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Vieux lucide, donc sans illusions, mais toujours pas encore sans espoir quoi qu'il écrive.

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Billet de blog 31 décembre 2024

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Résistance

Le « pyrénéen » est allé faire des promesses aux mahorais qui ont bien compris que ce n’étaient que des promesses. Elizabeth Borne interpellée poliment par deux enseignants, n’a pas su leur répondre autrement que la bouche en sciure et, coincée par les deux hommes qui demandaient autre chose que de la langue de bois, elle leur a tourné le dos en rompant-là ! Non, mais !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les années passent et le gouffre s’approfondit entre les plus riches, les nantis, et le peuple dit « souverain ».

On a même eu droit, dans le Monde, a une chronique de Françoise Fressoz, demandant au PS de quitter la Gauche (LFI et les Verts), qualifiée d’extrême, pour que le gouvernement puisse gouverner, comme si c’était la faute de ces « extrêmes » majoritairement élus par les français qui étaient responsables de l’hubris de l’extrême centre macronard, cause de ce pataquès. 

C’est fou comme ces « sachants » piétinent les règles du jeu de la Constitution. « La souveraineté nationale appartient au peuple français ».

Un Président élu par ce peuple n’a de compte à rendre qu’à ces électeurs. Quand ceux-ci le désavouent, il est de son devoir de démissionner puisqu’il détient son siège du « souverain peuple ». Point final. Ce qu’avait fait le président De Gaulle, initiateur de la Ve République.

Mais ça ! La bourgeoisie en place n’en veut pas. C’est elle et elle seule qui se considère digne de diriger. Et surtout, contre le peuple qu’elle méprise et exploite en toute mauvaise conscience.

La dette, la dette, la dette !

Elle repose essentiellement sur un manque de rentrée d’argent dû aux exonérations fiscales dont bénéficient les plus riches, soit les détenteurs de capitaux. Taux de fiscalité proportionnellement inférieur à ceux que paient les bas revenus et les couches moyennes, plus évasion fiscale vaguement récupérée mais piano, piano.

Or, pas question de récupérer ces milliards pour éponger la dette, qui ne sera prise que sur les gueux et en privatisant les services publiques. Ce qui aggravera le quotidien des plus fragiles.

C’est dans l’air du temps. Ce serait moderne. C’est ce que va faire Trump, c’est ce à quoi joue Javier Milei en Argentine, faisant exploser le nombre d’argentins vivant en dessous du seuil de pauvreté.

C’est la guerre éternelle des riches contre les pauvres, cette fameuse lutte des classes que l’on a réussi à effacer du vocabulaire des économistes et folliculaires de tous poils.

Toute approche marxienne constitue une faute de goût. Du « Capital » faisons table rase. Être dans le temps présent, c’est être nihiliste : plus de gauche, plus de droite. Soit, un boulgui boulga confusionniste qui embrouille les cerveaux y compris des « sachants » qui montrent l’exemple en nous prouvant qu’ils ne savent plus trop où ils errent.

Cela fait le bonheur des rentiers, des actionnaires, des milliardaires qui, eux, savent très bien s’enrichir quand la majorité se sent menacée dans son quotidien, son emploi, son salaire, sa santé et songe à l’avenir de ses enfants dont pas mal savent déjà qu’ils n’ont guère d’avenir heureux.

Quant au sort qui attend les générations futures, tous les profiteurs de haut rang, s’en contrefichent royalement. Place à l’agriculture industrielle, aux rendements maxima, au recours aux intrants les plus dommageables pour la Nature, les animaux et les humains, du moment que ça rapporte.

L’écologie, on en parle. Comme disait Greta Thunberg : « Blablabla ! ». Mais quand il s’agit de prendre des décisions sérieuses… c’est le vide, le gag, la folie.

En quelques mois, les centrales nucléaires qui sont une énergie encore plus sale que les autres énergies, dans la mesure où ses déchets ultimes menacent les générations futures pour quelques siècles, a été repeinte en vert. « L’avenir est à l’électricité ! » Bientôt, même si l’on sait que c’est impossible, il faudrait que toutes les bagnoles soient électriques.

