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Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)

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Billet de blog 22 octobre 2024

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Pour un chemin vers la paix, le dépôt des armes, la fin du mouvement de main du malin

A Myriam, Eugénie, Aminata, Marie et Soraya, Daniela et Loreleï ; à la liberté des otages, un dégagisme généralisé, à gauche de l'échiquier, au profit d'un changement politique radical en faveur du RN et ses alliés loyaux, un noyau novateur pour la France, un modèle pour le monde civilisé, dont l'Occident n'a pas le monopole, également prisé contre l'abattement des pays musulmans les plus fervents

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Pour un chemin vers la paix, le dépôt des armes, la fin des mouvements de main du malin et vers la reprise du battement des cœurs, assimilable à un milieu favorable à la resurrection, dont l'équilibrisme n'est pas à la portée des amateurs ou des apprenti-sorciers, qui continuent de déblatérer sans sourciller, qui continuent de souiller la diplomatie partagée à grands frais, à grands traits, de loin ou, au contraire, une diplomatie pressentie, présagée, préparée de tout près et prête à dégainer, à faire traîner enlisée ?

A Myriam, Eugénie, Aminata et Marie, Soraya, Loreleï et Daniela ; à la liberté des otages, un dégagisme généralisé, notamment à gauche de l'échiquier, au profit d'un changement politique radical en faveur du RN et ses alliés loyaux, un noyau novateur pour la démocratie française, un modèle pour le monde civilisé, dont l'Occident n'a pas le monopole, également prisé contre l'abattement et pour l'émancipation des pays musulmans les plus fervents, les moins fiévreux, les plus féroces en vue de faire advenir un élan de sympathie

Par Mehdi Allal, conseiller en géostratégie

Le décès de Yahya Sinouar, figure clé du Hamas, intervient dans un contexte particulièrement tendu, marqué par l’intensification des affrontements entre Israël et le Hamas à Gaza, et la montée des tensions avec le Hezbollah au Liban.

Cette disparition soulève des questions cruciales quant au sens que va emprunter le conflit dans les semaines et mois à venir, dans un avenir plus ou moins proche d'échéances électorales qui s'avèrent complexes, à la vue des réflexes 'd'une caste "républicaine" et socialiste, au nom de l'union, des désunions, des divisions, des réunions qui se tiennent secrètement à gauche, un gâchis, un maquis de marquis et de marquises en manque de capitanat et en manque de l'artisanat d'un concept rassembleur.

Mais au-delà de l’impact militaire ou stratégique, ce moment appelle à une réflexion profonde sur l’avenir de la paix dans la région, en évitant toute récupération politique ou idéologique, c'est-à-dire une instrumentalisation du tassement des hostilités par un ramassis de politiciens et de politiciennes, toujours bien assis sur leur fauteuil et à peine "rassasiés" par les écueils rencontrés par les stratégies menées et alimentées par des recueils ajournés, selon leur humeur, selon leurs aigreurs, à des fins personnelles de la part des actuels présidents français et états-unien, en grand danger, en voie de disparaître.

Deux escrocs aux crocs qu'il faudrait couvrir de chiures de pigeon, appuyée par une première dame ou ne femme d'affaires sans retenue, dont les chemins de croix se voudraient synonyme de rédemption, en fait d'une synonyme d'une nouvelle prédication pour des prédateurs rancuniers et rentiers, avides de nouvelles ovations, d'"ovnis" désignés par leurs soins, pour prédire et conduire l'histoire des novations soi-disant sociales...

En faisant prévenir, en faisant jouer des "taupes" et des "espions" issues de tous les représentants des minorités corrompus et dont la corpulence n'est pas sans rappeler celle des chefs de tribu, des pions et des pantins dont la gâchette du pistolet est prête à se déclencher et dont les machettes peuvent permettre de lyncher des fusibles, sur l'autel d'une victoire décantée au dernier moment, sur un coup de dé, un coup visant à multiplier les laids à gogo et de renforcer des relais apprivoisés à coup de subventions, d'embauche et de déambulations dans les couloirs et les salles de réunion sombres et sombrant dans l'oubli...

