La non-violence comme devise, si les valeurs devinées sont des divisions pour diriger

La lutte pour un multiculturalisme véritablement inclusif doit être au cœur de notre engagement et de nos enseignements, non une simple dissidence, une triviale dissonance dans les joutes électorales, les victoires politiques, partisanes ou partielles, de courte durée.
Il ne suffit pas de célébrer la diversité culturelle lors de festivals ou dans les médias. Nous devons combattre pour des mesures antidiscriminatoires robustes, au "buste" solide, non sordides, la reconnaissance des droits culturels des minorités et la mise en place de compensations concrètes pour lutter contre les inégalités économiques et sociales.
Le multiculturalisme ne doit pas être une façade, une énième mascarade, une parade derrière laquelle avancent masquées les suspicions et les discriminations, une tirade sans lendemain. Il doit être un moteur de justice sociale, de solidarité et d'interactions, un conte pour les enfants, à la fois directif, mais également interrogatif.
Pour cela, il est essentiel de continuer à revendiquer haut et fort des politiques qui valorisent, qui ciblent chaque collectif, quelle que soit son origine culturelle, et qui visent activement à construire une société plus fluide, lucide sur elle-même, égalitaire.
Ensemble, construisons un monde où la diversité est encensée non seulement en paroles, mais en actes. Un monde où tous les peuple trouvent leur place, et où la tolérance, l'absence de tollés, la fin des tabous et le pacifisme sont les pierres angulaires de sociétés composite, apostolique, magnanime, sur les deux rives, et épistolaire.
Un rapprochement bienvenu entre les rapaces et les mammifères, les hyènes et les phacochères, les louves et les agneaux, avec des bagues ou des anneaux, une cérémonie et des citoyennes, des citoyens, qui festoient et tournoient, dansant, certi.e.s de diamants et d'amants bienheureux, damant le pion aux pantins ; plions les bras, pillons les idées et les ostracismes seront mis au pilon !