L’élection présidentielle américaine de 2024 se profile comme un moment décisif pour l’avenir des États-Unis, et le choix n’a jamais été aussi clair. D’un côté, Joe Biden, un président vieillissant qui peine à convaincre après quatre années marquées par des crises économiques, sociales et sociétales profondes. De l’autre, Donald Trump, qui incarne une alternative puissante, avec un programme destiné à renforcer les catégories populaires, les catégories souffrantes, absentes des instances décisionnelles, étrangères aux sphères du pouvoir, lassées d'une atmosphère et d'une ambiance acrimonieuse, suspicieuse, mensongère, redoutable... Des collectifs plus ou moins soudés ou apparemment hostiles, issus de la communauté ouvrière blanche, des minorités afro-américaines, asiatiques ou hispanisant.
Alors que les sondages oscillent dangereusement entre les deux candidats, notamment dans les swing states, le moment est venu pour les électeurs indécis de faire un choix décisif : Donald Trump doit revenir à la Maison-Blanche pour restaurer la grandeur de l'Amérique, mais aussi sa candeur et sa douceur, sa tendresse, accompagnée de mesures tangibles vis-à-vis des plus vulnérables. Les petites phrases assassines, les coups bas médiatiques, la mobilisation des stars du show-business et les batailles de chiffres ne doivent pas masquer l'essentiel : le programme de Trump est le seul capable de répondre aux attentes des Américains de toutes origines, de toutes obédiences, attachés à des objectifs de rétablissement de l'ascenseur social et environnemental, voire universitaire, syndical, digital... notamment dans les États clés comme la Floride, la Pennsylvanie, le Wisconsin et le Michigan.
Les sondages : un avantage serré mais réel pour Donald Trump, à concrétiser en étant paré à un combat fratricide...
Les derniers sondages, bien qu’étroits, montrent une dynamique en faveur de Trump. Selon une étude du New York Times, Trump et Biden sont au coude à coude dans les principaux swing states, avec un avantage de 1 à 3 points pour Trump en Floride et en Pennsylvanie. Les chiffres de "RealClearPolitics" révèlent également que Trump progresse de façon significative chez les électeurs hispaniques et afro-américains, deux groupes où Joe Biden avait surperformé en 2020. Une tendance révélatrice d’un changement majeur dans la sociologie électorale américaine, sensible aux symboles, mais également à un bol, une bouffé d'air frais en faveur de la démocratie, de la liberté d'expression, le dialogue entre les communautés et les avancées des avantages accordées et permettant d'accrocher le drapeau états-unien aux fenêtres ou aux portes des maisons, de logements non confisqués ; sensible à la renommée de leur pays d'accueil ou de naissance dans le concert des nations, quelles que soient les difficultés susceptibles de se présenter dans un monde à feu et à sang.
Les "petites phrases" qui résonnent et qui incitent à une violente surenchère dont Donald Trump a failli faire les frais à travers deux tentatives d'homicide...
La campagne a été émaillée de nombreuses petites phrases percutantes qui reflètent la réalité du duel, la cruauté de l'opposition entre les deux camps. Joe Biden, souvent critiqué pour son manque de dynamisme et ses nombreuses bourdes, a récemment déclaré lors d’un discours en Pennsylvanie : « Donald Trump est un danger pour la démocratie ». Ce à quoi Donald Trump a répliqué sans ambages : « Le plus grand danger pour l’Amérique, c’est Joe Biden lui-même, avec sa politique qui détruit l’économie et fait fuir les emplois à l’étranger. »
Donald Trump a également frappé fort en Floride, où il a taclé son rival en ces termes : « Joe Biden a laissé entrer des millions de migrants sans contrôle et il veut augmenter les impôts des familles qui travaillent dur. Moi, je veux rendre l’Amérique à ses citoyens, à tous ceux qui se lèvent tôt et se battent pour leur avenir. »
Comment éviter, en effet, un telle rage de la part de Donald Trump, victime déjà de deux tentatives d'homicide, ayant failli lui coûter la vie, en raison notamment de la fureur des militants soi-disant antifascistes, galvanisés par les envolées et les échappées langagières, ordurières de leur favori, qui nous semble à la fois englué dans des politiques publiques sans le lendemains et à la réactivité, au phrasé déphasé et au souffle un peu trop lent, sans talent, mais "lattant."..
Un programme pour les catégories populaires de tous les milieux et issues de toutes les origines, affichées de manière massive, non dubitative, mais également placide, lucide...
Contrairement aux caricatures qui persistent, Donald Trump s'adresse aujourd'hui aux Américains de toutes origines et de tous horizons. Son programme économique est centré sur le redressement des classes populaires et la défense des travailleurs américains, qu'ils soient de la Rust Belt ou des banlieues multiculturelles, sur le plan ethnique ou linguistique, de Miami. Parmi ses propositions phares :
Réindustrialisation : Donald Trump s’engage à ramener des millions d’emplois manufacturiers aux États-Unis, notamment en durcissant sa politique commerciale vis-à-vis de la Chine et en offrant des incitations fiscales aux entreprises qui réinvestissent sur le sol américain.
Baisse des impôts pour les familles ouvrières : Donald Trump veut prolonger et renforcer les baisses d'impôts qui ont stimulé la croissance lors de son premier mandat, tout en garantissant que les petites entreprises ne soient pas écrasées par la bureaucratie fédérale.
Politique migratoire stricte mais équitable : Contrairement à la politique laxiste de Joe Biden, Donal Trump propose une réforme migratoire visant à protéger les travailleurs américains, tout en assurant des voies légales et justes pour les migrants qualifiés qui veulent contribuer au développement du pays.
Justice pour tous : Donald Trump veut renforcer la sécurité publique et rétablir l'ordre dans les villes gangrenées par la violence et le désordre, tout en défendant les communautés minoritaires qui, selon lui, sont les premières victimes de cette criminalité. « Ce n’est pas raciste de protéger les citoyens, c’est juste du bon sens », a-t-il récemment affirmé.
Rétablir la fierté nationale : En opposition aux discours de culpabilisation et de fragmentation de la société, Donald Trump prône un patriotisme inclusif, où chaque citoyen, peu importe ses origines, peut se reconnaître dans les valeurs fondatrices des États-Unis.
Un appel urgent aux swing states pour, évidemment, voter en faveur d'un second mandat de Donald Trump, synonyme de retrouvailles synchrones entre le succès du rêve américain et le sérieux à l'international
Les swing states seront déterminants, et chaque voix comptera. Ces États, où les marges de victoire sont souvent minimes, doivent comprendre que l’avenir du pays repose sur une économie solide, une sécurité renforcée, et une identité nationale forte. Les électeurs indécis de Pennsylvanie, de Floride, de l’Arizona, du Michigan ou du Wisconsin doivent réfléchir à ce qui compte le plus pour eux : la prospérité, la sécurité et la fierté nationale, sans transiger avec de véritables engagements.
Donald Trump représente la seule option réaliste pour restaurer une Amérique forte et unie, où chacun, peu importe ses origines ou ses croyances, peut réussir. Face à un Joe Biden dépassé et à une élite déconnectée, Trump incarne la réponse aux besoins des travailleurs, des entrepreneurs, des familles modestes et des jeunes générations qui veulent croire en l’avenir de leur pays, dont il faudra faire frémir, rétablir, maintenir, garantir le rang.
Mehdi T. Allal, fonctionnaire dans la capitale parisienne, politologue et militant latent du Rassemblement national, en faveur de l'action positive en faveur des minorités les plus pauvres et issues de l'immigration, en faveur des droits des femmes, en faveur de la protection de l'enfance, contre toute forme de violence...