L'article de Guillaume qui avait eu droit à la une des billets a disparu en ce jour de Pentecôte.
J’ai osé, gag sans doute aussi approximatif que celui de Guillaume Meurice, encourager à déverser du Coca-cola dans la Seine, car, depuis Samaranch, ce sont les sponsors qui dirigent les J.O.
Et, comble de l’impertinence, j’avais repris la formule de Madame la Maire de Paris, une référence en matière de droits de l’homme « Les athlètes russes et biélorusses ne sont pas les bienvenus à Paris ».
Dans ma grande naïveté d’humaniste qui n’en a plus pour très longtemps à vivre, - quoique, 81 ans seulement -hem !..., j’avais osé ajouter que, sous entendu, compte tenu de la politique de Netanyahu que tous les gens honnêtes dénoncent, à commencer par les rares survivants de la shoah, « les athlètes israéliens n’étaient pas, eux aussi, les bienvenus à Paris ».
Un corbeau de passage a dû dénoncer mon commentaire puisqu'il a été purement caviardé avec courrier explicatif sans intérêt.
Je croyais qu'à Médiapart, on avait encore une certaine marge de liberté d'expression et que l'on ne s'en laissait pas compter par quiconque. Pure illusion !
Voici la réponse que j’ai envoyée aux pauvres modérateurs de Médiapart qui m’ont averti de leur décision. Je les plains.
« Triste de voir que Médiapart vit aussi dans la peur.
L'époque exige pourtant une "Résistance" et en particulier à l'égard de la politique honteuse de Netanyahu et de sa bande à l'égard des palestiniens martyrisés depuis plus de cent ans, qui est en train de totalement dé-légitimer Israël.
Qu'en aurait écrit le journaliste et philosophe A. Camus, qui est un de mes maîtres ? Qu'en aurait dit Hessel ? Deux poids, deux mesures.
Oui, je mets un signe égal entre ces deux fous, Poutine et Netanyahu. Fous ? Pas tant que cela, puisque tous deux prétendent s'accaparer des terres qui ne leur appartiennent pas.
Mais je ne me ferai pas le complice ni de cette politique israélienne, ni de ces JO de la honte où l'on traite les athlètes venus de pays infâmes différemment selon le bon vouloir de cet Occident en décomposition.
Hélas !
Je suppose qu'une" bonne âme" vous a signalé mon commentaire avec menaces.
C'était beau la liberté d'expression, jadis. La "bollorisation" des esprits n'a d'égale que la tyrannie de ces suppôts du sionisme qui ne voient pas ou plutôt ne veulent pas voir que trois générations après l'horreur de la Shoah, les israéliens se comportent pires que les nazis.
Je plains les juifs qui osent encore dénoncer cette "solution finale" des palestiniens et suis à leurs côtés.
A toute fin utile, je vous rappelle que la devise républicaine est : Liberté, Egalité, Fraternité.
Enfin, jusqu'à preuve du contraire. »