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Mehdi ALLAL

Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)

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Billet de blog 15 septembre 2024

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Tous ensemble contre la douleur mémorielle et la resistance à Nemesis

À Didier ROUSTAN, mort à 66 ans des suites d’une mystérieuse maladie, d’un probable attachement trop fort aux valeurs du foot… Au Négus Franklin et à mon quartier de la "Banane" (75020)

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les attentats contre Charlie Hebdo, ainsi que contre le Bataclan, et toute une série d’autres endroits comme l’Hyper Casher ou le Stade de France, ont meurtri le pays tout entier, terrorisé par un effroyable retour de la violence et au-delà, de la virulence...

Le temps s’est suspendu pendant de brefs instants pour certains, de longues heures d’attente pour d’autres, des jours entiers, des semaines, des mois, des années pour celles et ceux qui ont été le plus touché.e.s par ce drame survenu à coups de couteau, de cutter, de canifs, de marteaux et de lames aiguisées, de mortiers, de ceintures et de manteaux d’explosifs, d’armes de poing, de destruction massive, un drame difficile à décrire par de "vains" mots…

Vite catalogué comme le simple résultat d’un crime d’Etat, d’une prétendue folie islamiste, voire comme un traquenard tendu innocemment aux Parisiens et aux Parisiennes, pour des centaines de personnes fauchées, des habitant.e.s et des habitué.e.s à la mémoire désormais endolorie, calfeutrée dans une triste tendance, pressurisée, à se ruer sur l’immédiat ; pour faire bref, une forme de sablier dont les grains coulent trop vite, à une allure allouée au temps, mais qui doit être attribuée à une gigantesque bouée signifiée par un S.O.S., un sauvetage général, un sauve-qui-peut rusé et malin…

Au fur et à mesure des annonces qui fusaient, qui fuitaient, qui fuyaient les ondes, une ode était célébrée à la résistance, contre un envahisseur en réalité imaginaire, dessiné sous les traits d’un monstre froid, caricaturé, chaudement chahuté et difficilement calculé par l’intermédiaire des forces de police, de l’aide apportée par les simples témoins de la scène, de simples témoignages, de la part de passantes recroquevillées et de passants, le plus souvent désemparés, des victimes et des soutiens estampillés héros du quotidien trop longtemps après, sans le faire exprès, pourtant sur le qui-vive du succès et de la justice récompensée…

Cette furie, qui fut un moment considérée comme le fruit trop mûr des politiques d’intégration, d’insertion, d’inclusion et même de
« discrimination positive » passées, dépassées, futiles, trop sûres d’elles-mêmes, mollement adressées, nous fait porter un regard neuf sur une succession de victoires électorales, ratifiées solitairement et trop provocantes, pour une poignée de femmes et d’hommes, certes aux valeurs chevillées au corps, mais désormais emportées dans un « merdier » sans nom, n’importe qui et n’importe comment… sans une volonté farouche de réellement faire sauter les digues, faire bouger les lignes, en avançant masqué.e.s et toujours en train de faire casquer, craquer, cracher celles et ceux qui triment, trichent un peu, tranchant par leur aspect si différent, si cisaillé, si tailladé, si mal rasé ou volé à l’abstrait, réel, mais fraternel…

Pas de quartier pour les ennemis de la liberté ont vite scandé certains, comme un slogan scandaleusement et sciemment orienté contre un islam des cités, toujours censuré et vendu comme prompt aux moindres trahisons ou travaux de seconde main, maintenant, alors que ses fidèles ont les paumes levées au ciel, une caresse aux voluptés du velours, de celle des veuves et de la vérité à vérifier…

Pas de quartier pour les ennemis de la liberté ont ajouté, parfois les mêmes ou les autorités, qui ont délibérément choisi d’ignorer plusieurs siècles d’oppression, de réprobation, de quête entêtée vers la fin de l’esclavagisme, une virginité aux recoins décorés par la sauvagerie, l’encouragement de quelques hauts placements, de brutes épaisses et engraissés, des bedonnant grassouillets, assis sur un tas d’or et d’ornements, raciste par nature et par leur faute, leur religion ou leur personnalité, responsables du sang versé, des nœuds coulants… de quelques individus croulant dans la viscérale abondance et vers une inévitable déchéance, une descente aux enfers !

Que ces véritables ennemis de l’intérieur soient désormais considérés comme des traîtres à leur propre pays, comme les nouvelles figures de la xénophobie ou de la haine raciale, fondées sur la base d’expressions érodées et radines en authenticité et en générosité, dont le refus n'est pas assez enseigné, suffisamment, essentiellement, par ceux celles qui se défendent avec mordant et ceux qui se prétendent littéralement, avec raison, avec passion éperdument lettrés… vertueux…aux couleurs victorieuses !

Mehdi Allal

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