Tribune : vers une France multiculturelle à travers le pluralisme des expressions politiques ou sociales, une traversée vers l'inconnu ou l'intensification du combat, l'outillage et la transmission en direction des mues ?
Dans un contexte où les défis sociopolitiques et sociologiques se multiplient, la question du pluralisme des expressions politiques et socio-culturelles devient cruciale pour l’avenir de notre pays. La Constitution française, tout en garantissant des principes démocratiques fondamentaux, ouvre la voie à une diversité de voix et d’opinions. Ce pluralisme, renforcé par les droits progressivement accordés à l'opposition au sein d'un régime parlementaire, représente un potentiel significatif pour favoriser l'identification, la reconnaissance et l'adoption de normes qui encouragent le caractère multiculturel de notre France contemporaine.
La diversité culturelle est un atout indéniable, indéracinable pour notre société. Elle enrichit nos échanges, stimule notre créativité et renforce notre résilience face aux défis globaux, mais circonscrits à l'échelle de certaines métropoles, dont la concision reste discutable. Cependant, pour que cette richesse culturelle se traduise en une véritable renaissance au sein de l’espace public, tout en contournant les pires dérives de la déconstruction ou du relativisme, il est impératif que les différentes expressions politiques et socio-culturelles soient non seulement tolérées, et traitées équitablement, notamment dans les médias et sur les réseaux sociaux, mais également valorisées. Cela nécessite un engagement ferme des institutions et des acteurs politiques à garantir une agora où toutes les voix peuvent s'exprimer librement., où toute les voix pourront" pleuvoir" avec finesse et discernement, sous prétexte d'éviter la consternation face à l'arrivée aux responsabilités des partis patriotiques
Les récentes évolutions politiques, marquées par un séisme électoral, ont mis en lumière une volonté populaire d'un changement profond. La montée de nouveaux mouvements et partis politiques témoigne d’un désir d'actualisation, d’inclusion et de représentation de diverses identités au sein de notre démocratie, dont les caractères figés ou malléables, fermes ou ouverts, ne sont pas toujours considérés comme une malformation anachronique. Ces voix, souvent marginalisées, portent des récits et des expériences qui doivent être intégrés dans notre discours collectif. La politique, en tant qu’expression de la société, doit refléter la pluralité de ses citoyens et de ses citoyennes, doit décliner les objectifs de tolérance et de fraternisation, considérés comme définitivement susceptibles d'encourager la justice et la cohésion sociale, depuis les siècles des Lumières, mais aussi une acclimatation nationale de la volonté de différenciation, et non de séparatisme, à juste titre, en faveur de l'ordre public et de l'intérêt général, du pacte républicain dont les fondements sont, de manière incontournable, mouvants, émeuvent par exemple ceux et celles qui croient à l'œcuménisme, à l'irénisme, onirique ou ancré dans la réalité juridique... .
L’adoption de normes qui encouragent le multiculturalisme ne peut se faire sans un dialogue constructif entre les différentes composantes de la société. Ce dialogue doit dépasser les clivages partisans pour favoriser une compréhension mutuelle et un respect de l'anormal, du surprenant spirituel, de l'essentiel de nos valeurs comportementales, sans compartimenter ni assigner à des désignations insultantes, abaissantes, dégradantes... Les politiques publiques doivent être conçues non pas uniquement pour intégrer, mais pour célébrer cette diversité, en éliminer es méfaits, en concrétiser la libération. Cela implique de repenser les structures éducatives, les politiques d'immigration, ainsi que les programmes culturels, afin d’y inclure et d’y valoriser les contributions de toutes les forces vives de notre beau pays.
Il est important de comprendre que le pluralisme n'est pas une menace à l'identité nationale, mais une opportunité d'enrichir notre patrimoine commun. La France a toujours été un terreau d’échanges et de métissages, de mélanges culturels. En s’ouvrant à toutes ses composantes, elle se donne les moyens d’évoluer vers un avenir où chaque citoyen, chaque citoyenne, peut se sentir partie prenante d’un projet audacieux, ambitieux, attenant au quotidien de "ces gens la" (Jacques Brel).
Ainsi, le pluralisme des expressions politiques et socio-culturelles ne devrait pas être perçu comme un simple ajout au tableau de la société française, mais comme une condition sine qua non pour construire un avenir harmonieux et prospère. Reconnaître, valoriser et intégrer cette diversité est un impératif pour la défense des droits acquis et pour la pérennité de notre démocratie. C'est à travers cette dynamique inclusive que la France pourra réellement s'affirmer comme un modèle de multiculturalisme vivant et dynamique, reflet des valeurs qui lui sont chères : liberté, égalité et fraternité.
Un trident acéré, contre les assauts malvenus et disproportionnés, dont l'assertion ne constitue pas une simple anecdote, mais nous dote d'une docte et vertueuse doctrine, nous entoure de dogmes utiles au renforcement de la motivation des nouvelles jeunesses face à la transition contemporaine vers la durabilité, non seulement en apparence, mais également en provenance de notre for intérieur ; vers une sensibilité accrue aux "saloperies" qui accablent encore les foules bienveillantes et organisées, et tournées vers l'élan unique, dithyrambique, spécifique de nos spécialisations associées à nos découvertes, sur le tard, des torts causés aux populations déshéritées et défavorisées : une risée, une énormité pour le monde entier ? Une entité pour témoigner du courage des siens et de la ténacité de leurs soutiens inconditionnels, sans jamais se considérer comme victimes d'un conditionnement, mais dont l'estime est indispensable pour construire des scénarii, pour narrer l'histoire non officielle, pour retirer les ficelles d'une civilisation francophone au service de l'humanisme, pour étirer la complexité jusqu'à une meilleure compréhension de nous-mêmes, de nos ancestrales traditions et de nos alter ego, en bref, pour "tirer les marrons du feu", pour trier parmi les communautés, les couards, les zonards, les leurres... et leur allouer, ou non, nos deniers, au nom de l'ancienneté, de l'honnêteté, des entêtés, des rentrées...
Mehdi Allal,
historien et juriste.