Guerre au Proche-Orient : l'appel à la trêve du président égyptien et l'impasse des violences continues ou discontinues, la mise à nue des contradictions dans la poursuite d'une guerre qui n'a que trop duré et dupé jusqu'aux plus crédules d'entre nous, jusqu'aux plus crédibles des responsables politiques, pourtant créatifs et ne s'accordant de "récréations" que pour mieux s'assagir et agir, réagir avec du fond et non des feintes...
Alors que le conflit entre Israël et le Hamas ravage toujours la bande de Gaza, l'Égypte, par la voix de son président Abdel Fattah al-Sissi, propose une trêve de deux jours afin de permettre des échanges humanitaires et la libération d'otages. Cet appel intervient dans un contexte d'escalade continue, avec une attaque au bélier sur Tel-Aviv, des frappes israéliennes contre des sites du Hezbollah au Liban et des ripostes violentes à travers la région, atteignant par exemple le régime iranien et ses infrastructures vitales, des violences qui prennent une tournure virale; voire virile, lorsqu'elles ne sont pas l'expression d'un droit "fondamental" à la virulence et à la vigilance, viscéral, inhérent à la préservation d'une forme d'antagonisme dissuasif...
L'attaque à Tel-Aviv et la riposte israélienne, proportionnelle à la suite d'un attentat terroriste, disproportionnée selon les protagonistes musulmans
L'attaque au bélier sur une station de bus à Tel-Aviv, près d'une base militaire, a profondément marqué les esprits, frappé à la porte de notre espoir d'une paix résonnant avec respect et circonspection, de notre prospection à l'endroit des solutions justes et non musclées, muselant les appétits guerriers, de notre projection auto-réalisatrice ou propice à revigore, à un revirement, à un retour aux hostilités, au lieu de retrouvaille au bercail, au berceau de nos illusions d'une coexistence entre sémites, le mythe d'une civilisation proche-orientale, autrefois violemment apprivoisée, mais rayonnant par son osmose politique et poétique, et non par l'aporie de parois insubmersibles.
Le camion, qui a foncé dans la foule, blessant au moins 29 personnes, rappelle la vulnérabilité des civils dans cette guerre sans fin, dont l'étreinte étouffe les velléités les plus audacieuses, parfois les plus irrévérencieuses, dans un silence de mort, d'une atmosphère de désolation.
La réponse immédiate des civils sur place, qui ont neutralisé le conducteur, témoigne d'une tension exacerbée, exceptionnellement ravivée à l'occasion d'une journée de deuil en hommage aux victimes juives du 7 octobre.
La zone ciblée abrite des infrastructures clés, notamment le quartier général du Mossad et la fameuse unité 8 200 de Tsahal, rendant cette attaque particulièrement symbolique, particulièrement stratégique, agitant de nouveau le spectre d'un spectaculaire déploiement armé jusqu'aux dents jusqu'au dedans du cœur, de l'épicentre, du nœud de ce conflit : la solitude et l'incertitude encerclant la naissance d'un Etat indépendant en guise de Palestine libre et souveraine.
Les bombardements israéliens se sont intensifiés, ciblant non seulement des positions du Hamas à Gaza, mais aussi des sites affiliés au Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Israël ne laisse rien au hasard, multipliant les avertissements à la population civile de ces zones pour évacuer avant de frapper. Mais chaque frappe, chaque riposte, semble éloigner toute possibilité de dialogue, toute faisabilité d'un atrium ou d'un podium pour les braves, semble entraver l'accessibilité aux instincts les plus purs, ceux d'un quorum adapté à une représentation nationale davantage accueillante vis-à-vis des étrangetés et des légèretés susceptibles de caractériser les propositions issues de ses rangs, de ses ramifications.
La proposition de trêve de l'Égypte : un espoir ténu, une promesse tenue ?
C'est dans ce climat de violence qu'intervient l'initiative égyptienne. Al-Sissi, lors d'un sommet à Kazan en Russie, a proposé une trêve de 48 heures. Ce laps de temps permettrait d'échanger quatre otages israéliens contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël. Mais au-delà de cette action humanitaire, le président égyptien évoque la perspective d'ouvrir des négociations plus larges visant à un cessez-le-feu durable et pouvant endurer les critiques, qu'elles soient tactiques ou assassines. Il s'agirait non seulement d'un premier pas pour alléger les souffrances à Gaza, mais aussi de rétablir l'entrée de l'aide alimentaire et sanitaire dans l'enclave, dont le dessein n'est pas de massacrer ou de macérer, mais d'amasser suffisamment de ressources et et de fonds pour dessiner le plan et l'accélération d'une reconstruction des fondements démocratiques, non superflus.