Avec un seul crédo, un seul créneau dans leur agenda de malfrats : la conquête du pouvoir, une "drogue dure", dont on ne daigne pas de faire perdurer les dégâts pour s'accrocher à la gloire affabulatrice, mais rémunératrice ou pour décrocher une homonyme gloriole de la matrice d'un recalage, d'un replâtrage, d'un réseau réduit à peau de chagrin, qui craint et auquel plus personne ne croit !

D'un côté, Israël fait face à une menace continue, tant à l'intérieur de ses frontières qu'au nord, avec la présence du Hezbollah, tandis que les populations civiles, à Gaza comme en Israël, continuent de souffrir. D'un autre côté, le Hezbollah, soutenu par l'Iran, se montre de plus en plus menaçant dans ses déclarations, faisant craindre un embrasement à l’échelle régionale. Les propos récents des dirigeants iraniens n’ont fait qu’exacerber la tension, et de nombreux pays occidentaux, en particulier les États-Unis et les membres de l'Union européenne, ont réaffirmé leur soutien à Israël tout en appelant à une solution durable, gérable, mais incapable de résoudre et de recoudre les liens.

Les pays musulmans, quant à eux, oscillent entre solidarité avec les Palestiniens et tentatives diplomatiques pour éviter l’extension du conflit... Bref un magma, un salmigondis de Selma et de Sami, dont les gonds ont sauté, dont les portes de sortie sont multiples et variés, que ce soit dans le public ou le privé, les mille et une structures qui nuisent à la confiance et la cohérence de la gouvernance de pays en ébullition...

Face à cet état des lieux préoccupant, il serait facile de se laisser emporter par des positionnements partisans et des rhétoriques bellicistes. Pourtant, il est impératif de se poser la question suivante, lancinante : comment transformer cette tragédie humaine en opportunité pour la paix ? Comment encourager les acteurs régionaux à entamer un processus de dialogue, malgré les rancœurs accumulées et les jeux d’influence géopolitique ?

Malgré les alliances géostratégiques d'un jour ou à plus long terme, reposant sur des transactions et des échanges commerciaux, des intérêts directs ou indirects malveillants ou justifiés par des égos surdimensionnés, à la surdité garantie par des boules-caisse, du bouche à oreille et un téléphone "arabe" réservé aux criards et aux cafards, à la parole envenimée par l'appât du gain.

Ne pas céder à la spirale de la violence gratuitement

Il est évident que le décès de Sinouar risque de provoquer une intensification des représailles et des opérations militaires dans l’immédiat. Le Hamas, affaibli, pourrait vouloir prouver qu'il demeure une force redoutable, et Israël pourrait, de son côté, chercher à affirmer sa supériorité militaire face à un mouvement en désarroi.

Mais dans cette escalade, ce sont toujours les civils qui payent le prix fort, qui prennent le plus cher. Des milliers de familles, des deux côtés, ont déjà perdu des proches, et cette violence ne fait qu'alimenter un cycle sans fin, des solutions sans finalités précises et programmées à l'avance, sans une planification logique, orientée vers un véritable cessez-le-feu, et non des professions de foi, des slogans creux de partis et de partisans en voie de disparition, mais qui ont encore des subsides à distribuer, des subtilités à revendre, de sublimes couleuvres à nous faire avaler, des couvertures, des ouvertures, des raclures à présenter, des "casseroles" à déterrer, à déminer...

Plutôt que d’intensifier le conflit, il est essentiel d’encourager des démarches de désescalade. Les dirigeants politiques, israéliens, palestiniens, ainsi que les acteurs régionaux comme le Liban, l’Égypte et la Jordanie, doivent saisir ce moment pour réévaluer leur positionnement. Le conflit entre Israël et le Hezbollah pourrait rapidement déborder si aucune action diplomatique n'est entreprise pour stabiliser la région. Si l'Iran continue de jouer un rôle incendiaire en soutenant ces factions, il sera de la responsabilité des puissances modérées, dans le monde arabe et musulman, d’agir comme des médiateurs efficaces.

Car ils constituent les seuls intermédiaires légitimes et authentiques pour rythmer le dialogue entre les différents protagonistes, qui peuvent se muer en ennemis, mais aussi s'unir pour effectuer une démonstration de force en faveur d'une pacification forcenée, pour sauver des vies, malgré des victimes collatérales, dont on ne devra pas oublier le sacrifice...

