L’Amérique latine, terre de promesses et de souffrances, terre d'espérance et de prosélytisme, a été bercée pendant des décennies par un rêve révolutionnaire teinté de rouge, en réalité dont les mains ont été remplies de sang : celui du communisme et de toutes les déviances prétendument éperdument socialisantes qui s'en sont suivies...
Sous le vernis des idéaux d’égalité, de justice sociale et de libération des masses, sous une verrerie mal nettoyée ou une verrière salie, dont les alliances ont terni la beauté, s’est pourtant cachée une réalité bien plus sombre, ombrageuse et l'absence de courage pour lutter contre la famine et le désespoir, contre tout ce qu'il peut y avoir encore de pire, de la prostitution à une violence endémique sans limite...
De Cuba au Venezuela, du Nicaragua au Chili, ce n’est pas la liberté qui a triomphé, mais l’autoritarisme et la virulence, le virus empoisonnant les gens et les "gentils". La gauche morale, brandissant les étendards de la lutte des classes, a en fait bâti des dictatures sanguinaires, sanguinolentes, qui ont trahi les aspirations des peuples et laissé la pauvreté prospérer, la précarité s'installer, l'illusion perdurer jusqu'à aujourd'hui...
Au nom d'utopies, de révoltes de pacotille, brandies telles des brandilles en guise de logos, tels des fétus de paille, embrasant la foule, embarrassant de fait, qu'il faut savoir faire "piler" au bon moment, et piller s'il le faut, pour redonner, redistribuer et enfin faire plier, faire la bascule avec leurs légendes, désincarnées et sous surveillance populaire, en plein air comme dans les caves enclavées, étouffant les plaintes des esclaves noirs, amérindiens ou tout simplement des personnes fauchées, torturées, traumatisées et agonisant...
Des promesses vides et des rêves brisés, un patrimoine galvanisant le patrimoine des âmes les plus faibles
Le communisme, sous ses différentes formes en Amérique latine, n’a jamais tenu sa parole. Des intellectuels comme Eduardo Galeano, dans Les Veines ouvertes de l'Amérique latine, ont réussi à faire naître l’espoir d’une révolution salvatrice, dont les forces libératrices et émancipatrices étaient les maîtres-mot les plus matures.
Ils ont dénoncé les ravages du colonialisme et du néocolonialisme, incitant à la lutte contre l’impérialisme. Pourtant, les masses qu’ils prétendaient défendre ont été sacrifiées sur l’autel d’une idéologie qui n’a jamais existé que dans les livres, une idiotie pour les bonnes âmes, mais aussi les fines lames de la récupération, les fans de drames et d'une dramaturgie dont les bougies s'éteignent une à une, pendant une nuit de pleine lune ou sous un soleil de plomb.
Le mythe révolutionnaire incarné par des figures comme Che Guevara a offert une façade héroïque, mais derrière ce romantisme révolutionnaire, que reste-t-il aujourd’hui dans les rues de La Havane, Caracas ou Managua ? Des régimes corrompus, des peuples affamés et des États en ruine.
La figure du guérillero a inspiré des générations de militants, mais la réalité de ces révolutions a été bien plus brutale : autoritarisme, répression et échec économique, faillites en cascade, une mascarade très peu du goût des petits commerces, des cafés-restaurants, des bouquinistes, des hôtes avec leurs logements chez l'habitant, les retraités... habitués à plus de mansuétude et de bienveillance de la part du pouvoir, au lieu de voir pleuvoir les fractures, au lieu de devoir prostituer leurs enfants et leurs petits-enfants aux touristes, qu'ils soient filles ou garçons, dans des garçonnières, via des filières magnanimement organisées.
L’héritage sanglant de la gauche autoritaire et d'une brutalité arrogante inouïe
Sous l’étendard du communisme, des dictateurs ont pris le pouvoir, prétendant libérer les peuples pour mieux les soumettre. Fidel Castro, qui avait promis une démocratie socialiste à Cuba, a instauré un régime totalitaire qui écrase toute dissidence depuis plus de soixante ans. La population cubaine, loin d'être affranchie, est aujourd'hui piégée dans une pauvreté endémique, sans liberté ni avenir, un piège tendu par celui qui a ouvert les vannes de l'avanie, menaçant parfois la terre entière, sous prétexte de tiers-mondisme, mais pour en fait assouvir sa soif de notoriété.