Le silence ambigu de l'Iran et l'attente d'un changement de majorité politique chez ses détracteurs ou ses alliés
Du côté iranien, le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui avait jusqu'alors gardé le silence, a finalement pris la parole, de manière à la fois opportune et bienvenue. Son commentaire, mesuré, invite à ne pas "amplifier ni minimiser" les événements récents, tout en signalant que l'Iran ne cherche pas à exacerber les tensions. Le président Pezeshkian a cependant réitéré l'engagement iranien à réagir en cas de nouvelles frappes israéliennes. Cet équilibre délicat, entre menace et retenue, maintient la région dans une ambiance de danger permanent, celle du règne de la terreur, en lieu et place d'un formidable labeur pour viser les entrelacs des treillis, pour tresser des lauriers à ceux et à celles qui sauront s'entrelacer, entremêler les destins, sans interférences étrangères autres que celles des Etats-Unis ou de la France, une fois leur légitimité retrouvée lors des prochaines élections, si possibles remportées par la droite patriote, qui trotte en tête dans les sondages, mais qui doit encore concrétiser son avance apparente.
Le chemin vers une paix durable : utopie ou nécessité ? Idéologie ou intangibilité étatique et non élastique, ni plastiquée ?
Malgré les initiatives diplomatiques comme celle de l'Égypte, la perspective d'une résolution rapide semble hors de portée, hors d'atteinte pour les belligérants. La violence s'autoalimente dans un cycle sans fin, où chaque acte engendre une riposte terrifique. La question reste posée : peut-on encore espérer une véritable pacification, sans une intervention extérieure forte et un engagement sérieux de toutes les parties à la table des négociations, une affabilité, une amabilité attribuée à l'amicale internationale et interne du plausible, passible d'un recul ?
L'attaque au bélier à Tel-Aviv et la riposte militaire israélienne montrent à quel point le conflit actuel dépasse le cadre d'une simple guerre entre États ou groupes armés. Il incarne une lutte existentielle, où l'absence de dialogue ne fait que repousser encore plus loin l'espoir d'une paix durable, ne fair que repasser par des sinuosités et des monstruosités qui ne devraient plus avoir cours, ne faut que reporter l'inévitable : le recueil et percer le mystère du charisme, d'un charme enchanteur qui s'expose, qui est attirant...
Here's the traduction in English for Donal Trump :
Following the attack on Tel Aviv, a national day of mourning: the last straw?
To Marie, Anastasia, Evelina, Eugénie, Ambre, Myriam, Soraya... To Matthieu, Eliott, Ali, Rachid, Ouarda, and Stefan, Gilda, Solo and his wife, Booba, the "Duke of Boulogne", and Djibril...
By Mehdi Allal, a geostrategy advisor for the National Rally, its militants, its parliamentary group in the Assembly, and its leaders, if they can be directive, instructive, and unpredictable...
Middle East War: The Egyptian President's Call for a Ceasefire and the Deadlock of Continuing or Sporadic Violence
As the conflict between Israel and Hamas continues to ravage Gaza, Egypt, through President Abdel Fattah al-Sissi, has proposed a two-day ceasefire to allow humanitarian exchanges and the release of hostages. This proposal comes amid ongoing escalation, including a ramming attack in Tel Aviv, Israeli airstrikes on Hezbollah sites in Lebanon, and violent responses across the region, affecting even the Iranian regime's vital infrastructure.
The ramming attack in Tel Aviv, near a bus station close to a military base, deeply affected people, signaling the vulnerability of civilians in this seemingly endless war. The truck, which injured at least 29 people, reminds us of the tenuousness of hope for peace and the harsh realities of this ongoing conflict.
Israeli airstrikes have intensified, targeting Hamas positions in Gaza and Hezbollah-affiliated sites in southern Beirut. Israel is warning civilians to evacuate before each strike, but every attack further distances any hope for dialogue or a durable ceasefire.
Amid this violence, President al-Sissi's proposal for a 48-hour truce is seen as a small but significant step, possibly opening the door to broader negotiations for a lasting ceasefire. Iran, meanwhile, has remained cautiously silent, though its Supreme Leader, Ayatollah Ali Khamenei, has warned that Iran will respond to further Israeli strikes.
The road to lasting peace: an unreachable ideal or a necessity?
Despite diplomatic efforts like Egypt’s, a swift resolution to the conflict remains elusive. Violence continues to fuel itself, with each act sparking a terrifying response. The question remains: Can we still hope for genuine peace without strong external intervention and a serious commitment to negotiations by all parties involved?
Hébreu (Hebrew):
בעקבות ההתקפה בתל אביב, יום אבל לאומי: מוות מיותר?
למרי, אנסטסיה, אוולינה, יוג'יני, אמבר, מרים, סוראיה... למתי, אליוט, עלי, ראשיד, וורדה וסטפן, ג'ילדה, סולו ואשתו, בובה, "הדוכס של בולון", לג'יבריל...
