Grèce : martyrisée par l’UE, habituée à serrer la ceinture, à rentrer leur colère, les grecs ont pris rapidement les mesures qui s’imposaient et s’en sortent bien mieux que leurs autres partenaires européens, Italie, France, Espagne, G-B…
Bon ! Ils couvent des bombes à retardement avec les camps de réfugiés, où croupissent dans des conditions indignes de l’humanité des centaines de familles, prisonnières, et à la merci du virus qui pourrait faire des ravages sur leurs corps épuisés, malades, vivant dans des conditions d’hygiène déplorable.
Droits de l’Homme ? Heu… Pas n’importe quel Homme.
L’universalité des principes semble s’arrêter avec le sentiment de peur, d’égoïsme entretenu et constitutif des états « riches ». La réalité crue de cette morale TPMG (Tout Pour Ma Gueule) si bien partagée par la « upper class » et une partie des classes populaires que les médias conditionnent avec une certaine efficacité.
Et puis, la saison touristique risque d’être bien amputée. Or, le tourisme, en Grèce, c’est 25% des revenus.
Yémen : Le Corona-virus s’en étant pris à la famille royale saoudienne, Inch Allah !, une trêve a été décrétée officiellement.
Le peuple yéménite peut souffler au milieux de ses ruines et attendre sereinement l’arrivée du virus. On a vu qu’ailleurs, les guerres en cours se poursuivent comme devant, voir la Libye où l’on continue de se taper dessus joyeusement.
Eh ! Eh ! Il y a la rente pétrolière à se partager. Même si les cours fluctuent, après la pandémie, les cours vont repartir vite fait à la hausse.
Statistiques de l’INSEE
Il y a bien surmortalité dans les régions les plus urbanisées, à densité de population élevée, avec des écarts spectaculaires. Le « désert français », est presque épargné. Le département du Rhône est étonnamment bas, par contre Paris et les départements limitrophes, après l’Est, paient le prix fort. Transports en commun, poursuite du travail, population à la santé fragilisée par la pollution, pratique plus élevée du tabagisme, moyenne d’âge élevée, présence d’une population ouvrière en fin de vie : autant de critères, non exhaustifs qu’il va falloir affiner.
Bien entendu, comme d’habitude, les hommes meurent plus tôt et en plus grand nombre que les femmes.
Statistiques mondiales de Johns Hopkins nous montrent des espoirs en vue dans certains pays qui voient leurs courbes infléchir tandis que d’autres poursuivent leur montée. La pandémie est loin d’être à son pic. Mais se méfier de ces courbes en regardant aussi les nombres.
En l’état, aujourd’hui on flirte avec les 148 000 décès dûs au Covid-19 sur plus de 8 MM de terriens. Une goutte d’eau qui n’a rien à voir avec les statistiques de la grippe dite « espagnole ». Mais, le bilan est provisoire. Début de l’épidémie en Chine, en novembre 2019. En quatre mois, elle est à peu près partout sur la planète. Il faut attendre quelques mois pour se rendre compte de ses conséquences, dans la mesure où des pans entiers de la planète sont mal surveillés, où les statistiques sont approximatives, inexistantes voire truquées.
Et puis, pour être sûr que tel vieillard est bien mort du Sras-CoV-2, encore faudrait-il analyser les causes de la mort. Etait-il vraiment sous virus ou a-t-il fait une embolie un peu plus tôt que prévue sitôt avoir eu quelques attaques ressemblant autant au Corona Virus qu’à une grippe ?
Pour le moment, la seule certitude, c’est que ce sont les pays les plus développés, les plus actifs dans le cadre de la mondialisation, les suppôts les plus acharnés de l’ultra-libéralisme qui mènent la danse macabre. « La Nef des Fous » tangue et perd ses passagers. Pauvres de nous !
Ubu roi :
l’autre jour, en me marrant un peu, j’imaginais le futur défilé du 14 juillet, avec les personnels hospitaliers, les pompiers et le petit personnel indispensable à la survie de la Nation. Au pas, sous les vivats, et avec les commentaires pleurnichards et cocardiers de rigueur. Une blague potache pour égayer ces temps d’angoisse !
Ces gens « admirables » qui ont perdu de l’argent en grèves diverses, qui ont manifesté pour alerter qu’ils n’avaient plus les moyens de travailler et que le gouvernement a reçu chaleureusement, à coups de LBD et de gaz lacrymogène, se verraient soudain contraints d’aller faire les guignols devant ceux qui se sont montrés sourds et implacables dans leur gestion ultra-libérale qui a conduit à ce que nous vivons. Parader devant un aréopage d’assassins tout fiers du courage de ceux qu’ils ont méprisés.
Eh bien, il y a des zigotos pour demander aux « héros » épuisés, de venir parader. Des planqués, des jeunots qui n’ont jamais défilé, manifesté de leur vie, car ils sauraient que, physiquement, ça use. Les semelles et ceux qui les portent. Ils feraient mieux d’augmenter leurs salaires et de créer des postes et de remettre en service les lits qu’ils ont supprimés.
Et pourquoi pas, pendant qu’on y est, deux ou trois régiments de Gilets Jaunes, qui eux aussi comportaient pas mal de ces « héros » du confinement. Juste récompense depuis le temps qu’ils rêvent de descendre les Champs Elysées décorés avec des banderoles de masques de protection tricolores enfin arrivés !
