Je suis indigné des propos du chef de l’Etat.
Il n’a plus sa carte au PS qu’il ignore, à juste raison dans la mesure où les élucubrations solfériniennes du Harlem sans Désir ne sont que vacuités, rumeurs, mensonges ou accusations, contre Mélenchon par exemple.
Il y a des écologistes dans son gouvernement ? Ah ? Il semblerait qu’il n’en ait que faire.
Il n’a été élu que grâce aux voix qui s’étaient portées au premier tour sur le seul candidat de gauche, celui du Front de Gauche. Rien à cirer. Ils n’existent pas.
L’ancien secrétaire du PS est désormais à la une des journaux de la planète aux côtés des grands de ce monde. « Y a d’la joie ! »
En ces temps de mutation de la société mondialisée, on aurait aimé qu’à la tête de l’Etat, on eût un Chef, un Dirigeant, un Rassembleur, un Visionnaire, un Symbole de la modernité, on n’a qu’un fondé de pouvoir du patronat, estampillé HEC, ENA, au service des intérêts de la finance et toutou de Poméranie d’Angela Merkel, ci-devant capitaine Fracasse au Mali, mais commandant de bord d’un pédalo, nommé Titanic II.
http://www.mediapart.fr/journal/france/280313/francois-hollande-les-adieux-la-gauche
Bon ! Il est facile de se gausser d’un gugusse qui a épuisé en dix mois, ce que d’autres ont mis cinq ou quatorze ans à consommer. Facile et terriblement décevant quand on est un peu responsable de sa présence.
C’était, ou le Caïd de Neuilly la Crapuleuse et son gang, ou Flanby et sa cohorte de faux derches.
Avouons que le choix était cornélien, mais sans grandeur, sans alexandrins et sans honneur.
La démocratie monarchique relève de Labiche ou de Guitry plus que de Racine ou de Shakespeare.
Enfin, catastrophe suprême et preuve qu’il n’a rien compris à l’époque dans laquelle il sévit : « Ma priorité, c'est l'emploi. Mon cap, la croissance, je veux que la France connaisse une croissance. J'ai ce devoir de remettre de la croissance », a martelé le chef de l'État, déplorant la « croissance nulle ».
C’est un croyant, un fanatique, un intégriste de « la croissance infinie dans un monde fini ». Aucun sens de l’avenir, aucune connaissance sur les ressources de la planète, aucun souci pour les générations futures.
L’heure est à la décroissance. Nous avons dépassé le pic du pétrole. Les terres arables sont l’objectif nouveau de super profits pour les requins de la finance avec gains immédiats juteux et désertification, puis bouleversements climatiques annoncés.
Il n’a pas regardé « Planète à vendre » sur Arte, il n’a pas vu le documentaire sur Pierre Rabhi.
http://blogs.mediapart.fr/blog/max-angel/270313/le-capitalisme-mondialise-ou-la-disparition-programmee-de-l-humanite
Pas le temps !
Il fallait qu’il se préparât à son numéro d’illusionniste.
Ne devait-il pas hypnotiser les téléspectateurs à l’émission « Le plus grand Cabaret du Monde » ?
« Zout ! Y’ai encole laté, mon noumélo ! Hi, hi, à la plochaine fois ! »
Et pendant ce temps-là, l’extrême droite se multiplie, la droite amnésique se moque, et le peuple subit et souffre.
« Le spectacle continue ! »