Lundi 16 mars 2020
Nous assistons pour la première fois de l’histoire de l’humanité à un formidable coup de frein de l’activité humaine dû à un virus venu de Chine, le Corona Virus ou plus précisément le SARS-CoV-2 qui donne une maladie appelée Covid-19 et qui a déjà fait quelques milliers de morts, un peu partout sur la planète.
Cette saloperie s’attaque à tout le monde et accélère la disparition programmée des personnes âgées, mais aussi des moins de 60 ans. La subtilité du virus, c’est d’aller de personne à personne, soit par postillonnage, soit par dépôt sur objets, poignées de porte, barre de tenue des bus et autres voitures du métro, rampes d’escalier, tout ce que l’on touche où il possède une durée de vie variable. D’où consigne de ne pas se toucher le visage, soit une remise en question de nos réflexes ordinaires. Pas facile !
Ce virus est absolument politiquement incorrect, puisqu’il ne respecte pas les « grands » de ce monde. Deux épouses de Ier Ministre contaminées, chez nous un ministre, plus deux ou trois secrétaires d’état, et quelques députés. Donc : alerte générale.
Il est probable que ce soir, M. Macron, Président de la République va appeler à un confinement général : plus de déplacements sauf pour se ravitailler, se soigner. Les cinémas, les cafés, les lieux non indispensables à la vie courantes sont déjà fermés. Recommandation est faite de ne pas se réunir entre amis, de rendre visite aux personnes âgées. Ecoles et universités sont fermées jusqu’à nouvel ordre.
Le télétravail devient désormais la norme. Il y a comme cela des miracles qui arrivent. Jusqu’à présent, sauf rares entreprises modernes, le télétravail n’était guère permis.
Quelle horreur, le salarié loin de la surveillance de la hiérarchie ! Impensable. Aujourd’hui, c’est le pied. Le téléphone, Internet servent à quelque chose, et l’on peut communiquer, continuer à donner et à recevoir des ordres, commander des fournitures, échanger des idées et organiser sa journée tout en s’occupant des enfants, gardés à la maison ou à l’appartement. Ce qui va poser de sérieuses difficultés à celles et ceux qui vivent dans des appartements exigus comme c’est le cas à Paris et dans les grandes villes à loyers chers.
Depuis les années 80, on ne parlait que de mondialisation, d’ouvertures des marchés, de liberté de circulation des capitaux, des marchandises et des hommes, voire pour les plus excités, de « village global ».
En quelques jours, chaque pays ferme ses frontières, se replie sur lui-même, les états prennent des décisions contraires à la spéculation ordinaire. Les grandes illusions de marché ouvert se replient comme parapluies après l’averse. Les nations reprennent de la valeur. Même les guignols politiques semblent légèrement se défaire de leurs fils de marionnettes reliées aux marchands, banques et autres fonds spéculatifs.
La crise économique prévue, attendue, a trouvé son bouc émissaire : le Corona Virus. En réalité, cela faisait quelques mois qu’on la sentait venir. Aujourd’hui, elle est là. Ralentissement général. Les bourses ont dévissé et raclent le plancher en perdant leurs poils. Les bulles spéculatives explosent de misère. Des banques vont s’effondrer, des entreprises péricliter, des chômeurs se multiplier. Et quoi qu’en disent nos gouvernants, il va y avoir de la casse que les exploités paieront. Le virus si petit soit-il a le dos large pour camoufler la stupidité du néo-libéralisme imposé par l’école de Chicago à la terre entière.
Est-ce que par hasard, ce très cher virus, ne nous ferait-il pas prendre conscience que nous habitons tous un petit satellite d’un petit soleil perdu dans l’univers ?
Les pollutions diverses, les mouvements écologistes, les mises en garde répétées, les alertes des climatologues, des géographes, des historiens, des ethnologues, bof ! Mais un virus nouveau comme ne l’est pas le Beaujolais de l’année et soudain, illumination ! Gaffe ! Maiday, maiday ! Alerte ! Help ! On arrête tout.
