Le 29 mars 2012
Le Président sortant pleurniche sur ses erreurs passées dont il n’est pas responsable. C’est à cause de son ex. Il avait des problèmes avec Cécilia.
Sortez vos mouchoirs ! Matamore a une sensibilité de premier communiant. Il n’en est qu’à son troisième mariage.
Du coup, le nouveau mari de Cécilia intervient. « Non, mais ! Cécilia n’y est pour rien. Elle est très bien Cécilia. Arrête ton char, Ben Hur de Neuilly ». (Je cite approximativement, mais c’est l’esprit de l’intervention) C’est juste pour bien mettre en valeur la haute tenue de la classe politique du Sarkostan.
Juste.
Ce matin, sur France Inter, le Premier Ministre, le « collaborateur du « pleurnichouilleur » », s’étonne de ce que la Justice ait osé s’en prendre à ce bon De Maistre. « Mais je ne commente pas les affaires en cours ! » Faux-cul comme un jésuite de cour. Il va même jusqu’à oser revenir là-dessus en s’accusant d’avoir parlé trop vite ! Ah, ah ah ! Triple Ah !
Tu parles que le François Hollande qui patauge dans la semoule socio-démocrate, lui est tombé sur le râble fissa. « Quoi ! Oser menacer les juges, indépendance de la justice, démocratie en danger… »
Mais pas aux armes citoyens. Non ! Vote utile, vote utile, votutile, « veau-t-eut-il berné » ?
Madame Chirac, cumularde notoire, ex-première dame, toujours mariée à un repris de justesse, qui consommait jadis pour 4000 Francs de bouffe par jour, qui habite gratis chez Harriri quai Voltaire, vient de présenter ses excuses à M. Hollande qu'elle avait jugé un peu court pour être Président. Il est vrai qu'il ne semble pas être impliqué personnellement par quelque affaire, pas encore poursuivi par la justice, condition indispensable pour devenir Président en Chiraquie comme au Sarkostan.
L’Algérie refuse de servir de cimetière aux citoyens français ! Ah ba, v’là aut’chose ! Le Mohamed Merah devra rester au Sarkostan. Na ! Pas de ça chez nous. Des tueurs, des tués, des martyrs, des salauds et des héros, on en a notre comptant ! Celui-là, c’est un produit made in France, revu et corrigé par le Pakistan, l’Afghanistan, Israël, et je ne sais plus quoi encore, gardez-le ! Même qu’on se demande où il avait les sous pour se payer ses billets d’avion. Bon, je n’ai rien dit.
A Beauvoir en Lyons, charmante petite commune du pays de Bray, en bordure d’une des plus belles hêtraies de France, où il fait bon vivre, des ados jouent aux voyous, cambriolent, prennent peur, rapport à l’un des leurs et le tuent, et le brûlent, comme dans les films. Un vrai thriller !
Il y a des fermes, des maisons pimpantes. On est entre Rouen et Gournay. On s’y emmerde pendant que les parents tondent les pelouses et jouent les Petit Trianon. On est à quelques portées d'arquebuse de Ry, le Yonville de "Madame Bovary". Tout cela n'est que du bovarysme revu et corrigé par les séries télévisées et Hollywood.
On y a les jetons plus qu’ailleurs, d’autant qu’il n’y a guère de français de couleur, des mêmes pas « à l’apparence maghrébine » pour reprendre la dernière trouvaille linguistique de notre Epoustouflant Président des Riches, notre EPR que le monde ne nous envie pas !
Alors, je ne vous dis pas l’émotion ! Les motions suivront. Peut-être qu’en utilisant les fûts des hêtres pour supporter des caméras de surveillance on aurait évité le « drame ».
Y aura-t-il, minute de silence et culpabilisation des enfants ?
Shakespeare aux champs.
Non ! La folie ordinaire de la vie contemporaine au Sarkostan. C’est tout.
Comme dans les forêts prochaines et profondes, tout cela possède des odeurs de décomposition, de pourriture, d’humus en formation.
C’est sur cette putréfaction que va germer la France de demain si le peuple daigne croire à nouveau en lui et reprendre ses responsabilités, sans sauveur, sans « protecteur », sans messie, sans tambours et sans trompettes.
En résistant, nom de dieu !