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Billet de blog 19 juillet 2023

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Les défis de la décroissance

La décroissance est à la fois inéluctable (car une croissance infinie dans un monde fini est impossible) et "imposssible" (car contraire à une nécéssité de nature thermodynamique). A la lumière de ce paradoxe nous envisageons les conditions d'une transition vers un monde post-croissance, en pointant le rôle fondamental de la quantité d'énergie injectée dans les sociétés.

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Les limites et les conséquences délétères de la croissance sont pointées au moins depuis une cinquantaine d’années. Corrélativement, dans l’imaginaire d’une frange très minoritaire, mais en expansion, se développe le paradigme de la décroissance. Celle-ci, inéluctable à terme en raison de l’épuisement des ressources, est désirable à brève échéance pour éviter, ou  tout au moins atténuer, les désastres écologiques. On trouvera dans l’ouvrage de l’économiste Timothée Parrique 1 une revue détaillée de l’histoire et des thèses du mouvement de la décroissance. La décroissance c’est la baisse de la consommation et de la production de manière à réduire l’impact des humains sur le système Terre. La baisse du PIB n’est pas un objectif en soi, mais en serait une conséquence collatérale. Les penseurs de la décroissance décrivent un monde nouveau fondé sur la sobriété, un modèle « d’abondance frugale », un monde de convivialité et d’entraide. Ils convergent vers un faisceau de mesures portées par un véritable projet de société. Ces mesures seraient prises dans le cadre d’un plan élaboré démocratiquement, sous l’autorité d’un état démocratique. Perspectives optimistes d’un avenir désirable. Cependant L’histoire est riche de projets de nouveaux mondes idylliques, qui se sont révélés être des chimères dérisoires et ont conduit à des dérives cauchemardesques. Tel fut notamment le rêve communiste d’une société sans classe, où chacun devait recevoir selon ses besoins et où les conflits auraient disparus.

Dans le but d’éviter des déceptions futures, et au risque de passer pour un rabat-joie, je pense utile d’ouvrir un débat sur les obstacles qu’un projet de décroissance aura à affronter. Loin de vouloir démotiver le mouvement écolo-décroissantiste il s’agit de renforcer ses assises. La prise de conscience des difficultés ne doit pas déboucher sur le découragement mais sur une émulation créative. Il faut, comme le disait Gramsci, « au pessimisme de l’intelligence allier l’optimisme de la volonté ».

Un contexte défavorable

Il faut bien reconnaître que le contexte politique et géopolitique est actuellement très défavorable.  Nous assistons à une montée générale de la droite et de l’extrême droite, qui amplifient leur emprise idéologique. Des états de plus en plus nombreux basculent dans l’autoritarisme réactionnaire. Les prises de conscience écologistes, motivées essentiellement par le dérèglement climatique, s’élargissent, mais demeurent superficielles. Après la pause du Covid la société de consommation a repris sa course effrénée au « toujours plus ». Nombre de citoyens, pour « préserver la planète », ne tirent plus la chasse d’eau qu’une fois sur deux, et peut-être mangent bio, mais s'apprêtent à prendre l’avion pour leurs prochaines vacances. Notons que 40 % des voitures neuves sont des SUV. Les USA ont réintégré les accords de Paris avec le président Biden, mais ce dernier a donné son accord pour un grand projet pétrolier dans le Nord-Est de l’Alaska, qui s’annonce dévastateur pour le climat et la  biodiversité. Autant d’exemples que l’on pourrait multiplier et qui montrent que dans leur grande majorité les sociétés ne sont pas prêtes à renoncer à leur mode de vie actuel. Face à cette réalité le green washing est un paravent qui sert à maintenir une bonne conscience.

On peut établir une liste non exhaustive des difficultés qu’une politique de décroissance aurait à affronter : résistance économique des industries et entreprises défendant leurs profits, impact négatif sur l’emploi et ses conséquences sociales, résistance des individus attachés à la société de consommation, faibles rentrées fiscales compromettant une politique de services publics, concurrence internationale favorisant les pays restant dans une logique de croissance…

Mon propos est de tenter de dégager des causes profondes qui seraient sous-jacentes aux obstacles à la décroissance. L’objectif est d’identifier les protagonistes, de manière à bien cibler l’adversité. Ce qui nous conduira d’une part à considérer le rôle de l’énergie, et d’autre part à remonter aux origines de la croissance.

Le rôle de l’énergie

Une vérité indéniable peut être énoncée : rien ne serait possible sans énergie. Sans énergie tout s’arrête, aucune activité ne peut fonctionner. L’énergie est à la base de tout mouvement, de tout devenir, de toute vie, de toute réalité.

