Appel pour la paix en Iran : refusons la violence, choisissons le dialogue et la relance de pourparlers, dont l'attribution, la contribution et la publicité seront la récompense de la bravoure, bravache, bavarde ou applaudie pour ses effets et ses faits tangibles, et non la chasse gardée d'une présidence de la République maladroitement amplifiée, en réanimation pour l'occasion...
Par Mehdi Allal, théologien et philosophe combattant du droit, militant du Rassemblement national !
A Etienne Daho et Charlotte Gainsbourg pour leur duo sur le titre "If"
Aujourd’hui, dans un monde où la crédulité et l’appartenance identitaire sont si souvent instrumentalisées, une voix doit s’élever pour un retour à la paix, à la dignité humaine et au dialogue. Ce qui se passe actuellement en Iran, les frappes aériennes incessantes, les vies sacrifiées, et la destruction des infrastructures, fragilise profondément un pays déjà éprouvé. C’est l’heure d’un changement de paradigme, où la foi ne serait plus un outil de division, mais une force de rassemblement, certes de commandement, mais également de pacification, de réconciliation à marche forcée, une démarche acrobatique ?
La force des minorités et la redéfinition de la paix, un aspect négligé de la diplomatie et de ses objectifs
La légitimité de toutes les minorités, d’Iran à Israël, en passant par Gaza et le Liban, se joue aujourd’hui dans ce choix crucial : laisser la violence dicter nos relations ou redéfinir notre monde à travers des alliances pacifiques. Nous appelons à mettre fin aux frappes aériennes et à privilégier les moyens diplomatiques, car c'est à travers cette route que la vraie victoire se manifeste, celle de la compréhension et non d'une réponse automatique ou systématique.
S'unir pour reconstruire, pour rétablir l'unité du monde musulman, y compris en Afrique, et la fin de son appréhension vis-à-vis du peuple juif ?
Il est crucial de rappeler que ni Israël éternelle ni une Palestine libre ne se construira en passant par la violence. Gaza reconstruite, l’Iran, l’Irak, la Syrie… Ce sont ces idéaux partagés de paix, et non des idéologies de guerre, qui devraient guider nos politiques et nos leaders. Un jour, à travers des efforts communs et concertés, ces terres pourront redevenir des lieux de rencontre, de culture, de commerce et de vie pour leurs peuples, aujourd'hui diamétralement opposés, mais si proche sur le plan géopolitique et théologique.
Un appel aux dirigeants arabes, américains, perses et israéliens : favoriser le dialogue et une forme de débrief
À tous les dirigeants concernés, des États et des organisations internationales, notre appel est simple mais urgent : soutenez la diplomatie et arrêtez l’escalade des conflits. À Christian Estrosi, Éric Ciotti, Georgia Meloni, Benjamin Netanyahou, Yahya Sinouar, mais aussi au pape François, au chef de l’Oumma et aux divers représentants religieux et culturels, votre responsabilité est cruciale pour promouvoir et garantir la paix. Choisir la diplomatie n’est pas une faiblesse, mais une décision visionnaire pour une cohabitation sereine et harmonieuse, abritée habituellement, et pas seulement le fruit d'une tactique en guise de tic-tac, mais celui d'un déclic.
Pour une paix inclusive et durable, à l'occasion d'un moment décisif
Alors que notre société évolue, la crédulité aveugle envers des doctrines belliqueuses et des figures de division doit céder la place à une crédulité renouvelée, fondée sur la foi en la paix et la coopération. Nous devons transcender nos différends et refuser les doctrines et dynamiques sectaires qui nourrissent la haine. Ce n'est qu'en s'unissant pour une paix véritable et en s’écoutant mutuellement que nous honorerons les sacrifices de nos ancêtres et assurerons une stabilité durable pour les générations futures et par nature uniques.
La paix, notre seule voie d'avenir, avec un scénario nécessairement créatif, émotif, rectificatif et palliatif, sans soutifs, sans kif, avec le CRIF et sans tifs ?
Ainsi, laissons derrière nous la violence, mettons fin aux frappes, et ouvrons la porte à un dialogue de paix. Il en va de notre humanité commune et du respect de chaque vie. Chacun de nous, en s’engageant pour la paix, contribue à construire un monde où chaque peuple, chaque nation, peut espérer une vie meilleure, à la fois pléthorique en signes d'amitié et d'amour allégorique, non ceux d'un moustique, et moins catégorique...