Mehdi ALLAL (avatar)

Mehdi ALLAL

Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)

Abonné·e de Mediapart

266 Billets

1 Éditions

Billet de blog 1 novembre 2024

Mehdi ALLAL (avatar)

Mehdi ALLAL

Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)

Abonné·e de Mediapart

L’allocution comme levier de lutte contre les discriminations multifactorielles

A Marie, qui m'a suggéré ce critère d'exclusion... complétant l'apparence, l'origine, l'appellation, la vulnérabilité, la dépendance, les choix personnels, tels la croyance religieuse, l'opinion politique, syndicale... simplifiant le combat contre les facteurs non frelatés, discriminant les plus faibles, les plus frêles, qu'ils soient pâles, foncés ou frisés ! Pour la fête de la Toussaint !

Mehdi ALLAL (avatar)

Mehdi ALLAL

Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’allocution comme levier de lutte contre les discriminations multifactorielles, pour faire lever les foules, et simplifier les "foulées" les envolées ou les valeurs verbales en Algérie, aux Etats-Unis et en France, notamment au sein des lignages diasporiques, par un alignement sous le signe de la fraternité, à l'appel du signal de la nation rassemblée ou dont l'assemblage doit être significatif et non le reflet d'un mécano, de la tenue d'inadmissibles propos, le fait de jouer au loto, dans un casino ou de tenir compte de son signe astro, de la fin de l'auto, d'une promo, d'une démo,, la fin de vie d'une photo, voir de l'euro ou d'un ch'ti gros qui a les crocs, grâce à un retour aux sports comme le judo, pleins de râteaux, des "sextos" et des lolos, des trémolos dans la voix, des potos, un peu de gâteau et des nuits de longs poteaux, précédées d'apéros à gogo et sans mythos, à l'heure des pros, avec des bros, des pectoraux et des pintes de bière... depuis les châteaux jusqu'aux F2 et les studieux studios, du B2O ou la Fouine dans les oreilles, renvoyés dos à dos, do-ré-sol-fa-mi-ré-do, entonnés par les crados à l'assaut des tantôt vagues tantôt braque, dont le conso est réglo ; grâce à la liberté des crapauds et des oiseaux...

A Marie Anna Taffoureau, Nono, Lila, Nuno Mendes, Pascal Praud, Clément, Augustin dit "Marcel", Marvel, Marseille, Camille & Pedro, Ugo, Hugo, Ludo, Renaud, Bruno Retailleau et Tahar Rahim, incarnant le personnage et la personnalité de Charles Aznavour, la légende du show-business et non mégalo, Zaho de Sagazan, Etienne Daho, "My own private Idaho" (avec Keanu Reeves)... ; Marie, une jeune franco-arménienne qui m'a suggéré ce critère d'exclusion, qui s'est toujours tenu à carreau... complétant l'apparence, l'origine, l'appellation, la vulnérabilité, la mobilité sociale ou socio-professionnelle, la dépendance, la santé, la jeunesse, les choix personnels, tels la croyance religieuse, l'opinion politique, syndicale... simplifiant le combat contre les facteurs non frelatés, discriminant les plus faibles, les plus frêles, qu'ils soient pâles, foncés ou frisés, rasés ou à la face poilue, quelle que soit leurs habits de tous les jours, leurs tournevis ou leurs marteaux ou leurs épais manteaux !

Pour la fête de la Toussaint et tous ceux, toutes celles partis trop tôt !

Les discriminations prennent des formes variées et s’appuient souvent sur des critères "visibles" ou "invisibles" tels que l’apparence physique, la race, le sexe ou la religion, la licence ou le licenciement, le patriotisme ou la lutte contre les différents antagonismes, hérétiques, ésotériques ou issus des formes économiques, des formalités administratives, des forces sociales ou des différends légitimes entre la gauche et la droite nationaliste, réaliste, mais optimiste et objective, en opposition à tous les idéaux idiots...

Pourtant, un critère méconnaissable et méconnu, mais tout aussi déterminant, est l’allocution : la façon de s’exprimer, les accents, les intonations et le choix des mots, le choc des insultes verbales, des discours verbeux ou de messages vocaux...