La quantité d’énergie injectée dans une société humaine est le déterminant majeur de son mode de fonctionnement économique et de ses structures sociales. Ainsi le passage des économies agraires-féodales au capitalisme a résulté de l’injection d’une formidable quantité de richesses-énergie dans les sociétés occidentales (avec le commerce des épices, du coton, celui des esclaves, le pillage des Amériques, la captation des patrimoines asiatiques, puis l’apport des énergies fossiles…). Une transition de modèle économique à partir d’un certain seuil de flux énergétique que l’on peut décrire comme une transition de phase au sens de la Physique.

Grâce à l’énergie extrahumaine, principalement les énergies fossiles, le nombre d’humains a été multiplié par 1000 depuis l’époque des chasseurs-cueilleurs et, en moyenne, chacun d’entre eux dispose de 200 esclaves mécaniques. Mais cette extraordinaire expansion de l’espèce humaine s’est faite au détriment des équilibres planétaires. Il faut se rendre à l’évidence que, après nous avoir fait prospérer et nous multiplier, l’énergie est devenue l’élément toxique fondamental. Il est clair que l’agent essentiel de cette empreinte de l’homme sur le système Terre, que l’on a nommée « anthropocène », est l’énergie, et plus précisément les énergies extrahumaines qui ont été insufflées dans la boîte Humanité depuis les chasseurs-cueilleurs. Le rôle des énergies fossiles, responsables des gaz à effet de serre et donc du réchauffement climatique,  est pointé du doigt, avec l’espoir de pouvoir développer des « énergies vertes » alternatives (sans gaz à effet de serre). Il faut cependant souligner que le dérèglement climatique n’est qu’un effet délétère parmi bien d’autres : affaissement de la biodiversité, artificialisation et stérilisation des sols, acidification des océans, pollutions de toutes sortes…, autant de fléaux qui ne pourraient advenir sans dissipation d’énergie, qu’elle soit « verte » ou «brune ». Si l’on veut « sauver la planète » (expression mobilisatrice mais inadéquate car la planète survivra à l‘anthropocène. Elle en a vu d’autres !) , il faut bien sûr s’attaquer aux énergies fossiles, mais il faut admettre que ce sont toutes les énergies extrahumaines qui sont nocives. L’énergie c’est comme le vin : «  un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts ». Dans un combat il est essentiel de pouvoir désigner l’adversaire. Pour paraphraser un ancien président de la République (« mon ennemi c’est la finance ») on peut dire «notre ennemi c’est l’énergie » (en impliquant évidemment tous ses circuits, lobbys et agents complices à tous les niveaux). La décroissance sera avant tout une décroissance de l’énergie.

Aux origines de la croissance

Le dogme de la croissance est omniprésent dans nos sociétés, de l’obsession gouvernementale d’augmenter le PIB, au désir des entreprises d’accroitre leur chiffre d’affaires et leur part de marché, jusqu’aux particuliers tendus vers l’amélioration de leur niveau de vie. Nous avons l’impression que tout, autour de nous, est aspiré dans un courant d’activités frénétiques. D’où vient cette soif omniprésente de toujours plus de vitesse, de technologie, d’informations, de consommation, de profit… ?

Il est de fait que, depuis le Big-Bang, l’Univers évolue vers des structures de plus en plus complexes, et de plus en plus rapidement. On peut voir le phénomène de croissance comme la manifestation d’une évolution cosmique universelle. Avec l’apparition du vivant le processus s’est encore accéléré et il reflète plus spécifiquement la propension à la  croissance telle que nous la vivons.  On peut peut-être faire remonter son origine à l’apparition du mécanisme de réplication moléculaire, qui fut une étape essentielle vers l’avènement des premières cellules vivantes. Avec ce processus autocatalytique la matière organique s’est trouvée engagée dans une formidable course à la croissance exponentielle. Suite à une série d'étapes émergentes le monde du vivant s’est développé irrésistiblement et des myriades d’espèces recouvrent la planète. Cette expansion fulgurante a été affutée et guidée par la sélection darwinienne. On peut la voir comme « l’élan vital », introduit par Bergson en tant que principe philosophique. Elle peut être vue également comme un phénomène physique fondé sur la Thermodynamique 2. Le deuxième principe de la Thermodynamique impose que l’entropie globale ne peut que croitre ; ce qui nous conduirait vers un monde uniforme, où tout écart, toute originalité, aurait disparu. Un désert plat, monotone et sans vie. Cependant des pas de côté sont possibles dans les systèmes ouverts (échangeant de l’énergie avec l’extérieur), tels que la Terre qui reçoit continûment un flux d’énergie solaire. Une baisse locale de l’entropie (création d’ordre) peut advenir. Il en est ainsi dans les « structures dissipatives », ainsi nommées par le physicien belge Ilya Prigogine. La baisse locale d’entropie (néguentropie) doit être compensée par une dissipation d’énergie accrue qui augmentera la production d’entropie globale (et ainsi le second principe est satisfait). La propension à la croissance dans les structures dissipatives résulte de l’astreinte à maximiser la dissipation d’énergie de manière à compenser par une création accrue d’entropie l’ordre local généré dans la structure. Nous nommerons principe entropique ce cadre directif.  Les organismes vivants sont de telles structures, avec en plus la faculté de se multiplier par réplication et d’évoluer de génération en génération, guidées par la sélection naturelle. Elles puisent dans l’environnement l’énergie nécessaire à leur métabolisme pour se maintenir en vie et assurer leur reproduction. Elles croissent jusqu’aux limites imposées par l’épuisement des ressources disponibles ou la compétition avec d’autres espèces. Les espèces animales se multiplient jusqu’à ce que l’énergie disponible dans leur environnement ne soit plus suffisante pour alimenter leur métabolisme. Seule l’espèce humaine a trouvé le moyen de contourner cette limitation. En soutirant de l’énergie extrahumaine à l’environnement, c’est-à-dire de l’énergie qui n’est pas générée par le métabolisme humain, les frontières de l’expansion humaine ont explosé.

