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Vieux lucide, donc sans illusions, mais toujours pas encore sans espoir quoi qu'il écrive.

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Billet de blog 25 février 2011

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OH MAM MAM, OH MAM MAM… QUAND PARTIRAS-TU ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le poulet que Mme la Ministre de nos Affaires Etrangères paru dans le Monde de ce jour, 25/02/2011, me semble bien déplumé.

Il essaie de répondre au texte collectif d’un rassemblement de diplomates anonymes, ce « tract », dixit Guaino, qui possède un « i » de trop pour être honnête.

« La lucidité et la clarté de la feuille de route » de la diplomatie française fixée par le caïd de Neuilly et vantée par MAM n’est qu’une enfilade de propos sans saveur et de mensonges éhontés. Nous aurions, non ! « Il » aurait une vision cohérente et globale du monde. » Il y a de quoi se rouler dans la farine.

C’est tout le contraire que je constate, moi simple citoyen.

Je n’ai pas oublié sa traitrise par rapport au gouvernement auquel il appartenait et son allégeance à la politique de George Bush Junior, le pire président de l’Histoire des USA. La guerre en Irak a été un scandale de tromperie des peuples de la planète, à commencer par celle du peuple irakien.

Dans la crise géorgienne, M. Sarkosy a donné entière satisfaction à Poutine et le conflit a été réglé par les russes avec « notre » aval.

Nos nouvelles relations avec l’Afrique ont été ouvertes avec le discours de Dakar qui a révulsé tous les africains. « Notre renforcement avec l’Amérique latine » triomphe actuellement dans nos rapports « privilégiés » avec le Mexique.

Quant à la nouvelle mission des diplomates qui doivent se mettre au goût du jour « les chefs d’état se téléphonent directement, les chefs de gouvernement se rencontrent quotidiennement » (sic), ne serait-ce pas là l’erreur ?

La diplomatie internationale exige du renseignement, une connaissance de ce qui se passe sur le terrain, dans la rue et dans les palais, donc du temps. Ce n’est pas une question de« feeling », d’émotion, de compassion, de précipitation qui débouche nécessairement sur des erreurs d’appréciation et donc de décisions absurdes comme celle, récemment, de liquider le commando qui avait pris deux de nos concitoyens en otages.

« Le commandement essentiel de l’OTAN » dévolu aux français qui ont rallié cette instance dont s’était échappée la France sous le général De Gaulle nous a donné d’excellents résultats. Lesquels ? Rien. Du vent.

Reste un blabla où l’on essaie de noyer l’incurie d’une politique de supplétif de l’Empire états-unien dans des volutes d’encens à l’égard de nos diplomates en place et qu’a si bien illustré récemment notre nouvel ambassadeur en Tunisie, ce M. Boillon, incarnation exemplaire de notre bien aimé Conducator et de sa Ministre des Affaires Etranges, tricarde de Maghreb, comme de Machreb.

Au risque de me répéter, je constate, non sans peine que la politique et le rôle de la France dans le monde se réduisent à la taille de notre président.

La tâche de nos diplomates, leur feuille de route ?: faire des affaires, ouvrir les portes aux copains du Fouquet’s et du CAC 40. Point final.

Il me semble qu’un bombardement de la caserne du boucher libyen par les forces de l’Otan avec mandat des Nations Unies ne déplairait pas à la majorité de la population libyenne. Et même que ça urge, dans la mesure où le « père » de Boillon, le« frère » de Berlusconi et de Sarkosy semble prêt à noyer dans le sang de ses citoyens le sauvetage de son clan.

Mais pour cela, il faudrait en avoir, et surtout avoir la reconnaissance des peuples que nous avons perdue, à cause justement de la politique menée par la Sarkosie qui s’éloigne chaque jour de celle de la France.

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