Avant, et hélas après, c’était et ce sera peut-être « le fric, le fric, le fric ». Sauf qu’il y a bien plus important que l’oseille, le blé, la tune, il y a la santé. Et le virus, il n’en a rien à cirer du flouze, du pèze, du grisbi. Lui, ce qu’il l’intéresse, c’est du vivant à se mettre sous la dent. Un point c’est tout. C’est son petit côté « alien » des films de s-f. Il est à bord du vaisseau Terra, et il se balade d’humain en humain, tranquille comme Baptiste, en se marrant.
Il est vrai que ça cogite fort dans les labos pour lui trouver un produit qui pourrait l’éliminer. Car il faut absolument qu’on ait sa peau avant qu’il ne nous ait ratiboisé les poumons. Car le salopard s’attaque à ce qui est le plus complexe, le plus vital, le plus difficile à soigner, dans le corps humain : les poumons.
Certes, on a fait des progrès. On a presque vaincu la tuberculose, cette belle maladie du XIXe siècle et de la première moitié du XXe. Mais, il en reste tellement. Des maladies rares comme celle dont souffre mon épouse qui, génétiquement, ne fabrique pas d’Alpha 1 anti-stripcyne.
Donc, depuis toujours, chaque fois que des microbes venaient la visiter, rhumes, bronchites, et tutti quanti, pas d’anti-corps, donc elle subissait une destruction lente et inexorable de la machine à filtrer l’air qui nous fournit l’oxygène indispensable à la vie.
En voilà une que le virus lorgne avec une certaine jouissance. Si jamais, il lui tombe dessus, elle est bonne pour aller au frais de la terre. Si les enterrements sont autorisés.
Parce qu’en Italie, plus d’enterrements, plus de mariages, plus de baptêmes ! En Italie ! Même le Pape va célébrer les fêtes de Pâques en images télévisées et non en live, avec pèlerins en masse sur la place St Pierre. Quel manque de foi !
Bon ! Hier, il est allé à pied dans les rues désertes de Rome faire une prière pour que Dieu, la Vierge Marie, et tout son saint frusquin de saints intercesseurs arrêtent le virus. Comme si Dieu, Créateur de toute chose, donc aussi du virus, pouvait se laisser attendrir !
D’autant que depuis que les matchs sont suspendus, arrêtés, il est peinard. Plus de problème de conscience avec ces joueurs qui le sollicitent pour vaincre l’adversaire. Lequel de ces joueurs choisir, hein ? Ouf ! Quel repos ! Ah les cons !
Je me marre, mais qui est-ce qui fait les courses ? Qui sort ? Mézigue. Et je suis juste pile poil dans la tranche d’âge de ceux qui succombent au virus. Ou qui risquent de le ramener à la maison. Ouaih ! Il n’y a pas de quoi paniquer. Il me vient comme des idées de fatalisme à la musulmane : Inch Allah !
A bientôt 77 balais, ma vie est derrière moi. J’aurais bien encore quelques petites choses à faire. Quelques petites joies dont je pourrais jouir. Avant de subir plus de désagréments que de bonheurs. Donc, ma disparition, je l’envisage sans crainte, sans tambour, ni trompette.
Celle de mon épouse. Ça sera plus dur, même si je l’attends à tout moment depuis quelques années. Mais comme le fait remarquer fort justement Iankélévitch : « La mort nous tombe dessus comme l’amour ». Coup de massue pour l’une, coup de foudre pour l’autre. On y croyait. On y croyait plus. Et vlan ! La voilà qui vous foudroie. Ah ! Ah ! On faisait le malin, hein ? On lui faisait un doigt à la camarde. Eh bien camarade, qu’est-ce qu’on dit maintenant ? On pleurnichouille. On a mal à son petit cœur ?
Merde ! Tout ça pour un virus à la con, comme tous les virus, avec lequel, il va falloir apprendre à vivre. Car ces saloperies-là, ça s’apprivoise, ça se domine, ça peut disparaître pendant des siècles. Puis réapparaître par une belle journée de janvier. Ou de mars. Ou d’avril. D’une année qui s’annonçait pas pire qu’une autre.