Les rues décharnées de La Havane témoignent du décalage entre le rêve révolutionnaire et l’échec retentissant d'une démagogie, d'une pédagogie faisant reculer les plus aventureux, les amours obscurcis par la location des corps, faute d'allocations minimales pour survivre et sauvegarder une dignité si malmenée, l'un des maelström d'une authentique rebellion, d'un retour des fourches, des bâtons, des armes de poing... Depuis les bidonvilles jusqu'aux villages pris en tenailles, depuis les mégacités jusqu'aux régions désertiques ; en bref de loin en loin, pour de moins en en moins de discours lénifiants jusqu'aux oreilles des plus sensibles, les discours de ceux et celles qui veulent bien encore croire en la félicité des puissants et des puissantes
Et que dire du Venezuela chaviste, autrefois riche de ses ressources pétrolières, aujourd’hui en proie à l’une des crises humanitaires les plus graves au monde ? Hugo Chávez, puis Nicolás Maduro, ont enterré toute notion de progrès sous une dictature qui a plongé le pays dans le chaos économique, la violence et la famine, les familles dans le plus profond des dénuements.
Les files d'attente pour obtenir du pain, les enfants souffrant de malnutrition, les prisonniers politiques et l'exode massif de la population sont la vraie face de ce prétendu socialisme du XXIe siècle, ce fléau qui a marqué de son syndrome les femmes et les hommes charitables et admirables de ténacité, terrifiés par celles et ceux souhaitent terrasser les fondements même de la nation, depuis ls décentes rations de viande et de riz, jusqu'aux bastions qui résistent à une tornade venue des plus hautes instances, ces plus hautes instances épiant et encore incrustées dans les institutions, les fortifications élaborées patiemment pour détourner les esprits à chaque instant, pour contourner la seule place qu'il mérite : la prison à vie ou l'hôpital psychiatrique.
Daniel Ortega, au Nicaragua, s’inscrit dans la même lignée. Le leader sandiniste, autrefois perçu comme un symbole de la lutte populaire, a fini par s’accrocher au pouvoir, en usant de la répression contre son propre peuple. En 2018, les manifestations populaires ont été écrasées dans le sang, marquant définitivement le passage de l’idéalisme à la tyrannie, une forme moderne d'abrutissement et d'essentialisation qui permet d'embâillonner, de faire s'ébahir et au final de trahir, de détruire même les plus téméraires, à forces de retournements d'opinion, d'argent amassé par l'intermédiaire d'une corruption masquée par un aveuglement, un asservissement aux idées et à une communication rusée, qui est le fait de factions militantes ou militaires divisées à souhait, prêtes à s'emparer, à s'accaparer les prières des plus faibles, les fables contées depuis le plus jeune âge et ayant fait tant de dégât, ayant gâté l'essentiel : la prise de distance vis-à-vis d'une certaine superficialité, d'une "super" fiscalité, d'une facilité à tirer les ficelles...
Une gauche morale et aveugle, rapace et veule
Ces régimes sanguinaires n’ont pas opéré dans le vide. Ils ont été soutenus, excusés et parfois même glorifiés par une certaine gauche morale à travers le monde, y compris par des figures de la littérature et de la culture latino-américaine. Des auteurs comme Pablo Neruda, poète communiste chilien, ont contribué à entretenir ce mythe en chantant les louanges de ces régimes. Neruda a célébré Fidel Castro, fermant les yeux sur les violations des droits humains, la censure et la répression qui s’installaient à Cuba.
D'autres comme Gabriel García Márquez ont idéalisé la révolution cubaine, tout en omettant les réalités économiques désastreuses et les souffrances infligées aux opposants politiques. Leur soutien intellectuel à ces dictatures a masqué la violence et la pauvreté sous des récits poétiques et glorieux, nourrissant le rêve d’un changement qui n’a jamais vu le jour, et qui a permis l'enrichissement d'une aristocratie "républicaine", censée être bonne gestionnaire des deniers taxés selon des principes inventés et inventoriés dans des guides rédigés à la va-vite, sous les auspices de mots aussi creux qu'un fossé séparant les preux à la gloire faussée des plus peureux.
