Bien entendu, les atrocités des uns, ne devraient pas excuser celles des autres. Et pourtant !
Nul être humain digne de l’humanité ne saurait admettre le comportement des membres du Hamas qui me rappellent les dessins de Calot lors de "notre guerre de trente ans » qui suivait nos guerres de religion et son "admirable" St Barthélémy.
Comment des hommes peuvent-ils en arriver à ce point de sauvagerie ? Emotion, répulsion. Folie collective. Suicide collectif. Des deux côtés, les familles des victimes vont être traumatisées à vie. Et je sais de quoi je parle : je suis un « enfant de la guerre ». Le foetus dans le ventre de sa mère partage ses peurs, sa terreur et inconsciemment assimile ce que sa mère voit, entend, suit et craint.
Petit garçon, après avoir appris à marcher dans les gravats des ruines de Rouen et du Havre, dès qu’un avion passait dans le ciel, je faisais semblant de lui tirer dessus. Jamais, je n’ai vu mes enfants jouer à vouloir descendre un avion, synonyme pour moi de danger alors que je n’étais qu’un bébé, né en 1943, trois mois après le « tournant de la IIe guerre mondiale », la victoire de Stalingrad, que les « démocraties libérales » ont boudée avec cette hypocrisie qui les caractérise.
Nul doute que le débarquement du 6 juin 44 va être l’occasion de le fêter en fanfare. Le commerce normand s’en frotte déjà les mains.
Poutine en a profité, et il en a joué pour justifier son agression contre l’Ukraine dans une « opération spéciale » (surtout pas une guerre !) qui dure, qui dure…
Heu ! J’étais majeur quand la France de la IV e République, dirigée parfois par la SFIO de Guy Mollet, socialiste, s’est lancée dans une opération « de maintien de l’ordre » en Algérie, qui n’est devenue une guerre qu’après la victoire des « terroristes » du FLN. Elle suivait notre guerre en Indochine, où là aussi, nous avions eu à faire face à de cruels « terroristes » vietcongs qui nous ont renvoyés chez nous.
On connaît la suite.
Les USA les ont travaillés au napalm, au défoliant, aux bombardements systématiques, toutes méthodes absolument admises en haut lieu et qui ne relèvent absolument pas du crime contre l’humanité. Des enfants, des femmes, des vieillards, des hommes, brûlés vifs, coincés sous les gravats de leur immeuble… Des générations de bébés venus au monde difformes… Bof ! Des jaunes ! Des palestiniens, des ukrainiens, des syriens...
Dénoncer de telles méthodes c’est devenir illico le complice des salopards qui ont obligé les « bons » soit les alliés des States, à se comporter en « méchants gentils ».
L’humanité me désespère.
Nous fonctionnons toujours et encore avec une mentalité digne de la nuit des temps « Si vis pacem para bellum ».
A l’heure où nous avons des armes atomiques, de l’intelligence artificielle, ou la guerre évolue vers des batailles de drones, des attaques d’ordinateurs, et où nous n’avons jamais été aussi près du grand embrassement nucléaire, soit volontaire, soit involontaire, nous n’avons pas avancé d’un pied vers la raison.
Le principe évoqué par ce général romain se faisait au temps du pilum, du glaive, du bouclier et de quelques engins de siège.
A quoi bon progresser technologiquement dans tous les domaines ? Jamais la médecine, la chirurgie, la connaissance de la matière, de l’univers n’ont été aussi avancés. Cosmonautes russes et américains continuent de cohabiter dans l’ISS. Ouf ! Mais ne pas trop en parler.
Car, dans le même temps, les politiciens et les commentateurs, se déchirent sur la valeur des mots qu’ils triturent pour arriver à leurs fins.
On le voit bien chez nous.
La gauche ! Pardon ? Ça signifie quoi ce mot-là ? Qui peut me donner une définition de LA gauche que je comprenne.