C’est comme le bacille de la Peste de Bébert Camus qui est aussi l’image de la « peste brune ». Celle justement, qui depuis quelques années, ressort des vieux draps humides, des placards fermés, des caves et s’épanouit avec la haine des immigrés, des arabes, des musulmans, des israélites, des autres au nom de ce suprémacisme blanc, qui possède à son actif, la traite des noirs, la plupart des guerres, dont deux mondiales, l’industrialisation de la mort, l’arme atomique et le pillage du continent africain. Belle supériorité vraiment.
Oh ! Le gentil virus qui nous fait comprendre combien nous devons demeurer modestes et combien notre société « moderne » est d’une fragilité extrême.
Des têtes pensantes ont dépensé des années de leur vie à mettre au point des armes redoutables, des combinaisons mathématiques enchanteresses pour gagner toujours plus d’argent, et toute cette belle société du profit, des combines, de la spéculation, des trafics de stups, des paradis fiscaux sont mis au défit par un virus. Extraordinaire non ?
Comme l’avait pressenti A. Camus dans « la Peste », les pouvoirs publics sont toujours dépassés par les grandes catastrophes naturelles, les épidémies, les guerres. Nous l’avons vécu ces jours derniers où, faute d’arrêter le processus électoral, le gouvernement, apparemment sous la pression du Président du Sénat qui le nie aujourd’hui, n’a même pas su tenir compte de ce qui s’est passé en Chine puis en Italie, où le fléau s’est abattu avec une dizaine de jours d’avance sur nous.
Or, le système de santé italien dans le nord, en Lombardie, en Vénétie est aussi performant que le nôtre, et lui aussi, touché par une politique austéritaire qui lui a fait supprimer des lits et du personnel. Il a été débordé. Il en est à « choisir » qui sera en réanimation et qui ne le sera pas. Comme dans toute politique d’urgence, en toute logique, on doit privilégier les jeunes contre les vieux. C’est ainsi. Et c’est « normal ».
23H30
Le Président de la République vient de faire un très beau discours sur le thème de « Nous sommes en guerre ». Tous les moyens seront mis en œuvre pour que nous surmontions cette épidémie-guerre. Unité de la Nation, appel au civisme, avec message envoyé sur tous les portables. Plus bouger. Rester confiné. Ne pas s’affoler. Attendre en lisant. On attendait Churchill, on a eu Pétain, sans le chevrotement, et sans la victoire de Verdun. Il a caressé le personnel hospitalier comme il a caressé jadis la police, la gendarmerie, l’armée, mais pas entendu l’ouverture de nouveaux lits, ni l’embauche et la valorisation de salaires de nos « héros en blouses blanches ». Ils auront droit à notre reconnaissance et des médailles posthumes après s’être épuisés, faute de moyens. Mais, on n perd pas le cap de l’austérité relative.
On vient de tirer la sonnette d’alarme de la société de la vitesse qui peine à s’arrêter.
Je suis allé chercher mon camping-car pour lui faire passer le contrôle technique bi-annuel demain. Il est devant la maison. Il y restera jusqu’à ce que la guerre soit gagnée ou qu’il y ait une trêve durable. Demain matin, je vais annuler ce rendez-vous. Pas la peine de jouer avec l’ankou. Il gagne presque toujours.
Le deuxième tour des municipales a été reporté au 21 juin. Jour de la fête de la musique. Le virus sera-t-il vaincu ? Nul ne le sait, à commencer par les immunologues, virologues, et autres bobologues spécialisés dans ce genre de maladies virales.
Les familles sont réunies. Mon petit fils est rentré de London, une de mes petites filles de Lyon. Pierre B. Un neveu par alliance, expat, arrive du Costa-Rica, et deux de ses garçons sont à Plaissan. L’aîné, anesthésiste, est sur le pont.
J’ai téléphoné à mes frères. Ils sont toujours vivants et prennent des précautions pour tenter de passer au travers. A suivre !
Mardi 17 mars
J’ai annulé mon rendez-vous là où je devais faire le contrôle technique. « Nous sommes en guerre » a martelé le Président. Non sans raison quoi qu’un peu tard.
