Le racisme antinoir.e est une réalité douloureuse, malheureuse et "sulfureuse", qui persiste non seulement en France, mais également dans les pays du Maghreb. Dans ce billet, nous examinerons le phénomène du racisme antinoir.e et les mesures de discrimination positive qui émergent dans ces deux contextes géopolitiques différents et distincts.
Racisme antinoir.e en France et au Maghreb : en France, malgré les principes d'égalité et de non-discrimination inscrits dans le marbre des textes constitutionnels, le racisme antinoir.e demeure une préoccupation sociétale, une tentation majeure, voire un "sport national", une rancœur sans nom !
Les personnes noires en France font face à des discriminations systémiques dans divers domaines, notamment l'emploi, le logement, l'éducation et les services. Selon une enquête de l'Observatoire des discriminations, les personnes noires ont 6 fois plus de risques d'être contrôlées par la police que les personnes blanches.
De même, au Maghreb, les populations noires, en particulier celles d'origine subsaharienne, sont confrontées à des formes de discrimination basées sur la couleur de leur peau et leurs origines ethniques, bien que les manifestations spécifiques du racisme puissent différer légèrement.
La nécessité de la discrimination positive : face à ces réalités, la mise en place de mesures de discrimination positive est devenue une nécessité pressante et puissante, retentissante et clivante.
En France, des politiques et des initiatives, telles que la promotion de la diversité dans les entreprises et les institutions publiques, visent à corriger les inégalités structurelles et à promouvoir une représentation plus équitable des minorités ethniques, surtout pour les Noir.e.s, les Arabes, les Asiatiques et les Sud-Américain.e.s... notamment au niveau local !
De même, dans les pays du Maghreb, où les populations noires ont longtemps été marginalisées et exclues des opportunités socio-économiques, la discrimination positive est perçue comme un outil essentiel pour rétablir l'équité, la justice et l’excellence sociale.
Défis et opportunités : en effet, la mise en œuvre de la discrimination positive n'est pas sans défis. En France, des questions persistent quant à l'efficacité réelle de ces politiques, leurs limites, et à leur impact sur les relations intercommunautaires.
Selon une étude de l'INED, les personnes issues de l'immigration africaine ou antillaise ont un taux de chômage deux à trois fois plus élevé que la moyenne nationale. De même, au Maghreb, des chalenges similaires se posent, notamment en ce qui concerne la définition des critères d'éligibilité, ainsi que la résistance aux changements de la part de celles et de ceux qui craignent que de telles mesures ne menacent leur propre position socio-économique.
Perspectives futures : malgré ces obstacles, la discrimination positive offre un espoir tangible et tentant de changement, ainsi que l'éventualité de choix fondamentaux et indépendants.
En favorisant une "incarnation" plus diversifiée et inclusive dans tous les aspects de la société, ces mesures emblématiques peuvent contribuer à créer des sociétés plus justes, moins violentes et moins sexistes, et toujours plus égales, en France qu'au Maghreb ; contribuer à briser des barrières et des « plafonds de verre », datant d’hier, aujourd’hui et demain ; à se remémorer, à se "débarrasser" des tragédies esclavagistes, colonialistes et génocidaires dans l’Histoire de l’Occident, de l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient (MENA), de l’Asie, de l’Amérique du Sud et de l’Australie.
Il est essentiel et crucial pour les chefs d’État, de gouvernement, les institutions et la société civile de coopérer afin de surmonter les méandres insurmontables, les pogroms, les lynchages et les massacres du passé, les barbaries macabres ; de faire progresser l'agenda du 21ème siècle de l'égalité raciale.
Conclusion : en conclusion, le racisme antinoir.e et la nécessité de la discrimination positive sont des enjeux complexes et interconnectés en France et au Maghreb. Alors que les deux régions font face à des réalités et des défis spécifiques, il est impératif de reconnaître que la lutte contre le racisme et la promotion de l'égalité sont des objectifs communs qui exigent un engagement continu, proactif, intercontinental et coordonné par les pays européens.
En unissant nos efforts, nous pouvons espérer construire des sociétés où chaque individu, indépendamment de sa couleur de peau, de son apparence ou de ses origines ethniques, peut vivre avec dignité, un certain bien-être ; le plus proche possible, géographiquement, écologiquement, temporellement et politiquement parlant, en vue d’une plus grande justice sociale et environnementale ;
en mettant par exemple en place des quotas ethnico-religieux en faveur des minorités « visibles » dans toutes les organisations responsables, imaginables, même marginales, pour le service et le bien publics, la cohésion et le vivre-ensemble, la paix commune et universelle entre les peuples et les populations, en particulier en Israël et en Palestine, à Gaza et en Cisjordanie, en Ukraine et en Russie ; « sous le soleil de Satan » (palme d’Or au festival de Cannes en 1987, adapté du roman de Georges Bernanos du même nom, publié en 1926), avec une tête bien faite et un corps.