Le principe entropique a fait prévaloir une organisation des sociétés humaines en économie capitaliste. La robustesse du capitalisme s’explique par le fait que ce système s’avère être le plus apte à dissiper de l’énergie et produire de l’entropie. Il est de ce fait aussi le plus efficace pour entretenir la croissance. Mais l’expansion humaine, portée par la croissance capitaliste et nourrie par les énergies extrahumaines, majoritairement les énergies fossiles, ne survivra pas à l’épuisement des sources d’énergie. Une autre manière de dire qu’une croissance infinie dans un monde fini est impossible.

Sera-t-il possible d’arrêter cette course infernale avant d’inéluctables désastres écologiques et humains ? Tels sont les défis du mouvement de la décroissance. La « bataille du siècle », selon le titre du livre de Jon Palais (les liens qui libèrent) peut se résumer en une opposition entre les lobbys productivistes, qui tiennent à maintenir un toujours plus de dissipation d’énergie, et les partisans de sa décrue, soucieux des équilibres planétaires et de l’avenir des générations futures.  Un affrontement entre les serviteurs dociles du principe entropique et ses contestataires.

Résister au principe entropique

Si les fondements de la croissance sont de nature thermodynamique est-il possible de s’y opposer ?

Les lois de la Thermodynamique donnent une orientation à l’évolution du monde, tout comme la gravité exerce une force d’attraction qui tend à plaquer au sol les objets terrestres. Cependant il y a des oiseaux qui planent dans les airs, et nous pouvons défier la pesanteur avec les avions, les montgolfières, et les parapentes. 

La décroissance serait à la fois inéluctable et « impossible » ! Elle est inéluctable pour des raisons liées à la Physique, puisqu’une croissance infinie dans un monde fini est impossible. Mais en même temps elle va à l’encontre de principes liés à la Thermodynamique. Là résident probablement les causes profondes et inconscientes de la réticence générale à envisager la décroissance. Une décroissance choisie serait une sorte de forfaiture, car elle violerait des lois naturelles. Un régime de décroissance correspondrait à une diminution de l’efficacité des sociétés humaines à dissiper l’énergie. Il s’écarterait donc du principe entropique. Une économie de décroissance aurait à déroger à l’optimisation thermodynamique qui régule les flux énergétiques. Une sorte de dissidence, source de difficultés qu’il faudra affronter.

Néanmoins la transition vers la décroissance de l’espèce humaine, comme de toute espèce qui atteint les limites de sa niche écologique, est inéluctable. L’objectif est de l’anticiper pour espérer la contrôler et l’adoucir. Timothée Parrique répond à 12 arguments que l’on pourrait opposer à une politique de décroissance. L’un d’eux, qu’il écarte rapidement, est que la décroissance serait contre nature. Effectivement, en un certain sens, la décroissance serait contre nature car elle va à l’encontre de lois naturelles. Mais admettre cette "nature contre  nature" de la décroissance n'est pas une raison pour réfuter sa nécessité. De même les vaccins ne sont pas naturels. Faut-il pour autant s’y opposer ?

De fait, la résistance au principe entropique est générale et quotidienne. Ainsi la pratique de la contraception, en limitant les naissances et donc la croissance de l’espèce humaine, est une entrave au principe entropique. Il en est de même du fait de soigner les personnes handicapées et les retraités, des individus qui ne participent pas, ou peu, à l’augmentation de l’entropie. En luttant contre le report de l’âge de la retraite, les salariés s’opposent au principe entropique. Il est remarquable que la plupart des avancées sociales et sociétales, c’est-à-dire vers plus de bien-être humain, aient été obtenues par des luttes contre le principe entropique. Ainsi furent menées les luttes syndicales des XIXe et XXe siècles contre le travail des enfants, pour la diminution de la durée du travail, puis pour des congés payés. Toutes ces améliorations des conditions de vie ont été acquises au détriment d’une production d’un maximum d’entropie. Il faut bien sûr reconnaître que le principe entropique, à la base de ce qu’on nomme habituellement le « progrès », a permis de remarquables améliorations des conditions de vie. Cependant, il est vrai aussi que « les dégâts du progrès » sont devenus une réalité et sont pointés depuis une cinquantaine d’années.

