Document fort intéressant à lire absolument, d’autant qu’il est aussi complété par une interviouve de Macron à Médiapart.
Atteint du « syndrome de Napoléon », chaque jour nous confirme que l’actuel président de la République française, ne semble pas se remettre en question.
Experts économiques (Piketty), démographes (E. Todd), syndicalistes, et la majorité des salariés, voire de retraités, ne sont à ses yeux que des c… qui ne comprennent rien, qui sont nuls, qui n’’ont aucune vision. Lui seul, sait et impose !
N’importe quel individu « normal », face aux arguments avancés par tous ces gens-là, se poserait la question : « Ai-je tort ou non ? » Lui ? Il ne se pose même pas la question. Il confond les lois de la physique et celle des sciences humaines. Galileo et Copernic avaient raison contre tous, car ils évoluaient dans les sciences dures.
Mais là ! Rien à voir. Il y a de multiples variables à prendre en considération, ce qui débouche sur des politiques différentes ayant des avantages et des inconvénients.
Par ailleurs, en tant que président de la République, il est « garant de la Constitution ». Or, dans son préambule, la Constitution rappelle que « la souveraineté nationale appartient au peuple français ». Lorsqu’on sait que M. Macron a été élu par défaut grosso modo par un citoyen sur quatre, sa légitimité est quelque peu branlante. Mais… rien à cirer ! Elu ! Donc, légal ! Légal qui ne signifie pas légitime.
Idem pour ses députés, tout aussi mal élus que leurs confrères et sœurs, puisque le système en place, de circonscriptions avec deux tours, est le résultat d’un « savant » découpage de la France, de telle sorte que certaines circonscriptions sont inexorablement attribuées à des représentants de droite ou de gauche, avec une marge étroite de renversement de la situation.
C’est fou, mais c’est ainsi !
Et puis, n’oublions pas comment a été gérée l’épidémie de Covid ! Cet homme, s’est aussitôt mis en scène, en tant que « chef de guerre » sic. On nous a déclaré que « les masques étaient même dangereux » avant de les rendre obligatoires.
Idem pour la vaccination : obligatoire ! Et comme cet homme hait le peuple, il l’a puni : interdiction de sortie, mais obligation d’aller au boulot pour les travailleurs du petit matin, interdiction de promenade le long des plages !, interdiction de faire du ski. On suppose la jouissance de ce malade à contraindre les gens à obéir.
Qu’a-t-il de commun, cet individu passé au moule de l’ENA, ayant fait ses classes à la banque Rothschild avec l’éboueur de l’aube, ou l’infirmière de nuit ? Un petit bravo ne fait jamais de mal, ne coûte rien, et essaie d’effacer que quelques semaines avant, ordre était donné aux prétoriens de la police et de la gendarmerie de matraquer ces mêmes personnels hospitaliers qui alertaient sur l’effondrement du système de santé.
Quoi de commun entre ce divin Président, moins Napoléon que proche d’Auguste, soit un quasi dieu-vivant, et les gueulards des rues qui veulent vivre heureux et en bonne santé après une vie de travail ?
Il fréquente les « grands » de ce monde, lui. Il est plus américano-européen que français, soit en avance sur ce peuple ignare, il parle avec Poutine qu’il a reçu à Versailles, histoire de lui en mettre plein les mirettes. Tu parles ! Le Kremlin, ce n’est pas une turne à deux sous ! Mais, ne se prenait-il pas alors pour Louis XIV accueillant Pierre le Grand, qui étonna la cour en levant quatre arquebuses dans lesquelles il avait enfoncé ses doigts et prouvait ainsi sa force personnelle ?
Comme tous les dictateurs, ce fondé de pouvoir des plus riches qu’il compte rejoindre et qui l’ont placé là où il est avec la complicité de cette merveilleuse démocratie bourgeoise qui ne fonctionne que dans un seul sens : conservation des privilèges de la bourgeoisie, il ne tient que par les forces de l’ordre et une partie de la justice.
Et que ça cogne sur le manifestant jusqu’à aller entôler des innocents et à les mettre en garde à vue tout en sachant bien qu’ils n’ont rien fait de répréhensible. Qui commande la police ? Certainement plus le pouvoir exécutif, ni le pouvoir judiciaire. La police semble être son propre pouvoir, avec la complicité de ceux qui ont été nommés à sa tête.
Eux-mêmes fortement déséquilibrés mentaux à l’image de leur maître.
Enfin, on aura remarqué que notre « chef des armées », divise le peuple qu’il représente, en pleine IIIe Guerre Mondiale qu’on nie avoir commencé alors que tout nous prouve le contraire et qu’il traite par-dessus la jambe les contraintes que nécessiterait le changement climatique qui met en danger l’espèce humaine, devenue espèce animale en voie de disparition à cause de sa foi irréductible dans le dogme de « la croissance infinie dans un monde fini ».
Mais tout cela est tout à fait normal.
Nous sommes, comme toujours, embarqués dans « la nef des fous », la révolution sera en place quand ce ne sera pas un fou qui sera aux commandes.
En attendant, braves gens de bon sens, résistons ! C’est la vie !