Donc confinement général, et déplacements autorisés pour quelques cas de première nécessité, avec précautions d’usage et muni d’un « ausweiss » imprimé à partir du site .gouv
On se le fait soi-même, et on se balade avec. Je suppose que bientôt, il y aura des contrôles de police ou de l’armée et qu’ils enregistreront les citoyens trop souvent dehors.
Les mesures de confinement sont prévues pour 15 jours. Mais pourront être prolongées en fonction de l’évolution de l’attaque, des batailles, de la guerre.
Bien entendu, l’Europe s’est érigée en forteresse : frontières strictement fermées. Les réfugiés entassés à ces frontières, chassés de chez eux par les guerres et l’évolution du climat ou les conflits ethniques ou la misère n’ont qu’à crever de faim et de soif. Pas d’informations sur ce qu’ils deviennent.
Idem pour le confinement de nos sans-abri. Une merveille d’oxymore !
La crise économique en cours est à peine évoquée. Et pourtant les bourses s’écroulent. Les serveurs informatiques doivent chauffer. Ça communique en vidéo-conférence à tout va.
A 10H38
CHINE 81 053 touchés 3230 dcd 68777 guéris
Italie 27 980 2158 2 749
France 6 655. 148. 12. Source :
Coronavirus COVID-19 Global Cases by the Center for Systems Science and Engineering
12 H 45
Il semblerait que la courbe des contaminés italiens dans les régions où le confinement a été instauré en premier commence à faire ses effets. Ce qui n’empêchera pas celle des décès d’augmenter. A suivre.
C’est vrai que tout cela ressemble à la guerre. On suivait jadis les avancées des troupes sur des cartes. On enregistrait les bombardements au fur et à mesure qu’ils se produisaient. Mais, à la différence de la guerre, comme disait l’autre, l’ennemi est invisible à l’œil nu, coquin comme pas un, car chacun peut l’abriter en toute innocence. « Méfie, méfie-té toujou’ comme disent les normands ! »
D’où l’éloignement sécuritaire entre les gens. On ne se touche plus, sauf en couple. Les petits enfants sont interdits de Papy Mamie, car suspects d’être devenus des princes et des princesses de la mort qui prend leur doux visage, leur innocence, leur joie de vivre.
Pour la sécurité de tous, les libertés fondamentales sont remises en cause. Flicage de la population. J’attends les vols de corbeaux, les dénonciations anonymes, les vengeances mesquines.
Mais il y a aussi des solidarités qui se mettent en place. Ainsi, mes jeunes voisins ont le temps de me parler, de me proposer leurs services, tout en respectant les règles nouvelles de sociabilité. Vont-elles perdurer au-delà de l’épidémie ?
Cela va être aussi une épreuve de vérité pour les couples contraints de vivre 24 h / 24 ensemble. J’ai entendu que le pourcentage de divorces en Chine dans les zones confinées a explosé. Les sociologues vont pouvoir se régaler.
« Le Monde » a recueilli les confidences de Mme Buzyn, ancienne ministre de la Santé, parachutée candidate à la mairie de Paris toute affaire cessante après les turlupinantes du candidat éjaculateur sur réseaux sociaux, le marcheur Griveaux. Elle est une fois de plus en larmes. Elle savait, quand le roi l’a appelée pour Paris que le « tsunami de l’épidémie était devant nous » (sic). Il aurait fallu tout arrêter immédiatement. Ce qu’ont refusé les irresponsables de l’Elysée, de Matignon, du Sénat et de l’Assemblée Nationale qui devraient « logiquement » passer devant un tribunal, hors celui de l’Histoire, pour collaboration avec le Covid-19. Les familles des victimes pourraient porter plainte. Le témoignage de Mme Buzyn est à verser au dossier.
Il faudrait aussi, connaître l’aréopage de « spécialistes scientifiques » qui ont conseillé le Président. On aimerait connaître leurs arguments. Qui parmi eux ont laissé faire, qui a exigé l’annulation des élections ? Il y a des lampistes à mettre en lumière, nom de Dieu !
