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Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)

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Billet de blog 5 septembre 2024

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Pour une amitié judéo-arabe, ici et ailleurs, intimidante, vers les retrouvailles

Pour une amitié judéo-musulmane, un appel à l'unité, à la réconciliation transparente, une transhumance au naturel transpartisan, transitoire, transactionnel, au caractère irritant, désiré, doué, dopé, pour voir naître des capacités hors-normes, s'entraider ? Pour Caroline G., Sarah D., Dora C. Pénélope C., Alice de L. et Rokhaya D., Fatou T., Audrey A., Loreleï M., Lamya M., Daniela L., Moïra C.

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Pour une amitié judéo-musulmane en France : un appel à l'unité et à la réconciliation transparente, une transhumance d'un naturel transpartisan, transitoire ou transactionnel, au caractère irritant ou désiré, doué, doté, dopé, pour voir naître des capacités hors de la normalité et s'entraider ?

Pour Caroline G. , Sarah D., Dora C. Pénélope C., Alice de L. et Rokhaya D., Fatou T, Audrey A, Moïra C...

En France, nous avons l'opportunité unique, historique, de bâtir des ponts solides, fluides, mais non liquéfiés, entre les communautés détaillées comme "juives" et "arabo-musulmanes", mélomanes, sermonnées à tout bout de champ, tout au bout déchantant, détachées ou ralliées à une cause qui les dépassent, sans l'ignorer ou l'essentialiser contre leur gré, malgré toute leur bonne volonté...

Le moment est venu d'abandonner les rancœurs et les préjugés pour embrasser, abonder dans le sens d'une vision de la paix et de l'amitié, qui soit sincère, salutaire, encore moins sapée qu'hier, encore moins entravée, des qualificatifs qui peuvent exister soit naturellement ou de manière contournée, dans le sens des visites à renouveler, des serrures à déverrouiller, des portes à entrebâiller, la fenêtre ouverte ou refermée...

Une ville de Paris, la France toute entière, en chemin vers davantage de sérénité

Quelles que soient leur source, avec tout le soutien possiblement administré, dans n'importe quel quartier visé, visualisé et vicié par les violences gratuites ou gratifiantes, n'importe quelle rue, de préférence sans nuages grisonnants, n'importe quelle avenue avec des nuées, embrumées, n'importe quelle impasse impatiente ou n'importe quel boulevard, sous la pluie et morné, du Sentier, de "Barbès, Sarcelles sonnent Harlem" (Stomy Bugsy), du Marais ensoleillé, Cristolien, Séquano-Dionysien ou se repérant, s'étirant et perdu dans le département des Hauts-de-Seine... pendant l'été ou "hors-saison" (Booba), avec des séfarades, des kabyles, des berbères, des beurs, des musulman.e.s ou des personnes de culture yiddish, les gens passent et se surpassent d'ici, d'ailleurs, énoncés machinalement, isolément, insolemment, désormais sans jamais renoncer à nuancer ou ironiser le propos, sur les propositions, sur les positions éventées, démontrées ou démontées, ou bien gratifiées, valorisées, standardisées et, par dessus tout, avec un parapluie et un pardessus, une capuche ou une casquette, une tirelire et une cassette, une causette, des causeries, déphasées ou en tir groupé, sans trier le on grain de l'ivraie...

Les conflits du Moyen-Orient ont longtemps alimenté la méfiance et la division, la destruction des liens tissés sur le fil du rasoir, sur des non-dits, des tabous, sur des festivités en tout genre, paillettes et confettis à l'appui immodéré, en mode gêne et répartie, répliques ahuries, en guise d'étau pour les personnes concernées par ces hostilités, d'un effet ciseau déguisé, dégradant pour nos financements publics, qui oblige à se tenir à carreau, et s'épier, s'empiler dans l'indifférence, ou se "crêper le chignon", avec des serviettes et des chiffons... ce qui provoque l'intervention des policières et des policiers sur un terrain miné ou déserté, des services publics en général, depuis les éducateurs jusqu'aux animations, en passant par leurs usagères et usagers, les transports publics, les agents mobilisés 7 jours sur 7, 24h sur 24, grâce au relais et l'attribution de primes ; qui imposent aussi de grever, geler, avec gravité, des budgets dépensiers ou poussant à économiser.

Une nécessité de s'engager pour coexister, pour combattre la précarité, pour préserver notre modèle de société 

Cependant, en France, loin des champs de bataille, nous avons la chance, cette sempiternelle flagornerie, cette superbe, flatteuse gauloiserie, "l'étourderie" (Camille), de montrer qu'une coexistence harmonieuse est non seulement possible, mais nécessaire, bien que désormais sur les nerfs, avec une gorge secrétant des glaires, le glaive dans le fourreau, de la glaise et des biscuits au chocolat ou au beurre, au citron ou orangé... dans les fourneaux, en faveur des tourtereaux trop tôt dévoilés, des râteaux non "craignos", pour des "cassos", les mendicités vaillantes et organisées, grattées, égratignées, parfois gratinées, tantôt grivoises, tantôt appropriées, mais toujours courtoises... et des "vestes" pour les "caïds" regrettant les erreurs commises, qui ont misé sur d'autres envolées, sur d'autres belles échappées, barrant le chemin aux entremêlements divers, écharpés ...

