Nulle solution en vue. Pas de cessez-le-feu !
Et même des citoyens israéliens des deux sexes, jeunes, adolescents qui s’attaquent aux rares convois de ravitaillement vers l’enfer de Gaza, en menaçant les conducteurs et en vidant sucre, farine, riz sur la chaussée.
Comme l’a analysé magistralement le psychiatre Gérard Haddad, on a affaire à des fous.
Le sionisme, comme l’islam extrémiste sont des « folies ». Comment arrête-t-on des fous qui ont le pouvoir, des armes, des blindés, des avions tandis que les autres ne possèdent que des Rockets, quelques drones, des engins anti-chars plus quelques obusiers ?
Pendant ce temps-là, les BRICS se sont rencontrés à Kazan. Ils sont rejoints par des dizaines d’autres pays et représentent désormais la moitié de la population mondiale.
Certes, leurs chefs d’état sont déclarés « dictateurs », mais ils me semblent bien raisonnables. Même si, avec notre hypocrisie d’occidentaux chrétiens, nous leur reprochons, l’envahissement partiel de l’Ukraine, jadis à l’origine de la Russie, la mise au pas des ouïgours, mais qui ne devrait pas déplaire aux islamophobes occidentaux, ou aux envahisseurs de l’Irak, de la Libye et autres îles. Le nationalisme de M. Narodi s’est même entendu avec celui de M. Xi Jin Ping sur leurs frontières communes, objets de tant de menaces de part et d’autre.
Nous, nous constatons la folie de nos chefs d’état, avec un Macron qui a ruiné le pays mais enrichit les ultra-riches auxquels il ne faut pas trop toucher pour renflouer nos finances.
La campagne électorale états-unienne relève du cirque avec « l’agent orange » qui délire, et a déjà tout préparé pour contester les résultats s’ils étaient contraires à son désir.
La pseudo-démocratie américaine est en danger. Quant à Mme Kamala Harris, elle ménage un peu trop Israël comme l’a fait « génocide Joe », ce qui risque de lui coûter cher. A elle et aux états-uniens, donc aussi à nous européo-ricains.
En Europe, à Bruxelles, on vient de nommer un commissaire chargé de l’armement, alors qu’il n’y a pas d’armée européenne, et que les parlements des différents pays n’ont point été consultés. Aucun traité n’autorise la mise en place d’un tel gugusse.
Mais, sans doute, que les citoyens sont jugés indignes de choisir quel avenir ils désirent. Le secteur militaro-industriel fait la loi. Et c’est ainsi que l’on se prépare à cette IVe guerre mondiale déjà bien entamée, comme nous le prouvent les actualités. (La IIIe a été la guerre froide)
En fait, afin que la haute bourgeoisie conserve ses privilèges, il faut que tout demeure en l’état. D’où notre propension à vivre dans le déni.
La guerre ? C’est parfois bon pour les affaires.
La lutte contre le réchauffement climatique ? Une horreur pour les agriculteurs, les marchands de voitures et les compagnies de transport aérien et maritime.
Alors, les inondations toujours plus catastrophiques, les cyclones plus violents, l’eau potable plus rare, les sécheresses plus intenses, les espèces animales et végétales en disparition ? Bof ! C’est le prix à payer pour que les actionnaires soient satisfaits.
Il n’y a que ça qui compte ! Pas question de freiner !
Nous fonçons dans le mur de la disparition prématurée de l’espèce animale humaine qui est en train de détruire le satellite sur laquelle elle grouille. Ça ne concernera que les générations futures.
Dans la religion universelle contemporaine, seul le dogme de « la croissance infinie dans un monde fini » est sacré. Et tout sera fait pour qu’il perdure quel qu’en soit le coût.
Gare au moment où les nouvelles générations vont se réveiller ! Elles commencent déjà. Mais, ce n’est pas pour rien que les milliardaires sont prêts à perdre de l’argent dans les médias. Dur d’opposer une parole contraire à la doxa. Très dur !
Ceux qui osent se font fusiller à coups de mots passe-partout : anti-sémite = anti-sioniste, wokiste = humaniste égalitariste, islamo-gauchiste = progressiste républicain laïc, terroriste = toute personne s’opposant à la dictature du capital.
Quant à communiste, marxiste, progressiste, écologiste, des « gros mots » qui condamnent illico ceux qui les prononcent ou s’en revendiquent. Pas de contre-pouvoir réel possible. Pas de dialogue ou de controverse. On a reculé par rapport au Moyen-Âge et à la Renaissance. Alors, que dire du Siècle de Lumières dont on éteint inexorablement les quelques avancées et valeurs.
Voir l’acharnement des élus de droite pour piétiner notre si belle devise républicaine inscrite au fronton de nos mairies : Liberté, Egalité, Fraternité.
Droite magistralement représentée par un Retaillaud, chouan anti-républicain, ou Marine Le Pen, de la Maison Le Pen & Filles, qui piaffe de remporter la prochaine présidentielle avec l’onction de la bourgeoisie, moyenne, haute et même très haute au détriment des petites gens auxquelles elle ment.
Merci à M. Bolloré, très proche de l’Opus Dei, qui a mis Zemmour sur orbite, le cinglé du « grand remplacement » qui n’a pas encore compris que cette expression ne peut que désigner des « extra-terrestres » puisque tout être humain est un « terrien ». Donc, partout chez lui.
Oui mais… la peur de « l’étrange étranger » permet, comme le juif de jadis, d’être accusé de tous les maux produits par la caste capitaliste au pouvoir. Un vrai bonheur ces migrants !
Sauf que sans eux… on vivrait dans nos merdes ! Mais ça ! Pas question de le reconnaître pour ces voyous de l’extrême-centre, de droite et d’extrême-droite.
Il faut passer de l'indignation à la construction d'un autre monde. Et c'est possible. Encore faut-il le vouloir.