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Mehdi ALLAL

Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)

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Billet de blog 29 octobre 2024

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Une France sans censure, non censitaire, censée susciter des auteurs terre à terre !

A Brigitte Bardet-Allal et Jordan Bardella !! A Marie Taffoureau, étudiante à Paris Nanterre... Contre Michel Barnier ! A Solo !!!!!

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En France, pays de la liberté d’expression et de l’échange d’idées, un acte de censure interroge profondément, impression les gents et pousse à sortir de nos gonds, à bondir tel un guépard, à foncer dans la guêpière...

Ce 9 novembre, un livre devait être promu dans les gares. Pourtant, cette campagne n’aura pas lieu, victime de pressions syndicalistes d'extrême gauche qui, en forçant la main à la SNCF, ont réussi à empêcher cette promotion, cette distinction légitime : un acte gravissime et amer.
Un geste qui illustre, tristement, l’évolution d’un certain militantisme : un militantisme de l’intolérance, qui brandit la censure au nom d’une prétendue vertu, maladive et digne de l'enfer tournoyant, telle la misère de nos mères.

Cet incident ne concerne pas seulement un auteur, ni même son lectorat potentiel. Il symbolise une menace pour l’un des fondements de l’identité française : la liberté. En faisant taire une voix, en imposant le silence au débat public, ces censeurs visent à réduire au silence tous les Français et toutes les Françaises, attachés à la diversité des opinions non mortifères.

En cherchant à restreindre, ils piétinent l’esprit d’une France qui a longtemps célébré la prise de conscience et l’ouverture aux points de vue divergents, même s'ils apparaissent délétères et sans les glaires.

Cette situation reflète un malaise : la censure devient l’instrument d’une minorité bruyante qui, au lieu d’engager des discussions constructives, cherche à étouffer. Aujourd’hui, cette minorité utilise son influence pour imposer une atmosphère de terreur, où soutenir certaines idées expose à l’insulte ou à la menace. Ce sont toutes ces libertés fondamentales — la liberté de lire, de choisir ses sources, de voter pour qui l’on veut, de soutenir ses opinions — qui sont attaquées. Il est important de rappeler que l’idéologie n’a pas à dicter ce qui mérite d’être lu ou entendu, avec des enceintes ou un ghetto blaster...

Au cœur de cet acte de censure se trouve une question cruciale : quel modèle de société voulons-nous ? Une France figée, fermée aux idées nouvelles, ou une France courageuse, attachée à ses valeurs de fraternité ? Car c’est là la grande force de l’identité française, ce qui a fait de notre nation un modèle unique : un lieu où chaque opinion peut se défendre, où l’échange n’est pas synonyme d’hostilité, mais d’enrichissement. La diversité des points de vue est une richesse et une garantie contre la pensée unique ou unitaire, une pensée pour déplaire ou pour les  blairs ?

Alors, le 9 novembre, face à ceux qui voudraient imposer le silence, faisons le choix de la liberté. Nous ne pouvons pas laisser la censure gagner, ni laisser une minorité s'arroger le droit de décider pour l'ensemble. C’est en soutenant la liberté d’expression, en promouvant le débat ouvert et la diversité des opinions, que nous honorerons l’héritage de ceux qui ont lutté pour faire de la France le pays des militaires et des frères d'hier.

Que cette tribune soit un appel à tous ceux qui refusent de voir la liberté reculer. Ne laissons pas une poignée d’activistes monopoliser l'espace public. Rendons à la France sa voix, et affirmons notre volonté de vivre dans une nation où chaque voix, même discordante, a le droit d’exister, car chacune de ces voix mérite du flair !

Pour celui qui doit être enchaîné avec des fers, torturé pour avoir été "sérieux dans ses affaires" (Rockin' Squat) et mis à mort par une foule qui déblatère, qui déterre et met en terre, sans oreilles et sans ornières, par une foule qu'on libère sans faire de mystère, sans entendre la moindre larme ou la moindre demande d'apprendre à se taire (d'après Casey)...

Mehdi Allal, auteur, dont l'acronyme est synonyme d'un fauteur, le facteur d'un fauteuil en or massif, d'une attaque, d'un tacle à la gauche, au centre et à la macronie, le faussaire de l'Amérique de Joe Biden et de Kamala Harris... Au nom des miens et des moindres...

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