Et le 15 juillet 2020, l’épidémie repartira de plus bel.
C’était la grande blague de ce jour.
Oui, il y a des baffes qui se perdent. Mais qu’est-ce qu’ils n’oseraient pas pour tenter d’effacer leurs décisions assassines… Voir cela comme un coup de comm’ .
Il faudra qu’ils les paient cher les figurants s’ils veulent aller jusqu’au bout de leur vilénie. Parce qu’ils ne trouveront pas de vrais personnels hospitaliers, de vrais pompiers, de vrais ambulanciers, pour leur mascarade que je considère comme une provocation.
Qu’ils se contentent d’ériger un monument aux morts du Covid-19 qui ne manquera pas de voir le jour, histoire de permettre au petit Macron de discourir avec de grands mots plein la bouche et des trémolo dans la voix. Une ch’tiote larmichette au coin de l’œil serait aussi du plus bel effet, en gros plan à la télé. Ne pas l’oublier. Tristes farceurs liberticides !
La cellule anti-covid de l’Etat touchée par le virus. Le préfet Thirion, à la santé mentale apparemment douteuse, a été touché par le « Conarvirus ». Je lui souhaite un prompt rétablissement et une affectation ailleurs, dans la mesure où celui qui conseille, coordonne la lutte contre le Covid-19, n’a pas appliqué les consignes obligatoires de respect des distances, de port du masque, et autres joyeusetés sensées freiner et arrêter l’épidémie.
Dans les entreprises, y compris les start-up, ça s’appelle « faute professionnelle grave », d’autant que les membres de l’exécutif ont fréquenté les locaux contaminés. C’est qu’Emmanuel est l’intime d’une personne à risques. Oh ! Lalalala ! La honte…
Merde ! Encore une erreur de casting. Une de plus. On ne dira jamais combien ces marcheurs sont redoutables pour la France, la République et la Démocratie.
Big Brother : on l’attendait, le voici, le voilà !
Orange annonce qu’il est prêt à fliquer chacun d’entre nous, dans une recherche systématique de rencontres fortuites avec des gens qui auraient, ou auraient eu le Corona-Virus. Tout cela pour nous protéger. On va donc définir les individus, « libres et égaux en droits » en catégories sanitaires : les sains, les à risques, les contaminés, les guéris, et qui sait, les re-contaminés.
Concrètement, je me balade dans la rue, je prends le bus ou le métro, par Bluetooth, paf ! Sonnerie discrète m’avertissant que je suis en danger. Je me retourne, les autres se retournent, tout le monde suspecte tout le monde et à l’arrêt suivant, tout le monde descend. Oui ! Et alors ?
La machine « CoronaCorbo » va suivre tous ceux qui étaient à portée du Coronaviré ? Car du coup, peut-être sont-ils contaminés, donc, dangereux. Et quand t’arrives chez toi, il y a le smartphone de ta femme ou de ton fils ou de ton compagnon qui tinte et vlan ! « Tire-toi Chouchou ! T’es pas clair ! »
A moins que je n’aie rien compris. Oui ! C’est plutôt ça ! Max ne menace personne, s’il te plait. ! Et éteins ton smartphone quand tu sortiras. Point barre.
Ah ! Dans le même temps Orange compte bien rouvrir ses magasins avec des salariés « volontaires ». Les autres… ils vont avoir le droit de flipper si l’on se souvient le management de Télécom.
Un ange de l’Apocalypse passe….;…;….;…
Vu le documentaire sur Georges Brassens diffusé par FR3. Bien fait, un joyau, et des retrouvailles avec l’un des grands de la chanson française qui m’a fait et a aussi fait mes enfants et mes petits-enfants. Belle influence de cet être pudique, de ce fou de mots, et de ce créateur prodigieux. C’est du ciselé, du travail d’artisan, premier ouvrier de France, chaque mot à sa place. Ça tombe juste et il y a cette magie que j’éprouvais quand il sortait un nouveau disque : on entendait les « nouvelles » chansons et immédiatement, on avait l’impression de déjà les avoir assimilées. Les ré-écouter aujourd’hui, elles n’ont pas pris une ride.
Comme celles de Pierre Perret, boudé par la radio depuis des lustres, et dont les chansons peuvent rivaliser avec celles de notre « Tonton Georges », celui de mon adolescence et de ma jeunesse.
Et André Pieyre de Mandiargues passait par là tel un météore :
LE METEORE
Tiré d’un lit de gravier par une fille dévêtue qui ramassait des coquillages, on l’aurait confondu, n’eût été son poids, avec une courge ridée ou avec l’excrément d’une grosse bête. L’ordre de la reine Candace fut qu’on le sciât, et il contenait un poussier de métal qui n’était pourtant pas de l’or, ni même du bronze ou de l’argent.
Il fallut de hauts pieds en verre bleu pour transformer les deux moitiés en coupes vexatoires, et les mains tremblent, aux jours d’épreuves, des prétendants vraiment par trop débiles, sous le regard des sectateurs du singe et de la truie. Reine Candace, tu ne seras besognée de longtemps, à moins que tu ne saches te mêler aux nudités moricaudes de tes petites servantes, quand le soleil a chauffé l’eau peu profonde et qu’elles feignent de pêcher des anatifes sur les pieux qui retiennent le sable de ton royaume.
« Astyanax »