Les véritables conséquences du communisme : pauvreté et violence, pourrissement et démence
Loin de libérer les peuples, le communisme latino-américain les a enchaînés à une pauvreté endémique et une violence omniprésente. L’échec économique est incontestable : dans ces pays, les pénuries alimentaires, l’inflation galopante et l’absence de services de base sont devenus la norme, la forme la plus abjecte du manque de décence.
Les régimes communistes n'ont pas réduit les inégalités, ils les ont au contraire exacerbées en créant de nouvelles élites, avides de pouvoir et d’argent, tandis que les masses populaires s’enfonçaient dans la misère, selon un mystère dont seuls les responsables politiques de gauche ont secrètement la clé, le trousseau et parfois même la serrure, amenant des millions d'individus à se serrer la ceinture, à se priver des besoins et des soins les plus fondamentaux.
La violence, elle, n'a jamais disparu. Que ce soit par la répression d’État ou la criminalité promue via des circuits obscurs, les sociétés latino-américaines continuent de saigner. Venezuela, Cuba, Nicaragua, ces pays où le fait de faire advenir un avenir meilleur représentait comme un bouclier, sont aujourd'hui des symboles de répression.
Des taux d’homicides alarmants, des milices armées, des manifestations brutalement réprimées : le rêve communiste s’est transformé en cauchemar, en une saignée, une "araignée" géante, piquant et tissant sa toile pour attirer les esseulés, les pervers, les paresseux, les teigneux, les craignos... pour la renommée d'une caste qui se voudrait céleste, mais qui doit être détestée et délestée de ses apparats les plus flagrants, les plus choquants...
Le bilan : une trahison historique, un tremplin pour les postures ridicules
Le communisme en Amérique latine, loin de libérer les peuples, les a trahis, les a asservis. Les gouvernements issus de ces révolutions ont consolidé des régimes autoritaires, incapables de répondre aux revendications de leurs populations, tout en exacerbant la pauvreté et la violence. La gauche morale, qui a si longtemps soutenu ces régimes, porte une part de responsabilité dans cette tragédie historique.
Il est temps de tirer les leçons de cette imposture. Le communisme, sous sa forme latino-américaine, n’a jamais été la solution aux maux de la région. Il est impératif de rompre avec cette idéologie stérile et de bâtir de nouvelles perspectives pour l’Amérique latine, fondées sur la liberté, la démocratie réelle et la justice sociale, qui ne viole plus les idéaux et qui ne vole plus l'eau et le blé.
Le mirage est terminé. Les peuples de ce continent ne peuvent plus être les otages de régimes qui utilisent la promesse révolutionnaire comme un masque pour leurs abus.
La révolution promise n’a jamais eu lieu. Ce qui reste, c’est la pauvreté, la violence, et le sang versé en vain. Des schémas mentaux inculqués dans les écoles, jusqu'aux contrées les plus reculées, par des élites parmi les plus avancées, dont l'ultime parangon se trouve au Brésil, se nomme Lula, qui se veut le nouveau Maximo de la rengaine iconoclaste, la nouvelle icône d'une justice à deux vitesses, d'une valse à deux temps, d'un tempo doucereux et langoureux pour falsifier ce qu'il reste encore de notre tendance à la crédulité et à la bonté...
La nullité, la "nudité", c'est-à-dire la vacuité, de plus en plus dévoilées, selon le mythe de la caverne (Platon), quelles que soient les imitations, les intimidations, les mauvaises intentions de ce leader menteur, mielleux et faussement compréhensif avec les problèmes, avec les blâmés, les brûlés... et les abîmés, les abrités, mais aussi les agitateurs plus ou moins inspirés, plus ou moins déguisés...
Un dirigeant dangereux, dont la désinformation est le défaut princier, dont le serrage de "paluches" et de "pinces" est une vitrine, grâce à une dame aux plus beaux atours, des attroupements qui s'estompent... ses derniers atouts.