מאת מהדי אלל, יועץ לגיאו-אסטרטגיה מטעם ההתאגדות הלאומית, פעיליה וקבוצת הפרלמנטרים שלה באסיפה הלאומית, ומנהיגיה.
Arabe (Arabic):
في أعقاب الهجوم على تل أبيب، يوم حداد وطني: الموت الزائد؟
إلى ماري، أنستاسيا، إيفيلينا، يوجيني، أمبر، مريم، سورايا... إلى ماتيو، إليوت، علي، رشيد، وردة وستيفان، جيلدا، سولو وزوجته، بوبا، "دوق بولوني"، إلى جبريل...
بقلم مهدي العلال، مستشار الجيوستراتيجية لحساب التجمع الوطني، أعضائه البرلمانيين في الجمعية، وقادته.
Farsi (Persian):
در پی حمله به تلآویو، یک روز عزای ملی: مرگ اضافی؟
به ماری، آناستازیا، اولینا، اوژنی، آمبر، مریم، سورایا... به متیو، الیوت، علی، رشید، واردا و استفان، گیلدا، سولو و همسرش، بوبا، "دوک بولونی"، به جیبریل...
توسط مهدی علّال، مشاور ژئواستراتژی برای گردهمایی ملی، فعالانش و نمایندگان پارلمانی.
Ukrainien (Ukrainian):
Після атаки на Тель-Авів, національний день жалоби: смерть зайва?
До Марі, Анастасії, Евеліни, Євгенії, Амбри, Міріам, Сораї... До Матьє, Еліота, Алі, Рашида, Уарди та Стефана, Гільди, Соло та його дружини, Буби, «герцога Булонського», до Джібріля...
Автор: Мехді Аллал, радник з геостратегії для Національного зібрання.
Espagnol (Spanish):
Tras el ataque en Tel Aviv, día de duelo nacional: ¿la muerte de más?
Para Marie, Anastasia, Evelina, Eugenia, Ambre, Myriam, Soraya... Para Matthieu, Eliott, Ali, Rachid, Ouarda y Stefan, Gilda, Solo y su esposa, Booba, el "duque de Boulogne", y Djibril...
Por Mehdi Allal, asesor de geoestrategia para el Rassemblement National.
Chinois (Chinese):
在特拉维夫袭击后,全国哀悼日:多余的死亡?
致玛丽、安娜斯塔西亚、伊芙琳娜、尤金妮、安布尔、米丽亚姆、索拉亚... 致马修、艾略特、阿里、拉希德、欧瓦尔达和斯特凡、吉尔达、索罗和他的妻子、布巴,“布洛涅公爵”,以及吉布里尔...
由梅赫迪·阿拉尔(Mehdi Allal)撰写,国民阵线的地缘战略顾问。
Hindi (हिंदी):
तेल अवीव पर हमले के बाद राष्ट्रीय शोक दिवस: एक और अनावश्यक मौत?
मैरी, अनास्तासिया, एवलीना, यूजिनी, अंब्रे, मरियम, सोराया... मथियू, इलियट, अली, राशिद, उवाडा और स्टीफन, गिल्डा, सोलो और उनकी पत्नी, बूबा, "बौलोन के ड्यूक", जिब्रिल...
लेखक: मेहदी अल्लाल, राष्ट्रीय एकता समूह के लिए भू-राजनीति सलाहकार।
Russe (Russian):
После атаки на Тель-Авив, национальный день траура: лишняя смерть?
Для Мари, Анастасии, Эвелины, Евгении, Амбр, Мириам, Сорайя... Для Маттье, Элиота, Али, Рашида, Уарды и Стефана, Джильды, Соло и его жены, Буба, «герцога Булонского», и Джибрил...
Автор: Мехди Аллаль, советник по геостратегии для Национального объединени.
Turc (Turkish):
Tel Aviv saldırısından sonra ulusal yas günü: Gereksiz ölüm?
Marie, Anastasia, Evelina, Eugenie, Ambre, Myriam, Soraya... Matthieu, Eliott, Ali, Rachid, Ouarda ve Stefan, Gilda, Solo ve eşi, Booba, "Boulogne Dükü", Djibril...
Mehdi Allal, Ulusal Birlik'in jeostrateji danışmanı tarafından yazılmıştır.
Arménien (Armenian):
Թել Ավիվի հարձակման հետեւանքով՝ ազգային սուգի օր. ավելորդ մահ։
Մարի, Անաստասիա, Էվելինա, Եվգենյա, Ամբր, Միրիամ, Սորայա... Մաթյե, Էլիոտ, Ալի, Ռաշիդ, Ուարդա և Ստեֆան, Գիլդա, Սոլո և նրա կինը, Բուբա, «Բուլոնի դուքսը», Ջիբրիլ...
Հեղինակ՝ Մեհդի Ալլալ, Ազգային միասնության կուսակցության աշխարհաքաղաքականության խորհրդատու։