L'un de nos plus délicieux conclubiotes médiapartiens vient de nous consacrer un billet; il a fâcheusement et malencontreusement oublié d'ouvrir aux commentaires. Nous réparons volontiers cette étourderie, due sans doute à la fatigue et à la déconcentration.
Rapport entre le concept de con parfait et celui de monothéisme
22 décembre 2012 Par jean_paul_yves_le_goff
La terminologie n'est pas une affaire simple. J'ai publié récemment un très bon papier là-dessus, pour ceux qui s'intéressent aux origines du christianisme
Mais là n'est pas exactement la question aujourd'hui, sauf qu'il faudrait définir le sens exact de "parfait".
Le problème est, en effet, comme on peut le voir si on se porte au fil ouvert par Dominique Ferrières sur le "fonctionnement du club", qu'il a désormais plus d'un candidat au titre de "con parfait". Or, c'est impossible. LE con parfait ne peut être qu'UNIQUE. Exactement comme Dieu. C'est la notion de perfection qui le veut.
Il est vrai - et là, on retombe dans le problème terminologique - que cela dépend du sens exact que l'on donne à parfait. Le dictionnaire des synonymes, voudrait que "Parfait" soit synonyme de "beau, excellent, extrarodinaire, supérieur". Dans ce sens, le con parfait peut être pluriel.
Mais le même dictionnaire dit aussi :" Absolu, complet, unique".
Quel est la raison qui fait que la perfection de Dieu, c'est-à-dire son caractère "absolu" entraîne la nécessité de l'unicité ? C'est que s'ils sont deux, chacun se distingue de l'autre, par au moins une qualité (ou une caractéristique) que l'autre n'a pas. C'est ce qui n'est pas compatible avec l'absolu-ité. Le Dieu parfait, le Dieu absolu, a tout. Il ne peut pas lui manquer quelque chose que l'autre a, sinon il n'est pas absolu.
Le con parfait, c'est la même chose.
jpylg
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