Ce n’est pas pour détourner l’attention de ce qui se passe en France. Non ! Juste pour marquer mon étonnement devant le silence de notre presse face à un putsch qui a éliminé un président de la république démocratiquement élu. Cela se passe au Paraguay, à quelques heures de vol de chez nous.
Voir : http://www.courrierinternational.com/article/2012/06/25/le-president-qui-derangeait-les-riches
Deux sénateurs qui ont refusé de voter la destitution sont menacés d’exil.
Enfin, des journalistes de Télévision et de la presse écrite sont mis au chômage et notre bonne presse habituellement si prompte à prendre la défense de la profession est muette comme une huitre bâillonnée.
Pourquoi ?
Dois-je en conclure qu’une politique visant à améliorer le sort des pauvres est « inconvenante », ce qui expliquerait mieux le chœur des pleureuses sur l’acceptation du plan de PSA après quelques marques d’émotion.
Quelle idée absurde de vouloir continuer à construire et à fabriquer en France, hein ? Quelle indécence !
Il faudra aussi que l’on m’explique le choix renouvelé des instances européennes appuyées par la presse de « haut niveau » de continuer à prôner l’austérité à tout va alors que la preuve a été faite que c’est une politique qui mène les pays qui la mettent en place vers le gouffre, la faillite, la misère, le suicide.
Il est vrai que la seule croyance qui prédomine notre système, c’est le profit maximum, par tous les moyens et quelles qu’en soient les conséquences pour les citoyens « ordinaires ».
« Enrichissez-vous ! » s’exclamait Guizot.
Or, il semble bien que l’on ne peut s’enrichir qu’aux dépens des autres. De la majorité des autres. Ce que se gardent bien de commenter nos « chiens de garde » habituels, grassement payés par leurs employeurs, tous hommes de profit maximum et exploiteurs de haut vol.