Ce critère reste largement sous-estimé dans la lutte contre les discriminations. L'inclusion de l’allocution dans cette lutte pourrait toutefois amener des changements profonds, en conformité avec le droit positif et les dynamiques de jurisprudence existantes, dont la complexité est facteur d'une grande nuisance face aux sots et aux escrocs, leurs écolos, leurs radicaux, leurs insoumis ou leurs cocos, soutenus de fait par une macronie en perdition, comme un perdreau...

La question de l’accent et de l’expression : un facteur de discrimination sociale, de nivellement par le haut

Des études sociolinguistiques ont montré que les accents ou les expressions toutes faites, surfaites, sans surface, influencent la perception que les individus ont les uns des autres, et ce, souvent de manière négative, la perception de la mise au pot, depuis les scouts jusqu'aux louveteaux, depuis les diverses taxes jusqu'aux légitimes impôts, depuis les chroniques ou les édito de Lucien de Rubempré jusqu'à Etienne Lousteau ("Illusions perdues" d'Honoré de Balzac, adapté au cinéma), toujours en trop.

Le sociologue Pierre Bourdieu, dans La Distinction, évoque comment la manière de parler devient un outil de différenciation sociale. Selon lui, « l’accent est un stigmate » qui tend à reproduire les hiérarchies culturelles en renforçant les frontières de classes, à l'instar du souhait, qui s'exprime inconsciemment, via les circonvolutions du Garde des Sceaux .

Les locuteurs d’accents régionaux, étrangers ou encore ceux ayant des habitudes de langage divergentes peuvent ainsi être perçus comme moins éduqués, moins compétents ou moins dignes de confiance. Ce stigmate de l’accent, souvent associé à des critères sociaux ou ethniques, devient un vecteur de discrimination multifactorielle,, classique de la part des titis parisiens dit les "parigots", comme pourrait les appeler la mécréante, menteuse et machiavélique Maire de Paris Anne Hidalgo...

En effet, pour certains employeurs, pour certaines entrepreneures, un « bon » langage – souvent celui qui correspond aux normes dominantes – est considéré comme un indicateur de professionnalisme ou de respectabilité, comme avec les politesses telles "de rien", "je t'en prie" ou "à bientôt" !

Cela conduit alors à exclure les individus qui ne maîtrisent pas les codes linguistiques ou les copieuses oraisons, non pas pour leurs compétences réelles mais pour la façon dont ils s’expriment. Cette exclusion touche notamment les personnes issues de milieux populaires, les immigrants, et les minorités régionales, depuis la Corse, la Vendée, la Bretagne, en Outremer, dont il faut cesser de mesurer les pourcentages, les taux. et les capitaux...

Allocution et politiques d'action positives : le besoin d'une communication inclusive, mais atypique et non marginale, d'une marmite, d'un marmiton et d'un mémo, de jouer au scrabble, aux yam's, aux Playmobil ou aux lego...

Introduire l’allocution comme un critère d’inclusion dans les politiques d’action positive implique de reconnaître l’expression orale comme un élément clé d’égalité des chances, un vecteur de la concrétisation des promesses et des mesures contenues dans le programme du Rassemblement national et ses fidèles "féodaux ou ses lointains "vassaux"...

Des démarches proactives pourraient inclure des formations à la diversité linguistique pour les recruteurs, la mise en place de critères de langage moins rigides dans les processus de sélection, ou encore l’encouragement d’un espace d’expression orale respectueux des particularités linguistiques, comme celles qui caractérisent l'argot, même prononcées avec la lenteur d'escargot, ou lorsqu'elles s'élaborent dans divers et variés moyens de s'intégrer comme les trains, les avions, les "cargaisons" ou les cargos...

La philosophe et linguiste Judith Butler rappelle dans Le Pouvoir des mots que « le langage façonne la réalité autant qu’il la reflète ». Cette idée souligne que le choix d’expressions valorisées dans un cadre professionnel ou social peut légitimer certaines personnes tout en marginalisant d’autres, malgré leur éloquence dans leur langue maternelle, leur élégance langagière, leur "parler" bien et beau.

Ainsi, une politique d’inclusion linguistique ne se contente pas d’éviter les locutions malvenues ou stéréotypées, mais favorise une tolérance accrue aux accents et aux registres variés, créant un environnement où chacun peut s'exprimer sans risque de discrimination, sans craindre les quolibets, les vannes, en bref sans "pisser dans un violon", sans effectuer un "coup d'épée dans l'eau".

