce qui ne semble guère affliger l’affligeante mairesse du lieu, un étrange édile qui conteste la victoire de F. Hollande, en vraie pétroleuse de droite, UMPen pur jus, ayant une vieille clientèle de pieds-noirs nostalgiques de l’Algérie française et fiers d’avoir mis Oran à feu et à sang.

La haine se porte bien, en ce printemps 2012.

Les grecs vont devoir revoter. Pour renforcer un peu plus le parti nazi ? Décidément l’extrême droite, l’extrême haine, germe sur le fumier de cette société pourrissante par la finance en transes.

C’est ce qui aurait poussé Méluche à aller défier Marine couche-toi-là à Hénin Beaumont. Chez les ch’tis. Sera-t-il le bien venu ? En tous les cas, il n’y en a pas beaucoup à « gôche », qui en ont suffisamment pour aller se la coltiner l’héritière de la Maison Le Pen Père & Fille, continuateurs des valeurs extrêmes néo-nazies, en dépit de l’esbroufe de « changement » que Mlle s’évertue de faire accroire aux gogos.

Gogos contre cocos, qu’ils n’en restent qu’aux arguments et ne se serrent point le kiki, ou ne s’affrontent à coups de poings.

C’est que ça commence par des noms de ziozios et ça se termine parfois en raisiné sur le pavé.

De retour, sous le soleil, en Normandie, l’on continue gentiment à se massacrer en Syrie. Et la situation est tellement obscure et foireuse et billard à trois bandes que je suis étonné qu’il y ait encore des diplomates pour « craindre que ce ne soit une  guerre civile sous peu ». Ca fait un an que cela dure. « Sous peu ». Mais c’est une guerre civile. Depuis le début. Avec en sous-main, des démocraties exemplaires : le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Iran, Israël, le Liban…

Pourtant, je suis sûr que là-bas aussi, le printemps doit être merveilleux.

Et puis, avec le coucher du soleil ou presque, nous avons eu droit au casting du Gouvernement de notre Héros de Nantes à Matignon, la digue, la digue. La tête de Pujadas quand il lui a annoncé la diminution de 30% des émoluments des ministres. Le chafouin porte-micro se voyait déjà avec son salaire amputé d’autant. Non ! Pas possible !

Gouvernement pour un mois de mise en bouche et de décrets. Parité. Nouveautés. Efficacité. Hollandité.

Laulau a réussi à se glisser en deuxième place. Les Affaires Etrangères ! Ce qui s’appelle terminer une carrière en beauté.

Titine, c’était Matignon ou rien. Non, mais ! Eh bien, le mou s’est durci et à elle de conduire la bataille des législatives. Ce qui n’est pas rien.

Maintenant, on laissera aux folliculaires, les gausseries d’usage sur certains mystérieux ministères. 34 ministres, même avec 30% de moins quant à leurs émoluments, ça fait quand même beaucoup.

D’autant que tout ce joli monde se drape dans les plis froissés et ternis de la Ve République avec une incroyable jouissance. Vu le nombre d’énarques, ce ne sont point eux qui la pointeront au pilori.

Rappelons, quitte à rabâcher que « le peuple souverain » ne règne que juste le temps de déposer un bulletin dans l’urne. Une fois qu’il a désigné son Président, celui-ci est « politiquement irresponsable », d’où sa nomination comme « chef des armées » !, la politique sera conduite par le premier ministre qui peut être démis soit, par le Président qui l’a nommé, soit par l’Assemblée Nationale dont il doit avoir la confiance.

Quant au « peuple souverain », il se doit d’obéir aux lois qui lui tombent sur le râble et, s’il n’est pas content, il a le droit de râler en descendant dans la rue. Mais il en a pris pour 5 ans, donc « cause toujours, tu m’intéresses ».

Le Printemps de la République ne viendra qu’avec la désignation d’une Assemblée Constituante.

Rendez-vous aux législatives.

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