Égalité des chances et discrimination positive : des égos et un équilibre délicat à construire, impossible à détruire, celui des "durs à cuire"
A l'accès des minorités de toutes origines, à l'apparence négligée, nivelée, sans nouveautés, aux postes à responsabilité : vers un vrai renouvellement, en conformité à notre tradition révolutionnaire, sans la division des soi-disant visionnaires... A Djibril, qui brille dans le quartier, Marie, Myriam, Eugénie Bastié, Aminata Georgette Seck et Fatou Tall. A Tallac (Booba), ma grand-mère Andrée, morte faute de médicament...
Par Mehdi Allal, issu d'une faille, d'une famille algérienne et française, dénommée Bardet, qui a connu la renommée, la faillite, les galères et qui a décidé de guerroyer du bon côté, celui des cités et des filets, des appels au secours...
L'égalité des chances est l'un des piliers de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité ». Ce principe, inscrit dans la Constitution française, vise à garantir que chaque individu puisse accéder aux mêmes opportunités, quel que soit son milieu social, économique, son origine ou son sexe, son statut, ses titres ou ses diplômes, ses tares. Pourtant, malgré l'ambition d'universalité de ce principe, la réalité sociale démontre que les inégalités persistent et nécessitent des mesures correctrices, telles que la discrimination positive, pour y remédier, afin de méditer sur la façon dint nous voulons gouverner, sans médire pour nuire gratuitement, maudire notre mémoire et prévoir l'avenir.
L’égalité des chances : une promesse constitutionnelle, des prémices et une remise à niveau ?
L’égalité est au cœur du système républicain, du pacte social. Elle est une notion inscrite dans les textes fondateurs de la République, notamment l’article 1er de la Constitution de 1958 et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Ces textes établissent l’égalité devant la loi et le refus de toute discrimination, assurant que chacun ait accès aux mêmes droits et libertés. Faut-il en déduire que les traitements préférentiels sont prohibés, imbibés d'une réputation à proximité de l'épuration, de la réparation et, donc, de la honte !
L’égalité des chances découle naturellement de ce principe. Elle va plus loin en affirmant que l’État doit créer les conditions dans lesquelles chaque citoyen peut s’épanouir, indépendamment des inégalités économiques et sociales qui structurent la société, qui sont le substrat d'un système vicié depuis des dizaines d'années. Une tannée !
En théorie, l’égalité des chances permet à chacun de bénéficier des mêmes perspectives de réussite. Cependant, dans la pratique, il est évident que certains individualités, en raison de leur milieu d'appartenance ou de discriminations sournoises, partent avec un lourd handicap, un cap à surmonter, dont elles sont capables et coupables. Un couteau !
L’égalité des chances ne peut se limiter à un simple principe théorique : elle doit devenir une réalité intangible, le grand brassage, dans une bassine française, un bassin pour les siens, les nôtres, les apôtres des villages gaulois, gauloises ou gitanes à la bouche, enrichis par la culture indissociable de cette utopie : celle des bidonvilles jusqu'aux générations précaires qui s'y sont succédées. Le suicide n'est pas un prétexte !
Discrimination positive : un outil nécessaire pour compenser les désavantages structurels, les déséquilibres à l'échelle nationale
La discrimination positive apparaît alors comme un mécanisme correctif indispensable, impensé, sauf, au départ, par quelques initiés. Son objectif est de compenser les inégalités existantes en mettant en place des mesures spécifiques favorisant les individus issus de milieux historiquement défavorisés, démunis, fragilisés par les politiques publiques sans discernement, aveugles aux différences. En effet, l’idée même de discrimination positive se fonde sur l’idée que l’égalité des chances, pour être véritablement effective, nécessite parfois une intervention de l’État pour réduire les écarts de revenus, nécessite des revendications légitimes. Pas un centime pour les corrompus !
L’introduction, par exemple, de quotas de genre pour favoriser l’accès des femmes aux mandats électoraux et aux postes à responsabilités est une application concrète de ce principe. La loi constitutionnelle de 2008, qui complète l’article 1er de la Constitution en promouvant l’égal accès des femmes et des hommes aux fonctions électives et responsabilités professionnelles, est un pas significatif dans cette direction. Cette initiative prouve que l’égalité, telle qu’inscrite dans la Constitution, peut être modulée en fonction des besoins de justice sociale, peut être remodelée selon les leçons du passé. Et pas dispensées par les salauds depuis leur salon !.
L’enjeu constitutionnel : un jeu d'équilibristes entre égalité et équité
Cependant, la mise en œuvre de la discrimination positive n’est pas sans susciter des débats. Certains y voient une rupture avec le principe d’égalité strict, qui impose que la loi soit appliquée de manière identique à tous, sans distinction. En effet, la Constitution ne prévoit pas explicitement de mesures d'équité, mais elle autorise des adaptations dans l’intérêt général. C’est dans ce cadre que la jurisprudence du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État admet des formes de discrimination positive. Ces mesures sont considérées comme justifiées lorsqu’elles visent à rétablir une réelle égalité des chances, en corrigeant les déséquilibres historiques et sociaux. Des éclaircies siliconées ?
L’enjeu est de taille : il s’agit de ne pas compromettre le principe d’égalité, tout en reconnaissant qu'une égalité purement formelle ne suffit pas à garantir l’accès de tous aux mêmes avancées. La discrimination positive, lorsqu'elle est bien encadrée, ne constitue pas une rupture avec l'égalité, mais plutôt une voie vers une équité des chances. Toutefois, cet équilibre est fragile et doit être pesé et soupesé en permanence pour éviter de créer de nouvelles formes d'injustices, qui seraient dommageables pour notre pays. Un écueil à l'apparence d'un casse-noisettes ?
Vers une égalité réelle et effective, que j'affectionne et qui peut fonctionner...
Pour garantir une véritable égalité des chances, il est nécessaire que la discrimination positive soit perçue non pas comme une faveur, mais comme un outil temporaire, visant à réduire des inégalités structurelles qui empêchent l’épanouissement de certains citoyens. L’égalité des chances doit être vue comme un droit fondamental, non négociable, et la société doit œuvrer pour éliminer les obstacles qui entravent sa réalisation, ses déclinaisons, mes terminaisons à l'appui, à l'affût. Un filou plutôt qu'une flûte traversière !
En ce sens, il est essentiel de continuer à réfléchir et à affiner les mesures de discrimination positive, afin qu’elles ne deviennent pas des mécanismes de stigmatisation, mais qu’elles permettent à terme de bâtir une société où chacun pourra, effectivement, partir sur un pied d’égalité, une société dans laquelle les institutions procurent plus à ceux qui ont moins, promeuvent les indésirables, avec des décisions fermes à prendre. Un médicament plutôt que concilier avec concision et circonspection ; circonscription versus circonscription. Pour qui le sacrifice et la crispation ? Qui a récupéré nos martyrs ? Une fois de plus, une foi de trop ? Au top, sinon les troupes trempées à l'acier, à la cire, marbrées... Une cierge ?