Ce qui revient à cracher à la face de l’électorat qui, par deux fois, aux européennes et aux législatives, a mis l’ancienne majorité en minorité. Du jamais vu ! Les macronards confirment leur mépris profond et leur haine à l’égard des citoyens ordinaires, tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
Il faut reconnaître que l’exemple vient de loin. N’est-ce pas un certain Mitterrand François qui avait écrit une livre intitulé « La Ve République ou le coup d’Etat permanent » ?
Une fois élu, il a gardé la Constitution estimant que ce n’était pas le moment, sans doute, de la mettre en question et il s’est assis sur sa diatribe en reniant ses propres idées.
Pourtant, « l’esprit de la Ve est clair » : dans le préambule de la Constitution il est dit, noir sur blanc, que « la souveraineté nationale appartient au peuple français ».
A partir du moment où le P de la R est élu par la majorité du peuple français, il n’a de comptes à rendre qu’à lui. Et si ce « peuple souverain », s’oppose majoritairement à sa politique et le met en minorité, il a le « devoir » de démissionner.
C’est ce qu’a fait De Gaulle lors du referendum négatif quant à la réforme du Sénat. Ses referenda étaient aussi des plébiscites, selon un chantage bien connu et mal vécu.
Il n’empêche que mis face à ses responsabilités, il s’est bel et bien appliqué la règle qu’il avait mise en place. Ce qui ne manque pas de panache et sera systématiquement bafoué par ses « petits » successeurs qui ont systématiquement triché avec l’esprit de la Constitution, permettant ainsi la « cohabitation » puisque la politique de la Nation est attribuée au Premier Ministre qui doit avoir la confiance de l’Assemblée Nationale, nommé par le P de la R, donc, dans la majorité de l’AN.
Le Président demeure chef des armées ce qui le contraint à avoir un rôle éminent dans le politique étrangère de la France. Est-il imaginable que l’exécutif, en période de cohabitation puisse avoir des visions opposées de la politique étrangère ? Amusant.
Pour en revenir à ce que nous vivons aujourd’hui, c’est bien la preuve qu’un changement radical de politique intérieure comme extérieure ne peut venir pacifiquement par les urnes. La « démocratie » bourgeoise ne fonctionne que « si les esclaves votent pour leurs maîtres ». Sinon, c’est la chienlit, le recours au coup de force parlementaire ou militaire voire à la mise en avant de l’extrême droite dont Macron, par son attitude, son comportement, sa suffisance, sa vénalité envers la haute finance, sa docilité envers les USA et son mépris, voire sa haine des humbles ( souvenons-nous de la docilité dont ont fait preuve les français durant le Covid à l’égard de décisions ubuesques comme l’interdiction des plages ou des balades dans les bois) a tissé le tapis rouge qui l’amène élection après élection vers la majorité.
Les « castors » vont être déçus. Cette macronie fera tout, y compris en accord tacite avec le RN pour que le NFP ne parvienne pas au pouvoir, comme quelques "naïfs comme moi" l’espéraient.
Donc, s’il n’y a pas de changement possible dans le cadre légal des institutions, il ne reste plus que la rue et les luttes syndicales. Les frustrations accumulées ne peuvent que déboucher, un jour sur une nouveau mouvement d’ampleur façon « Gilets Jaunes » mais peut-être bien orange, voire rouge ou noir.
Jusqu’à quand un peuple bafoué par la minorité dominante peut-il accepter d’être roulé dans la farine ?
L’avenir des générations futures est en jeu. Or, le macronisme, s’en fiche complètement. En accord avec le FN-RN, « l’écologie, ça suffit comme ça ! », continuons de bousiller la planète du moment que les actionnaires sont satisfaits, tout comme les mafiosi de la FNSEA !
La IVe Guerre Mondiale est bien commencée, en Ukraine, dans la zone Pacifique, au Moyen-Orient, sans parler de l'Afrique mais chut ! Tout va bien.
Pourquoi donc des gens fuient vers nous ? Hein ? Ils croient peut-être que la France est fidèle à sa réputation humaniste dans la lignée des Victor Hugo ou des Jean Jaurès. C'est oublier que le Zozo Zélyséen gouverne la "start-up nation". Pauvre type !
D’ailleurs la France des Droits de l’Homme vient de renouveler sa présidente de l’AN, grand défenseur de Netanyahou, le « bourreau de Gaza », poursuivi par la CPI. Son discours mielleux quant à ses obligations de démocrate pue le sang des victimes des nazis à la tête de l’état d’Israël qu’ils sont en train de mettre au ban des nations.
Sauf qu'à quelques exceptions, ces nations se baugent dans la complicité des massacres en cours. On va dépasser les 40 000 morts palestiniens sans compter les blessés, les traumatisés et ceux qui vont crever de faim.
Quand on est continuellement au bord de la nausée, à un moment donné, on est prêt à tout et à n’importe quoi pour que ça s’arrête et c’est ce qui me fait le plus peur.