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Vieux lucide, donc sans illusions, mais toujours pas encore sans espoir quoi qu'il écrive.

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Billet de blog 28 août 2024

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Merci à M. Emmanuel Macron !

Oui, oui ! Un grand remerciement à ce génie de ce qu’est vraiment le système libéral qui règne sur le monde depuis des dizaines d’années.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Avec le soutien inconditionnel de la droite, divisée pour la frime, mais unie par son amour pour ce système suicidaire depuis l’extrême droite jusqu’à la "gogoche" hollandienne,  qui anticipe la disparition inéluctable de l’humanité, le génie de ce fondé de pouvoir des ultra-riches, nous prouve par son comportement que la démocratie ne fonctionne que si elle est favorable à la grande bourgeoisie.

L’impasse dans laquelle il a plongé notre pays est une petite merveille de duplicité.

On sait depuis sa création que dans la Ve République, le Président ne doit sa légitimité qu’au peuple souverain et, qu’en conséquence, seul le peuple peut démettre ce président qu’il a élu.

C’est ce qui a fait que le général de Gaulle, créateur de cette Constitution révisée, mis en minorité lors d’un referendum pour une transformation du sénat, a immédiatement donné sa démission et est rentré chez lui lorsque les français l’ont mis en minorité.

C’est ce qu’aurait dû faire l’actuel président, mis en minorité deux fois de suite, aux européennes et aux législatives, s’il avait eu des restes d’honnêteté intellectuelle, ce que l’on ne peut, hélas, exiger d’un larbin de la haute finance.

Mais l’on a les hommes politiques que l’on mérite.

Jadis, Mitterrand et Chirac ont mis au point la cohabitation puisque, constitutionnellement, c'est le "Premier Ministre nommé au sein de la majorité de l'Assemblée Nationale qui conduit la politique de la Nation". D'où l'aspect électif, démocratique de cette constitution qui pourrait être parlementaire, mais qui a été dévoyée par l'auteur de "La Ve République ou le coup d'Etat permanent" qu'il a oublié de remettre à sa place en présidentialisant le système. Ce qu'ont poursuivi ses successeurs, reléguant la volonté populaire au rayon des objets en désuétude et le parlement en chambre d'enregistrement de la volonté présidentielle, le premier ministre n'étant qu'un secrétaire général.

Les citoyens sont méprisés  et, apparemment, ils en redemandent puisque l’on assiste à une montée de l’extrême droite, qui n’effraie guère que les démocrates de gauche et certainement pas la haute finance qui est prête à s’en accommoder. D’ailleurs, n’est-ce pas un certain milliardaire, M. Bolloré, qui la met sur orbite ? Or, cette extrême droite caresse les pires instincts des pleupleus et des planplans, jalousie, peur, haine de l'étranger qui a remplacé les juifs d'avant-guerre, mais se garde bien de remettre en question le libéralisme économique dont elle est l'avocate constante, contre le bien vivre de ceux qu'elle prétend défendre. Bonjour les cocus !

Depuis le referendum négatif du traité de Lisbonne, on sait ce que vaut la volonté du « peuple souverain » que les poudrés des différents partis de droite et de la « gogoche caviar » sont tous unis pour rire de cette « souveraineté populaire » qu’ils ne respectent que lorsqu’elle  ne met pas en danger les « privilèges » de la bourgeoisie.

Avec une assemblée sans parti dominant, le président Macron s’est donc lui-même mis dans une situation impossible à gérer. D’où ce déni et cette hésitation à désigner une autre marionnette qui ne lui fasse pas trop d’ombre, et surtout ne remette pas en question sa politique dirigée par et pour les 1% les plus riches.

Avec Sarkozy nous avions eu « le président des riches », avec Hollande « le président du vent » et avec Macron nous avons « le président des ultra-riches ».

Ce qui faisait la force de la France, son originalité et convenait à la majorité de la population c’était une république avec des institutions publiques solides.

Or, à la demande du MEDEF et des apôtres des « Chicago boys » qui ont pollué les esprits d’un peu tout le monde, il y a une continuité pour faire disparaître les acquis du CNR, depuis des décennies que ce soit sous la social-démocratie ou sous la droite ultra-libérale.

D’où privatisations à tout va, démantèlement des services publics : hôpitaux, E.N., justice, police et même services fiscaux. Sans oublier les fonctionnaires chargés de surveiller les droits du travail, la gestion des forêts, la bonne conformité des productions agricoles, la sécurité des routes et des infrastructures, voire la SNCF et la distribution de l’énergie où obéissant aux injonctions de l’UE, il doit y avoir obligatoirement concurrence et privatisation de tous les services. Les citoyens-consommateurs paieront.

La situation est grave ! Les responsables de cette gabegie et de cette remise en cause de la vie démocratique appartiennent tous aux droites, quelles qu’elles soient.

Or, les « chiens de garde » des médias gouvernementaux comme ceux des milliardaires osent dénoncer la LFI et le NFP comme si c’étaient eux qui étaient au pouvoir depuis plus de six présidentielles et menaçaient le pays du pire alors que le pire est déjà là !!!

A partir du moment où les urnes ne servent à rien et ne sont pas respectées par le « garant des institutions » et ses acolytes, que reste-t-il ?

La révolte populaire, la grève massive pour ne pas dire générale, et les excès toujours possibles dont ces droites porteront la responsabilité puisqu’elles refusent de respecter les « règles du jeu » de la Constitution et méprisent les électeurs.

Nous sommes à un tournant de l’Histoire de notre pays.

D’autant que pendant ce temps, la guerre est à nos portes que ce soit en Europe avec l’Ukraine ou au Moyen-Orient avec l’état voyou d’Israël qui perd chaque jour le peu de légitimité qu’il possédait depuis sa création et dont nous sommes les complices dans l'effacement du peuple palestinien, puisque chiens courants de Washington qui continue de fournir en armes les fous de IHWH Adonaï en lutte contre ceux d'Allah, victimes de la colonisation commencée dans les années 20 de l'autre siècle et que l'on fait passer pour des fauteurs de paix.

Dans le Pacifique nos « confettis » nous impliquent dans les rivalités entre Chine et USA.

Quant à l’avenir écologique de la planète, donc l’avenir des futures générations, ces droites n’en ont rien à faire. « L’écologie, ça suffit ! » comme le déclare la mafia de la FNSEA, cette grande entreprise si respectueuse de la nature qu’elle pollue les nappes phréatiques, les lacs et les côtes maritimes avec les algues vertes, pour nous servir une nourriture dangereuse pour la santé et nous rapporte des entrées de devises, ce qui explique son succès auprès des élus des droites. Que ce soit à Bruxelles ou dans les ministères en France, ce "syndicat" de l'agriculture ultra-productiviste, est l'enfant chéri des droites qui ne poursuivent guère les exactions commises contre les villes et les préfectures. On ne touche pas à une partie des électeurs des sénateurs ! On ne touche pas !

Oui ! Merci à M. Macron qui est le visage impitoyable de ce qu’est réellement le libéralisme économique dans toute sa fureur et son mépris des masses. Lui et les partis de droite tous unis constituent l’ultime danger pour l’avenir de la France et donc de l’Europe.

Citoyens et citoyennes, il est urgent de nous prendre en main et de mettre à bas cette engeance qui nous sacrifie sur l'autel des actionnaires et l'enrichissement éhonté des milliardaires.

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