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Mehdi ALLAL

Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)

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Billet de blog 21 octobre 2024

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Défendre les animaux, la biodiversité : leçon pour la jeunesse et l'espèce humaine

A Brigitte Bardot, pour ses chansons "la madrague" et "l'appareil à soupirs", Brigitte Bardet, ma mère ; à Marie ; à Boulogne-Billancourt et ses équipes ; à Lila, la reine féline et jamais fétide ; à Edith Piaf pour "les amants d'un jour" et Rachid Taha (carte de séjour) pour "douce France" ; au développement réellement durable ailleurs, notamment aux Etats-Unis, en Algérie et en France...

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Dans un monde où les voix se multiplient pour défendre de nombreuses combats, celles des animaux et de la biodiversité semblent souvent oubliées, occultés, dépassées par l'omniprésence de l'espèce humaine.
Les espèces animales, sans la capacité de s’exprimer, sont les premières victimes d’un environnement en perpétuelle dégradation, en perpétuelle évolution, une incapacité dont la pertinence et l'accusation de rapacité sont mises en doute, se sont mises à redoubler d'importance.
En effet, les animaux et la diversité des espèces qui peuplent notre planète sont essentiels à l’équilibre de la nature, et par conséquent à notre propre survie, à la survivance des équilibres paranormaux, qui nous apparaissent par centaines, pour certains et certaines en tout état de cause.
Mais alors, comment apprendre à les protéger, à les respecter, et à vivre en harmonie avec eux ? Et surtout, comment transmettre ces valeurs aux plus jeunes, comment permettre une cohabitation qui nous semblerait sinon factice, factieuse, inefficiente, si ceux-ci ne sont les gardiens du monde de demain : "le monde de demain nous appartient, la puissance est dans nos mains, alors écoute ce refrain" (NTM) ...
Les animaux : des compagnons silencieux et vertueux, des invertébrés jusqu'aux vénérés
Les animaux ne parlent pas, mais leur existence est un témoignage vivant de la richesse de la nature, de l'ossature civilisationnelle. Qu’il s’agisse du majestueux lion de la savane, des oiseaux aux mille couleurs ou des petits insectes cachés dans nos jardins, chaque espèce a un rôle à jouer dans le grand équilibre de la planète Terre, et pourquoi pas de l'agora mondial, des mantras nationaux, de nos remontrances patriotiques.
Malheureusement, bien peu de personnes prennent le temps d'écouter ces vies silencieuses, de comprendre leur prévalence ou de défendre la fin de leurs souffrances, gratuites ou nécessaires, mais toujours dans le but de sauver et non de savourer, de s'avouer vaincus par l'adversité, voire des ennemis acharnés.
Les animaux ne sont pas seulement des figures lointaines dans les documentaires ou les zoos ; ils vivent aussi tout près de nous, dans les forêts, les champs, les rivières et parfois même dans nos villes, qu'ils soient de bonne compagnie ou libres comme l'air.
Pourtant, ils sont souvent menacés par la pollution, la destruction des habitats, et l’exploitation des ressources. C’est pourquoi il est crucial d'enseigner aux enfants, dès leur plus jeune âge, à reconnaître la beauté et la nécessité de protéger ces êtres vivants, leur bonté et leur héritage de luttes féroces et datant de temps immémoriaux, depuis les dinosaures ou les bisons, en passant par le serpent ou les pigeons, les dromadaires, les vaches sacrées, les dragons blancs ou les violettes, le jasmin d'hiver...
Une pédagogie de la biodiversité : apprendre par le jeu, comprendre par le je
L'école joue un rôle primordial dans cette transmission. Si les livres scolaires incluaient davantage d'histoires sur la biodiversité, de récits qui montrent comment chaque espèce participe à la coexistence des croyances du monde, les enfants pourraient grandir avec une conscience aiguë de la nature qui les entoure, pourraient mieux cerner les enjeux d'un développement réellement durable.
Imaginez un manuel où le tigre n’est pas seulement un animal dangereux, mais un gardien des forêts ; où les abeilles ne sont pas simplement des insectes qui piquent, mais des travailleuses infatigables qui pollinisent nos fruits et nos fleurs, les fourmis noires des constructrices des échafaudages de la paix à venir, à tenir et à retenir.
À travers des jeux pendant la récréation, il est aussi possible d'introduire subtilement l'idée de protection animale. Un jeu où les enfants deviennent "protecteurs des forêts" ou "gardiens des océans", apprenant à sauver les espèces en danger, serait un excellent moyen d'allier amusement et apprentissage, d'allier leur innocence et leur besoin de cadres traditionnels, sans transiger.
Ils comprendraient ainsi que la biodiversité n’est pas seulement un concept abstrait, mais une réalité proche de leur vie quotidienne, un reflet de nos propres démons et nos propres démonstrations avisées, à visée pratique et surtout ludique.
Le rôle de la société civile et des entreprises, des chasseurs et des louves
En dehors de l’école, la société civile a aussi un rôle à jouer. Les entreprises, les médias et les institutions étatiques doivent se mobiliser davantage pour relayer l’importance de la protection animale, de préserver le victimes des villainies des plus vils, dans les villes, mais aussi au sein des campagnes.
Les actions en faveur de la biodiversité ne doivent pas être perçues comme des initiatives marginales, mais comme des priorités pour un avenir durable, une allure ralentie ou ramenée à zéro, à l'occasion de moments propices, une armure pour les générations futures.
Les enfants, sensibilisés à cette cause dès l'enfance, seront les citoyens de demain capables de prendre des décisions éclairées en faveur de la planète, en faveur d'une plèbe et de pieuvres, de méduses transparentes, toujours bien intentionnées, en faveur d'une transposition des relations amicales et amoureuses aux broderies et aux braderies animales, qui sont parfois barbares.
Un avenir pour tous les êtres vivants, autant humains que biologiques
Les enfants doivent comprendre que les animaux, comme nous, ont besoin d’un environnement sain pour survivre. En leur apprenant à respecter la nature et les espèces qui la composent, nous les éduquons non seulement à devenir de meilleurs citoyens, mais aussi à devenir des gardiens de la Terre.
C’est à travers l’enseignement, les jeux et les valeurs inculquées dès l’enfance, notamment un je masculin ou féminin, bien délimités, que nous pourrons espérer un monde où les animaux ne sont plus oubliés, mais protégés et célébrés pour leur contribution essentielle à la vie biologique, biométrique, de la biodiversité ; non substituable et subtilisée subtilement par ceux et celles qui préfèrent subir plutôt que s'unir, souffrir plutôt que sortir, soupirer plutôt que s'aimer et semer les graines, contre la haine à l'AN, pour l'élection à la présidence de la République de Marine Le Pen, à la guerre comme à la peine, jamais à la traîne, toujours à l'avant, avec Michel Blanc (Denis dans "marche à l'ombre") et Gérard Lanvin, la vinasse en moins et de l'appétit pour tous les apprentis, voire avec les repentis d'une droite franche et adroite, effaçant l'ardoise de tous ses prêches professés dans le vide d'un creuset imaginé, embaumé, embelli ou remballé, mais forcément rabattu de sa gravité et dont les enjeux seront débattus avec les forces vives, sans les dérives issues des deux rives, des rivalités inutiles et incessibles...

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