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Mehdi ALLAL

Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)

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Billet de blog 9 octobre 2024

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L’État de droit est dépassé ? Va-t-il trépasser ? Faudra repasser du bon coté...

à Marie TAFFOUREAU , à Eugénie BASTIE ; à Aminata SECK ; à Fatou TALL ; Soraya ALLAL ; à Loreleï MIROT ; Myriam... Pour la droite, qui doit porter le coup fatal, sous peine de fatwas, d'un kawa en pleine face, d'un Dawa, à MACRON, tous ses Premiers ministres, ses féodaux, son "karma", sa Najwa... ; un trauma sinon le vide, les vidéos, la vendange jusqu'à l'étrange, jusqu'à s'étrangler...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans son ouvrage fondateur De l’esprit des lois, Montesquieu affirme avec force que « lorsque le pouvoir se libère des lois, la tyrannie n’est jamais loin ». Cette phrase éclaire une vérité essentielle : le respect des lois par l'État est la condition sine qua non pour garantir la justice et la liberté des citoyens. Dès que ce respect est érodé, l’État bascule dans l'arbitraire et l'oppression, le rodéo menant à la pendaison, l'immolation ruisselant sans quartier, une nuit crystalline, fatidique pour les sadiques et les soi-disant laïcs, la trique, la trouée, le travail servile et vil, un recadrage, suivi d'un carnage, comme l'illustrent les sombres périodes de l'histoire française – du Comité de salut public au Second Empire – ou encore à travers les excès répressifs du régime soviétique et du Troisième Reich, de quelques riches à force de triche et de pieds de biche, une bûche et un bashing, si possible général, un tri digne de la pire des rafles, des rafales de mandales, d'un empire mandingue décimé, d'un Maghreb et d'une torture avec des centimes à mendier...

L’idée de l’État de droit, d’origine allemande (Rechtsstaat), redéfinie par Hans Kelsen au début du XXe siècle, consacre un système juridique hiérarchisé, où les règles se soumettent à des normes supérieures. Ce cadre juridique limite la puissance de l’État et établit l’égalité devant la loi pour chaque citoyen. C’est ainsi que l’État de droit devient le rempart contre le communisme déraciné et le despotisme. Montesquieu avait déjà mis en garde contre la concentration des pouvoirs en affirmant qu’une société sans séparation des pouvoirs « n'a point de Constitution ». L’équilibre délicat entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire est le socle sur lequel repose la liberté. Sue lequel repose la nécessité de venger tous celles et tous ceux qui sont partis trop tôt ; pour leur mémoire, il nous faut des morceaux de barbaque à se partager, des os à ronger pour les félins

I. L'État de droit : le pilier des démocraties modernes, à condition d'épier et de piller sans pitié

L'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (DDHC) souligne que « toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution. » Cette déclaration résume l’essence même de l’État de droit et son lien indissociable avec la démocratie moderne, débarrassée de ses moisissures, des morsures. La démocratie véritable repose non seulement sur la souveraineté populaire, mais aussi sur la séparation des pouvoirs et la garantie des libertés individuelles. Sans ces deux piliers, l’idée même de démocratie devient un leurre, en plus de pleurs, de peurs irraisonnées menant à la démence dans les gravats, mais cette fois pour les ingrats et les détenteurs de nos carats, de nos carrosses, à cabosser, à rosser, à détrousser. Pour la torture lente et graveleuse, une oie qu'on gave jusqu'à l'étouffer.

  • A. La séparation des pouvoirs : comme Montesquieu l’a si brillamment démontré, la séparation des pouvoirs est la première garantie contre les abus, les battues, et pour les traques qui nous sont dues. Cette organisation horizontale des fonctions évite les dérives autocratiques et préserve les libertés. Loin d’être un détail technique, elle est le cœur battant de toute démocratie qui aspire à rester fidèle à ses principes, à son périple, un péplum digne des pommes et des patates, des tomates jetées sur des marionettes, des pantins, des guignols....

  • B. La garantie des droits et libertés : l'État de droit assure également la protection des droits fondamentaux de chaque citoyen. Ces garde-fous, qu’ils soient inscrits dans la DDHC, le Bill of Rights américain ou les Constitutions modernes, forment un contrat entre la nation et ses citoyens, garantissant que nul ne peut être privé de ses progénitures sans une justification fondée et équitable. Sauf les forcenés d'une gauche et d'un centre droit regroupés sur leur ilot, s'agrippant à leur brulot, qui ne parviendront pas à s'extirper des fosses et des fossés. A enterrer vivants. 