Notre engagement doit être clair et limpide : construire des relations basées sur le respect mutuel et la compréhension, des permissions osées, parfois ôtées, dérogeant à notre hôte, à savoir le "sacro-saint" principe de laïcité, des dérogations à la fois raisonnables et validées par toutes les types d'autorités, qu'elles soient sacrées ou consacrées, institutionnelles ou totalement officieuses ; des sortes de transactions morales et réputées irrémédiables, irrédentistes ou irrévérencieuses, dévergondées dans le silence et le ventre noué, mais en vérité, vérifiées et ventilées avec soin, précaution attentionnée à la fragile santé des personnes malades, dépendantes ou déshumanisées, privées précisément de leur précieuse identité...

Le dialogue ouvert et la reconnaissance réciproque sont essentiels pour cette réconciliation, dans un cadre national et populaire, un folklore non cloné, non cloué, posté aux quatre coins hexagonaux, à l'horizon incertain plutôt que prévoyant, mais toujours dans la joie et la bonne humeur qui caractérisent nos compatriotes, toutes et tous très appréciés, sensibilisés.

Viser et vider les abcès de la haine pour davantage de résistance et de fraternité 

Au lieu de céder aux sirènes stéréotypées sur les métèques et les basané.e.s, mises en scène, à propos des bronzés ou des frisés, nous devons nous unir, nous aider, autour d'un panel de valeurs communes de justice, de libertés fondamentales et formidables, d'égalité, de fraternité, de solidarité et de gaieté lyrique, épique et cajolée, caressée de la pointe des doigts, sans exagérer ; des principes non pointés comme des satisfecit, des devoirs sacrificiels, ce qui les rend partiellement, voire totalement superficiels, fantasmagoriques, fantasmés...

La collaboration entre les communautés n'est pas un rêve lointain, mais un objectif concret à atteindre grâce à la coopération et au travail des mémoires, vives, vivaces, un labeur promis à des victoires glorieuses, pour les jours heureux, un futur radieux, qui sera répété, radoté, adopté, dopant et adoré, altéré peut-être à très long terme, des succès à concrétiser, des petits plaisirs à ne rien subordonner, supputer ou susurrer, jamais ou toujours en vain, vaincus et réprimandés ?

Les initiatives de paix qui ont échoué ailleurs peuvent trouver un terreau fertile, une terre d'accueil, sans trop de fracas ni de tracasseries, où la diversité est une force, au nez des "barbaries", des abuseurs ou des désabusés, à la morgue encastrée, au ton méprisant et aux accents et mots d'ordre suivants : "assez de taxer et d'axer les politiques de discrimination positive sur les "merguez"", un écueil à esquiver, en lieu et place d'un recueillement comme un passage oublié, une outrance achevée, une endurance attestée au chevet d'une fraternité non frelatée, mais actualisée à l'aune de nouvelles ramifications, d'une façon de résister..

Une occasion en or, à ne pas manquer...

Nous devons saisir cette occasion "en or massif", "en huile d'olivier", "en tomates séchées", "en abricots secs" pour créer des espaces de rencontre, de discussion, d'oralité et d'entente, d'écoute entre nos communautés minorées depuis tant d'années, honorées désormais, pour les meilleur.e.s et pour le pire, pour le laid et la beauté masquée, par endroits, pendant des moments clés, pour des "baisers volés", un brasier jamais éteint, toujours en couleur, tout en douceur, à la luminosité variante, mais vivante, parce que voyante ou brillant par son absence judicieuse, mais non justifiée.

Le courage de tendre la main, la tendance à faire une manie, même lorsque les circonstances semblent difficiles, est la clé pour bâtir un avenir commun, parti de loin et au lointain illuminé par des rayons de bibliothèque, de la moquette dans le salon, des banquettes, des bouquets de fleurs et des coquetteries, des coteries ,le tout de jour, en pleine nuit, en début de soirée, des surprises violettes le moment attendu...

En mettant l'accent sur les points saillants, plutôt que sur les différences, nous pouvons transformer les tensions en opportunités de croissance responsabilisée, de concurrence freinée intelligemment, d'une compétition fair-play, et en un amour refreiné, mais ressenti et partagé, témoigné. Ce faisant, nous offrirons un modèle exemplaire et notoire, qui inspirera d'autres pays, d'autres capitales, d'autres métropoles, d'autres régions éloignées, à suivre notre exemplarité, notre modèle de toupet.

Une méthodologie et une pédagogie éprouvées, mais difficiles à maîtriser, pour les non-initiés, en raison des aléas du métier

La véritable force réside dans notre capacité à surmonter les diversions, les dissensions, pour demeurer "focus" sur l'objectif : travailler ensemble pour un avenir meilleur et amener les Juifs et les Arabo-Musulmans à ne plus se mentir et se regarder en face, sans méfiance et avec des moyens adéquats, monnayés et financés par nos propres contributions, salées ou sucrées par les impôts de tout côté, de la même paternité.

En renforçant l’amitié judéo-arabe en France, nous affirmons notre engagement envers un monde plus juste et plus uni, dans l'adversité comme dans son caractère versatile, renversant et spirituellement aléatoire, certifié valeureux, beau et brimé fils aîné,

filles tant aimées, à l'apparence désormais à demi âgée, comme un mirage érodé, comme un mariage finalement reconnu à toutes et tous, et des promesses éternellement relancées, émoussées, mieux : qui se trémoussent, sont repoussées et se tassent, se taisent, néanmoins dépaysantes et motivantes, émoustillantes, foncièrement issue de la gauche radicale, syndiquée et portée par le tissu associatif  - socialiste, écologiste, insoumis, et communiste -, de ses idées parfois "encarafées", mais dont la maîtrise des affaires courantes est suivie de près par une large majorité des Français et des Françaises, que nous espérons revoir avec bonheur aux prochaines échéances du calendrier...

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