Moi, je n’ai toujours vu et connu que DES gauches qui se disaient telles parce qu’elles voulaient plus d’égalité entre les citoyens, plus de fraternité, et même certains remettaient en question les privilèges de la bourgeoisie qui s’étaient substitués à ceux de l’aristocratie de l’Ancien Régime. Depuis, on a revu les principes. On les a même bafoués pour ne rester que dans le sociétal et bien obéissant aux valeurs du capitalisme ultra-libéral.
Ayant trahi leurs valeurs, les partis qui la composent en sont à « sauver les meubles » après avoir vendu les immeubles.
Par un jeu propre à cette Ve Constitution, les Verts, le PS et le PCF ont réussi au sein de la NUPES à obtenir des sièges à l’A.N. qu’ils n’auraient jamais eu sans cette alliance. Pas plus que la F.I.
Demain, élections européennes. Pas question de rester unis et tant pis pour ces connards de citoyens de gauche qui désirent l’unité. Chacun pour soi. Sauver la boutique d'abord ! Et alors, là, la guerre en Israël qui n’a guère cessé depuis 1948, d’ailleurs, c’est l’idéal.
L’un a osé ne pas braire avec les ânes pro-US, en en appelant à la sagesse, à la fin des humiliations, à la condamnation des violences de part et d’autre, sus à ce bandit de grand chemin ! Explosion de la gauche comme voulue depuis quelque temps et applaudissements de la droite qui triomphe en se tordant les côtes et en se révélant la plus bête du monde, une fois de plus.
Ben oui ! Mme Borne et sa clique de droite est l’alliée inconditionnelle de la droite israélienne au pouvoir. Normal !
Plus tristement rigolo, « tout opposant à la politique de Netanyahou », politique sioniste puisque possible à cause d’une coalition avec l’extrême droite juive orthodoxe, est immédiatement qualifié d’antisémite.
Allons bon ! Du coup, subitement, je suis devenu antisémite. Merde ! A la limite, ce n’est pas si grave que cela. Mais mes amis juifs, pas très religieux, c’est vrai, eux aussi sont antisémites. Vain Dieu ! Et les milliers d’israéliens qui sont descendus dans les rues des villes d’Israël pour protester contre le même repris de justice, chef du gouvernement qui voulait foutre en l’air la Constitution israélienne viennent d’apprendre que la première ministre française les considérait avec la presse à sa botte comme des antisémites ! C'est pas beau ça ?
J’habite où ? En France ou en Macronie ? Help !
Cela est valable pour la France, mais apparemment en G-B, on reproche à la BBC de demeurer neutre dans ses propos et comptes-rendus par rapport à ce qu’il s’est passé en Israël. Un comble !
Et quand est-ce qu’on arrête les conneries ? Quand est-ce qu’on va parler de paix ? Quels moyens se donne-t-on pour vivre en paix ? Les conférences, les pourparlers de paix, qui en parlent ? Ce n'est pas l'ordre du jour... La guerre ! Toujours la guerre !
Il est plus que temps de réintroduire la notion de raison.
Vous savez, c’est ce qui nous a permis jadis de sortir de l’obscurantisme imposé par les religions qui, on le constate tous les jours, divisent plus qu’elles n’unissent, et débouchent plus souvent sur la haine que sur l’amour. Contrairement à ce que certaines veulent faire croire.
Espérance d’un futur commun sur une planète dont nous ne sommes pas prêts de partir sauf décès.
Qui a dit que la haine se reproduit indéfiniment ?
Or, c’est ce que l’on constate partout. Où est passé le temps où ukrainiens et russes ne faisaient qu’un et se mariaient ensemble ? Où musulmans, juifs, chrétiens vivaient ensemble en Palestine ?
Malgré le fait qu’en 80 ans, la planète sur laquelle j’ai passé ma vie, n’a pas connu un seul jour de paix, je ne peux pas m’en satisfaire et crois encore un peu, qu’un jour, les humains trouveront la voie pour vivre en harmonie dans la mesure où nous sommes tous des terriens et sommes responsables de nos actes.