Pas assez de matières premières pour fabriquer et renouveler les batteries ? On ne veut pas le savoir. Car, dans cette époque nihiliste au bord du chaos, le déni est de rigueur.

Les conséquences du dogme de « croissance infinie dans un monde fini » sont le réchauffement climatique, l’augmentation de la violence des orages, cyclones et autres typhons, l’aridité gagnant du terrain en remontant vers le nord en ce concerne l’hémisphère nord, sécheresses, puis inondations violentes emportant les terres arables et poussant les humains à fuir des régions de la planète devenues invivables. Oui ! Et alors ? Pas question de voir arriver ces migrants. Les terriens ne sont pas tous chez eux sur Terre.

L’IA va trouver les solutions. Soit une foi de charbonnier dans les technologies nouvelles, pratiquée par des humains dont la morale n’a guère évolué depuis l’Antiquité, à preuve :

- les religions semblent renaître en dépit des progrès d’un athéisme mal digéré,

- « si vis pacem para bellum »,

- les évangéliques, les ultra-catho, les fous d’Allah et les fous de IWHW Adonaï s’unissent contre les femmes qui osent exiger toute leur place dans le monde, et contre les LGBTQ+, considérés par ces rectificateurs de la Création comme des malades menaçant leurs « valeurs ».

Quelles valeurs ?

Sûrement pas la fraternité, puisqu’ils se haïssent entre eux et encore moins la liberté, pas plus que la laïcité. Restent, le respect de la vie prénatale, "non à l’IVG", mais rien contre la peine de mort, les guerres, les génocides selon le principe de « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! » Et c’est ainsi que trois à quatre générations après l’industrialisation de la mort par les nazis, leurs descendants se baugent dans le génocide des palestiniens qualifiés des mêmes horribles comparaisons usitées par les nazis à l’égard des juifs : rats, vermine, parasites, à éliminer.

Le tout avec la complicité de l’Occident dont Israël est la tête de pont au M-O pour surveiller de près les états de la région, souvent producteurs de pétrole et de gaz.

La passivité des masses occidentales, liée à la lâcheté intéressée des dictatures arabes font de la majorité des êtres humains des assassins. « Nous sommes tous des assassins ».

Et cela, je ne le pardonnerai jamais à ceux qui prétendent nous gouverner.

Or, des solutions à tous ces problèmes existent. Mais ils passent par une remise en question des schémas de pensée mis en place par l’Ecole de Chicago au lendemain de la deuxième guerre mondiale et qui pollue tous les esprits, y compris et d’abord, un bon nombre de ceux qui sont chargés de former les élites de la Nation, en ce qui nous concerne.

L’unique religion commune aux différents régimes en place, c’est celle de l’argent-dieu et de la consommation effrénée qui font croire à tous que vivre c’est d’abord acquérir toujours plus de biens, de renouveler sans cesse ce que l’on possède déjà, même quand ces objets sont encore en bon état.

Le système mondialisé et financiarisé refuse de considérer notre planète comme n’étant qu’un petit satellite d’un petit soleil perdu dans un univers en expansion et constitué de milliards de galaxies qui s’éloignent les unes des autres.

Nous sommes le résultat d’un véritable « miracle » et en même temps la pire des espèces animales, dans la mesure où notre avidité infinie nous entraîne à épuiser les soutes de notre satellite et détruire notre biotope : pollutions de l’air, des océans, des terres, de l’eau potable. Des milliers d’espèces animales ont déjà disparu et notre hyper-activité, nos guerres, notre croissance démographique se poursuivent comme si nous avions oublié que nous aussi, nous sommes une espèce animale et que notre manière de vivre nous menace.

Mais après nous le Déluge ! Tel est l’état d’esprit dominant de ceux qui nous gouvernent en faisant reporter leurs erreurs sur ceux qui en sont les victimes.

Ce soir, comme d’habitude, le Président de la République viendra présenter ses vœux à la Nation. « Blablabla ».

Le plus beau cadeau qu’il pourrait nous offrir, c’est sa démission.

A nous d’imaginer et de tout faire pour mettre en place un autre monde. Rude tâche, mais indispensable et possible. Encore faut-il en avoir la volonté. 

Et pour cela, il faut résister à la propagande déversée par les médias. Douter, réfléchir.

Résister, c'est vivre !

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