Le cadre juridique : un socle pour légitimer la diversité linguistique expressive ou subliminale, dans la psyché ou chez les psychos

Sur le plan juridique, plusieurs décisions européennes et nationales appellent à lutter contre les discriminations linguistiques. La jurisprudence française en matière de discrimination s’appuie notamment sur l’article L. 1132-1 du Code du travail, qui prohibe toute distinction fondée sur l'origine ou l'apparence de l'individu, quelle que soit son inclinaison corporelle ou son paletot !

La Cour de cassation, dans plusieurs arrêts, a également reconnu le principe d’égalité de traitement et condamné des discriminations liées aux origines visibles ou perçues. Ces décisions montrent que la reconnaissance des discriminations linguistiques et culturelles peut s'inscrire dans le droit positif pour favoriser un langage plus inclusif et respectueux des diversités d’allocution, toutes équivalentes en atteignant une certaine maîtrise ou un certain niveau.

De plus, les normes européennes, notamment la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, prévoient des obligations relatives à l'égalité de traitement qui peuvent être interprétées pour inclure des mesures de tolérance linguistique et de respect de la diversité des accents, depuis Boulogne-sur-Mer jusqu'à Ajaccio, en passant par Toulouse ou les départements centraux...

Réflexions pour une culture multifactorielle, inventive, mémorielle et nationale, haletante et composée d'éléments non brutaux

Reconnaître l’allocution comme critère de lutte contre les discriminations multifactorielles appelle à une révision des standards et des pratiques en matière de communication. Les entreprises, les institutions publiques et les écoles pourraient être incitées à revoir leurs critères linguistiques pour mieux intégrer la diversité de langage et d’accent. En encourageant une vision où les compétences ne se limitent pas à l'apprentissage des langues minoritaires, selon les standards traditionnels, mais s’ouvrent aux réalités diverses de nos sociétés, nous construirions un modèle d’égalité plus juste et plus représentatif de la population, dont l'unité n'est cependant pas synonyme d'uniformisation, ni même d'uniformité, mais de négociations, par l'intermédiaire de différents réseaux ou de multiples canaux.

La mise en place d’un tel cadre pourrait reposer sur des recommandations de linguistes et sociologues. Le linguiste Louis-Jean Calvet explique dans Les Voix de la ville que « la discrimination linguistique est une des plus insidieuses, car elle porte sur l’élément même qui nous permet de nous exprimer ». Une approche législative et pédagogique serait alors nécessaire pour amorcer cette prise de conscience dans les politiques publiques, dont les chaînes d'information continue se font parfois, lorsque cela est de circonstance, le triste écho.

Conclusion : vers la promotion et contre la censure, les cris d'orfraie, depuis les usines à métaux jusqu'aux écoles, dans les préaux, en passant par les gares, les latrines ou le métro...

l’intégration de l’allocution dans les critères de lutte contre les discriminations multifactorielles est une démarche novatrice, bien que complexe. Elle exige une adaptation des mentalités et des pratiques juridiques, mais également un soutien institutionnel fort pour déployer des politiques d’action positive qui valorisent les différences linguistiques et les vocabulaires oraux.

Ce chemin vers l’intégration linguistique et allocutive est essentiel pour construire une société plus ouverte, égalitaire et représentative de sa diversité culturelle et régionale, dans les familles, chez les bobos, dans les campagnes et parmi ls partisans, dans les bars et les bistrots... malgré les éparpillement, les folles et dangereuses échappées, les "barjots", les bandeaux dans les manifestations, les casquettes, le voile, les bérets ou les étranges chapeaux...

Malgré les individus à fleur de peau, les vélos, les complexes bordereaux, les mots un peu vieillots, la façon de dénommer, de décrire les maux, le vin de Bourgogne et de Bordeaux, les pourceaux, les attrape-nigauds et les open space en guise de bureaux; avec leurs kapo et leurs maréchaux, leurs injures telles que "chinetoques", "spingouins", "crouilles" ou encore : "négros", au lieu d'un hautbois ou d'un pipeau de chez Marigaux....

Mehdi Allal, enseignant et haut-fonctionnaire, adepte avisé et averti de la cohésion sociale, assisté par la chaîne CNews, conseiller politique au sein du Rassemblement national (RN), frontalement opposé aux manipulations et aux semeurs de haine au nom des valeurs dites de "gauche" et qui pourraient passer "l'arme à gauche"...

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.