Construire plutôt que détruire inutilement

Gaza, déjà dévastée par les années de blocus et les guerres successives, a besoin d’un effort de reconstruction massif. Mais pour que cette restructuration soit pérenne, elle ne peut se limiter à la réhabilitation des infrastructures physiques. Il est crucial que les responsables de cette reconstruction incluent les besoins de la société civile palestinienne, en matière d’éducation, d’emploi et de droits humains. Encourager une solution durable à Gaza, c’est aussi offrir aux jeunes générations des perspectives de paix et non de guerre, c'est préparer les tentatives de parvenir à réconcilier en raisonnant et les esprits guerriers inutilement.

Il est impératif d'encourager la communauté internationale à agir en vue d'une paix constructive, qui ne serait ni un simple cessez-le-feu temporaire ni une imposition de conditions inacceptables par l'une ou l'autre partie. Il est temps que les efforts de médiation, notamment menés par les Nations unies, incluent davantage la société civile, les femmes et les jeunes, qui sont les premiers à souffrir de ce conflit prolongé.

Ce ne sont pas seulement des négociations entre gouvernements qui sont nécessaires, mais une véritable mobilisation des forces vives de la région pour rebâtir sur des bases solides, tant à Gaza qu’en Israël et au Liban, et non une mise au ban de gouvernements enchâssés dans des combats qui s'enchaînent sans en voir le bout du tunnel, sans entrevoir le terminal, sans avoir la moindre mince idée de la suite...

La paix, une affaire de volonté à imposer et à affirmer

Le processus de paix, souvent invoqué mais rarement concrétisé, ne peut être possible qu'avec la volonté des parties prenantes à faire des concessions mutuelles. Israël doit reconnaître le droit des Palestiniens et des Palestiniennes à une vie digne et sécurisée, tout comme le Hamas et les autres factions armées doivent accepter que la violence n'apportera pas la libération espérée.

La paix ne pourra être atteinte sans un cadre de confiance mutuelle, et cela nécessite un effort considérable, de la part de tous, pour réfréner les élans de vengeance et de revanche, le désir ou la soif de sang.

Encourager la paix, c’est aussi reconnaître que des solutions existent, à condition que la volonté politique suive. Dans les dernières décennies, plusieurs accords ont été signés, mais peu ont été réellement appliqués. Aujourd’hui, plus que jamais, il faut éviter que la mort de Sinouar ne soit utilisée pour justifier davantage de violence, mais plutôt pour rappeler l'urgence d'un règlement pacifique, respectueux des aspirations de chaque peuple, bien qu'encore endeuillé par la perte d'être chers, par l'anéantissement de familles entières.

Le camp de la paix, qui existe des deux côtés de la frontière, doit être soutenu, amplifié et encouragé. En Israël, comme à Gaza ou au Liban, des voix s’élèvent contre la guerre. Elles ne doivent pas être étouffées par le bruit des armes. C’est à la communauté internationale, aux nations arabes et occidentales, de soutenir ces initiatives pacifistes. Car la seule victoire durable dans cette région tourmentée sera celle de la paix, de la réconciliation, et de la justice pour tous les peuples concernés.

La violence n’apportera jamais la solution ; seuls le dialogue, la reconnaissance mutuelle et la coopération le pourront. C’est ce message que nous devons transmettre aux générations futures, afin qu’elles puissent, un jour, vivre dans un Moyen-Orient enfin pacifié, enfin disposé à se fier aux instincts les moins primaires et d'avancer dans une direction, se dépliant avec lenteur, une certaine langueur monotone, mais dont il ne faudrait pas négliger ou renier la longévité.

Au bénéfice de la fin d'une supplique, à la naïveté déplorable, mais aussi au bénéfice de la fin des supplications mortifères et givrées de chefs d'orchestre coordonnés et susceptibles de déployer les grands moyens pour déloger ceux qu'ils dénomment hâtivement, dans la précipitation, face au précipice de leur déchéance, dont ils craignent avec terreur l'échéance, pour déloger ceux qu'ils dénomment rapidement et d'une façon emplie, embolisée, d'une grande maladresse, à la manière de maîtres et de maîtresses d'un empire déchu, faisant semblant de renaître ingénus, ceux qu'ils dégomment comme des intrus ou des incrustes...

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