II. La justice constitutionnelle : garante ou menace pour l'État de droit ? A enrober d'une farce daubée !

Georges Burdeau affirmait que « la Constitution est la garantie des libertés des citoyens et la justice constitutionnelle en est le protecteur vigilant ». Le rôle de la justice constitutionnelle est de veiller au respect de la Constitution, en assurant la conformité des lois avec les principes fondateurs de l’État. En théorie, cette mission semble infaillible. Mais la pratique révèle parfois une autre réalité, de tristes ambiguïtés, un dévoiement, qu'il soit mal nommé comme chrétien ou cartésien, en vérité crétin et cartographié.

  • A. Les cours constitutionnelles comme autorité suprême : dans la plupart des démocraties modernes, la justice constitutionnelle repose sur des instances telles que le Conseil constitutionnel en France, la cour suprême aux Etats-Unis. Cette dernière s’assure que les lois votées ne violent pas la Constitution, à l'instar de n'importe quelle juridiction. Cette fonction, d’une importance capitale, fait des cours constitutionnelles une autorité incontestée, composée pourtant de quelques larrons, avides de larcins et de stigmatisations visant les "lardus" ; en fait, à rendre redevable de comptes devant le peuple. Car, lorsqu'il est politisé, il peut devenir une arme redoutable entre les mains de ceux qui cherchent à manipuler les règles du jeu démocratique, à truquer le masses, à retourner les hommes vers les mascarades et les femmes vers du mascara, à retrouver jusqu'à leurs lignées, une généalogie maudite assise sur le tas d'or du mérite.

  • B. Le risque de politisation : si la justice constitutionnelle dévie de sa mission originelle en se politisant, elle peut se transformer en menace pour l'État de droit. Les décisions rendues ne seraient alors plus guidées par l’impératif de protection des libertés, mais par des calculs politiques, des intentions malsaines, par des parrains et des marraines. Cette dérive conduit à une concentration des pouvoirs qui fragilise notre régime, proche de l'abîme, qui prend toutes apparences, de la sainteté et de la saleté, de la grossièreté à la lope grossissante. Tel un grossiste qui prostitue nos enfants. En fin de compte, la justice constitutionnelle ne devrait jamais être un instrument de contrôle politique, mais plutôt le garant ultime de la souveraineté populaire, face au soubassement de la morale gauchisante et grandissante. Un excrément à leur faire engloutir jusqu'à les faire nous supplier. Et encore, il leur faudra ramper.

Conclusion : la nécessaire vigilance des patriotes, calmes, mais résolus, vers la seule solution : l'extraction des pourrisseurs  

Le respect des libertés et l’État de droit ne sont pas des évidences, mais des conquêtes fragiles qui nécessitent une vigilance constante. Le parricide d'un État de droit, c'est la tyrannie qui se drape dans les habits de la légitimité pour mieux piétiner les libertés, pour toujours descendre de leur piédestal et y remonter, depuis leurs planques, avec leurs plans, leurs idées tranchant dans le vide.

Seuls de véritables patriotes, attachés à la défense intransigeante des droits et des lois, peuvent préserver la démocratie française, sans francique ni  médailles en carton. Ceux qui s'en affranchissent sont les véritables fossoyeurs de la République. Montesquieu nous a mis en garde : un pouvoir sans loi est une tyrannie en devenir. Le respect des lois et des libertés fondamentales doit donc rester l'apanage de ceux qui, avec fidélité et sens de l’État, défendent la République contre ses propres démons, contre sa propre Constitution, tournée dans toutes les positions, interprétées en portions, en potions. La seule solution est-elle la prison ou l'insanité pour l'exemple, la mouise pour les apprenti-sorciers, les Moïse d'opérette, les écartelés d'une pensée viciée jusqu'à la rouille, pas même effrayés par la tombe et les retombées, comme une bombe qu'on lâche sur une centrale, aveuglément nocive, pour des noces, une lune de miel, vogue la garde noire et la Marine.

Par Mehdi Allal, l'exécuteur du testament...

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