J’ai lu la UNE de ce jour et je crise !
( Voir le lien de Danyves dans les commentaires.)
L’impression que les « chiens de garde » ont retrouvé leur niche et qu’ils nous entubent, nous décervèlent, nous manipulent, nous endorment, nous font prendre des vessies pour des lanternes.
Sacré nom d’une pipe ! C’est quoi ce mythe de la CRISE ?
La Crise, c’est le système en place. C’est la mondialisation financiarisée. C’est le casino international des banques ouvert 24h/24 comme à Las Vegas. C’est la spéculation sur les matières premières et même les matières alimentaires.
Le prix du blé prend feu et rapportera de l’oseille à ceux qui spéculent sur sa valeur.
Emeutes de la faim en vue.
La Crise, ce serait pour les tenants du capitalisme immodéré, la norme. Un Président normal gère normalement un système complètement aberrant mais qu’il tient pour normal puisque c’est ce qu’on lui a mis dans le crâne depuis qu’il est tout petit.
Ne parlons même pas des grandes écoles, ESC, ENA, X and Co, qui fabriquent à tours de cervelle des élites formatées sur le système en place dont ils se doivent d’être les ardents défenseurs, les zélés gardiens ou les gardiens ailés. Choucas protecteurs des vautours.
Qu’est-ce qu’il nous reste pour espérer ?
La prise de conscience des peuples. Leur volonté de lutte. La prise de conscience de leur force. Leur liberté de pensée, de parole, de manifester leurs désirs d’un monde meilleur, c’est à dire différent de celui que l’on veut leur imposer. Mais cela suppose qu’on leur procure une information de qualité, qu’on leur ouvre l’esprit, qu’on les aide à réagir, à construire, à bâtir, à imaginer un autre système.
Quel beau titre de journal que « Libération » ! Quelle responsabilité d’y écrire !
Or, avec un tel titre à la une, c’est une incitation non point à se libérer, mais à s’agenouiller devant les contraintes du marché. Subir la réalité d’un monde à vomir. Alors qu’il faudrait le modifier pour s’en libérer.
A vos claviers camarades ! « L’imagination au pouvoir » est à dépoussiérer, comme toujours !