Tentative de drive Carrefour infructueuse. Ai oublié mon mot de passe car je ne l’ai guère utilisé. Site apparemment saturé. Il va falloir aller physiquement faire les courses. Diable !
J’ai fait la première tonte de la pelouse. Peu après, ça a ronronné dans le quartier. Ça bricole gentiment. Télétravail oui, mais on peut organiser sa journée différemment tout en demeurant efficace. Cela va être dur de recouvrer des habitudes anciennes. Comme pour les guerres, il y aura un avant et un après.
La pergola a été aussi nettoyée. Une pellicule de mousse jaunâtre s’est installée au cours de l’automne et de l’hiver finissant. Plus les retombées des particules fines contenues dans le ciel de l’agglomération rouennaise. Coup de chance, je n’étais pas sur le trajet de la fumée noire de Lubrizol que j’ai vue passer sur les hauts de Rouen, loin, direction le nord, nord-est.
La ville de Mont Saint Aignan l’a subie de plein fouet. Juste à la bonne distance pour récupérer les retombées déclarées peu dangereuses par les autorités compétentes ou qui croient l’être.
Pas plus tard que dimanche dernier, je suis allé faire du vélo sur les quais rive-droite jusqu’au Pont Flaubert qui est voisin de l’usine Lubrizol et des entrepôts qui ont cramé en une soupe du diable. Il y a encore des odeurs d’hydrocarbure dans l’air. Cette odeur que j’ai connue en 1964, lorsque j’ai travaillé à la raffinerie Shell de Grand - Couronne, en tant qu’étudiant de passage.
C’est beau une raffinerie la nuit. Ces douces nuits de juin et de juillet et d’août avec un 14 juillet vécu du haut d’une des installations, et les feux d’artifices de cette rive-gauche usinière, comme de la rive droite où habitat ancien, fermes de jadis, maisons de campagne du XVIIIe, du XIXe et du XXe siècle se mêlent aux silos à céréales qui font de Rouen le premier port céréalier d’Europe.
Le virus se balade sur la planète. Les blés sortent, les arbres fleurissent, l’herbe pousse. Indifférence de la nature aux craintes de cette espèce animale dont elle fait partie et qui la respecte si peu.
A ce propos, marrons nous un peu. Tout le monde a en tête ces manifs « pro life » des fous de Dieu. « La Vie est sacrée ! » et tout le toutim. Avec des bonnes femmes en tête de cortège : notre corps ne nous appartient pas, nous sommes les vecteurs de la vie, les servantes du Seigneur. J’en passe et des pires. Or, un virus, nom de Dieu, c’est une petit être vivant. Une création divine. Merci mon Dieu ! Protégeons le. Aux chiottes les anti-bio !
Et bien non ! Miracle de l’hypocrisie de ces gens de si peu de foi, la vie du virus mérite la mort. Comprenne qui pourra. Bon ! je clos vite ce coup de gueule. Car je n’oublie pas que ces mêmes gentils empêcheurs d’avorter sont farouches défenseurs de la peine de mort pour les méchants. L’irrationalité et l’hypocrisie de ces gens-là m’épateront toujours. A moins que ce ne soit pure bêtise pour être poli. Et cela, ça ne se soigne pas.
Voir Jair Bolsonaro, au Brésil continuer à prendre des bains de foule. Bravo ! Qu’il continue le plus longtemps possible.
Trump a viré sa cutie et commence à enfin prendre au sérieux cette épidémie mondiale, sans en être vraiment convaincu.
Quant à Boris Johnson, le flamboyant britannique sorti d’un film comique, il retourne doucement sa veste. Et il semble éviter d’avoir plus de 200 000 morts prématurés sur la conscience. Le libéralisme si cher aux British avoue ses limites. Le Covid-19 est trop sérieux pour s’auto-réguler comme ces marchés splendides qui nous plongent dans la boue.
23 h30
On compte en France 7730 contaminés et 175 décès pour aujourd’hui
En Italie, c’est monté à 31 506 contaminés,2503 décès et 2941 guéris
En Espagne 11 748 contaminés, 533 décès 1028 guérisons.
Le pic n’est toujours pas atteint.