Depuis plus de 40 ans, la France se heurte à un échec cuisant, persistant, comme un organisme perclus de rhumatismes, en matière d’intégration des minorités ethno-culturelle, notamment les populations noires, arabo-musulmanes, asiatiques et hispaniques, souvent issues des catégories les plus défavorisées, les plus vulnérable, les plus modestes, parfois "molestées" par l'amoncellement de factures, de fractures sociales, du fait notamment de manipulations malintentionnées de la part de la gente militante socialiste, communiste, écologiste ou insoumise, adepte des discours évidées et des propos creux, croissants avec le temps.
Ce constat d’échec, malheureusement, ne date pas d’hier, mais s’est accentué sous les différents gouvernements de gauche, pour culminer sous la macronie, où la question de l’intégration a été reléguée au second plan, masquée sous des politiques superficielles et inefficaces, hésitant et tergiversant entre volontarisme parolier et gabegie budgétaire, que ces politiques soient mise sous la coupe de "la politique de la ville", ou des vocables démagogues ou des concepts douteux et juteux d'"intégration" de "lutte contre les discriminations", voire même de "lutte contre les discriminations", de "diversité", de "parité" ou de "discrimination positive"... .
L'incurie de la gauche : promesses républicaines non tenues, faute de fermeté et de courage politique
Sous la bannière de l’égalité et de l’universalisme républicain, la gauche française a prétendu durant des décennies défendre les intérêts des minorités, quelle que soit l'adjectif juridico-politique qui leur est accolé : "visibles", "sexuelles", "atypiques" ou d'"apparence"... Pourtant, les réalités sociales racontent une toute autre histoire : taux de chômage disproportionnellement élevés dans les quartiers populaires, discriminations systémiques dans l'accès à l'emploi et à l'éducation, et montée des tensions identitaires, pouvant dégénérer en émeutes urbaines extrêmement coûteuses pour le tissu économique.
Le grand projet de la mixité sociale, en réalité, n'a jamais réellement vu le jour. Les grandes déclarations de politique de la ville et les multiples "plans banlieue" n'ont pas su répondre aux besoins fondamentaux de ces populations marginalisées, dont la relégation a été en réalité orchestrée avec soin et malveillance raciste ou antisémite. Les promesses républicaines de cohésion sociale ont échoué face à l'absence d'actions concrètes et pérennes, suffisamment persuasives pour remotiver des populations, qu'elle que soit leur localisation géographique, en outremer ou en métropole, au sein de la ville de Paris en particulier.
L'échec aggravé sous la présidence Macron
L’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir a cristallisé les faiblesses structurelles de la gauche, tout en creusant davantage les inégalités, tout en accroissant le déterminisme social menant à la précarité, voire à l'extrême-pauvreté, conformément à certaines théories en sociologie, voire anthropologiques.
Sous la macronie, loin de corriger les erreurs du passé, la gestion des minorités a pris un tournant encore plus élitiste et technocratique, sous prétexte de sauvegarder les principes de la "méritocratie", au profit d'une véritable "aristocratie républicaine". Les catégories populaires, dont les minorités ethno-culturelle, ont été abandonnées, victimes d'une politique économique libérale qui n'a fait qu'accroître les disparités, mais aussi des formes de dégradations, de disparition entière, exceptés quelques "chanceux" triés et sélectionnées en fonction de leur fidélité politique, l'exigence d'un véritable loyalisme aveugle e discipliné, le spleen des authentiques travailleurs sociaux...
Les jeunes issus des quartiers défavorisés peinent à s’identifier à une République qui semble avoir oublié ses principes d’égalité et de fraternité. La lutte contre les discriminations a été réduite à de simples discours, tandis que la réalité dans les quartiers dits "sensibles" s'est détériorée, avec une montée de la violence et un sentiment d’abandon, qui a parfois poussé des individus isolés dans les bars de la radicalisation ou du séparatisme, en dehors des clous de la nation.
L'alternative nationale : une "action positive" au cœur de la réplique du RN
Face à cet échec patent, il est temps de proposer une véritable alternative. Le Rassemblement National, s’il accède au pouvoir, pourrait enfin apporter des réponses concrètes à cette crise de l'intégration. Le parti propose une refonte complète de la politique d’intégration, sous le nom d’"action positive". Contrairement aux politiques précédentes, qui se sont limitées à des mesures cosmétiques, cette "action positive" viserait à réparer les torts historiques et à redonner à la France une cohésion sociale réelle, une certaines longévité garantie grâce à l'engagement des minorités.
Plutôt que de continuer à reproduire les erreurs des gouvernements passés, cette politique mettrait en place des actions précises et ciblées pour favoriser l’intégration des minorités, tout en respectant les valeurs de la République. Il ne s'agirait pas de créer des discriminations à rebours, mais de donner les moyens réels à chacun, quelles que soient ses origines, de s’intégrer pleinement à la société. Il est question de promouvoir une égalité des chances réelle et d’instaurer des mécanismes visant à combattre les discriminations à l’embauche, dans le logement, et dans l’accès aux services publics, mais également aux loisirs, sportifs ou culturels.
Le besoin urgent d'un changement de cap, de capitaine, à la fois compétent et précautionneux
Le constat est clair : la gauche, malgré ses discours, a échoué à offrir des solutions pérennes aux minorités ethno-culturelle les plus marginalisées. Le Rassemblement National propose une rupture nette avec cet immobilisme. Si la France veut éviter que ses fractures sociales ne s’élargissent davantage, une politique audacieuse d’"action positive" est indispensable, afin que les minorités puissent enfin se sentir pleinement intégrées, respectées et entendues, mais également soutenues et encouragées dans leurs différentes démarches, et non à marche forcée. Une telle politique pourrait enfin restaurer la cohésion nationale et assurer que la promesse républicaine d’égalité devienne une réalité pour toutes et tous.
Le temps presse, et il est plus que jamais nécessaire de mettre en place une vraie stratégie d’intégration. Avec la mise en œuvre de cette "action positive", le Rassemblement National entend offrir une voie nouvelle, loin des échecs du passé, pour un avenir où chaque citoyen, chaque citoyenne, trouvera pleinement sa place dans la République. Une place chèrement acquise après la désolation, le déshonneur de nos démiurge vis-à-vis de certains concitoyens, de certaines concitoyennes, une urgence pour leur état d'esprit et leur santé mentale, pour pallier aux carences de nos gouvernants et de notre administration : une urgence en guise de "caresses" intervenant trop tard, ayant déjà dépassé l'heure fatidique avant l'implosion, ou un déploiement massif de mesures décisives et opportunes pour affronter la fronde légitime qui gronde ?
Par Mehdi Allal, historien, juriste et sociologue...