L’aptitude à résister au principe entropique est peut-être une caractéristique de notre espèce. Aujourd’hui, le combat des écologistes contre le saccage productiviste de la planète s’inscrit dans cette lignée de résistance au principe entropique. La « nouvelle classe écologique », telle que la définissent Bruno Latour et Nikolaj Schultz , prolonge la lutte de la classe prolétarienne pour la défense du bien-être humain. Ces deux classes sont bien sûr fort différentes, mais elles ont un ennemi commun : les profiteurs du toujours plus de production-consommation, c’est-à-dire de l’augmentation sans fin de l’entropie du monde, avec ses conséquences désastreuses. La classe des prolétaires rêvait d’un paradis sur Terre pour les générations futures, les écologistes espèrent leur éviter un enfer sur Terre.

La résistance au principe entropique prend aujourd’hui des formes multiples. L’Economie Sociale et Solidaire tend à soustraire des domaines à la logique du marché. Des communautés expérimentent d’autres rapports sociaux dans les ZAD. Dans des territoires autonomes des groupes se réapproprient la terre.  Des communes alternatives récusent le capitalisme marchand. Des îlots se constituent où la dynamique sociale ne repose plus sur la recherche du profit et le toujours plus, mais sur la solidarité, la culture, les liens sociaux.

Percoler plutôt que collapser 

Dès lors le problème est le suivant : Est-il possible que ces îlots s’étendent suffisamment en nombre et en taille de manière à percoler et former un continent d’économie post-croissance ? Il s’agirait d’une transition civilisationnelle s’apparentant à une transition de phase. Il faut reconnaître qu’une telle transition semble aujourd’hui peu vraisemblable. Cependant, comme il a été rappelé plus haut, les structures économiques et sociales sont largement influencées par le niveau d’énergie injectée dans la société. Or nous baignons dans une société gavée en énergie et cette situation ne durera pas indéfiniment.

Dans un contexte d’énergie abondante les sociétés qui produisent beaucoup d’entropie et donc dissipent beaucoup d’énergie ont un avantage certain. C’est ainsi que l’Angleterre, première nation à extraire du charbon, et donc à profiter des énergies fossiles, a été la première puissance mondiale au XIX ème siècle. Les États-Unis l’ont supplantée  depuis le XX ème grâce à leurs puits de pétrole. Une nation qui limiterait son accession à l’énergie prendrait le risque d’être distancée,  voire vassalisée, par les autres. (Peut-on citer des pays qui auraient renoncé volontairement à des sources d’énergie ?)

Par contre dans une situation de déplétion énergétique, où les citoyens seraient contraints d’utiliser de moins en moins d’énergie, les conséquences seraient tout autres. Ce sont les sociétés qui auront anticipé les restrictions d’énergie qui auront un avantage évolutif.  Elles pourront se montrer résiliantes alors que les autres auront à affronter des crises économiques et sociales majeures pouvant conduire à des effondrements. L’intensité du flux énergétique traversant la société est le paramètre déterminant. On a évoqué qu’une transition vers une économie capitaliste s’était opérée au-dessus d’un certain seuil de ce flux. On peut prévoir que dans une situation de flux décroissant une autre transition devrait avoir lieu. Une transition vers un état où la course à la dissipation d’énergie n’est plus une nécessité. On peut penser qu’avec la baisse du niveau d’énergie la percolation des îlots post-croissance interviendra spontanément. De même qu’avec une baisse suffisante du niveau de la mer les îles finissent par se rejoindre.

La baisse du niveau d’énergie dans la boîte Humanité est inéluctable à terme. Cependant les scénarios de cette issue sont divers, de l’épuisement des ressources (fossiles, uranium, métaux nécessaires aux énergies renouvelables) à la sobriété énergétique volontaire, en passant par toute une série de crises et cataclysmes : effondrement économique, guerre mondiale, catastrophe planétaire…L’avenir nous réserve peut-être un mix de ces différents scénarios. Mais, quoiqu’il en soit, l’attitude lucide et responsable devrait être d’anticiper la décroissance énergétique.

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1. Timothée Perrique, Ralentir ou Périr, Seuil

2. Maxime Nechtschein, Aux Origines de la Croissance et du Toujours Plus, l'Harmattan

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