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Billet de blog 14 février 2022

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Infiltration de la mafia dans les travaux de la Turin-Lyon

Grâce à des sociétés ecran, une organisation criminelle émanation de la 'ndrangheta a pu obtenir des offres du gestionnaire du réseau ferroviaire (RFI), pour de travaux de maintenance dans la ligne ferroviaire Turin-Lyon

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Sur mandat du Parquet antimafia de Milan, 15 personnes ont etè placè en guarde a vue accusées d'appartenir à la 'ndrangheta, pour des délits allant de l'organisation criminelle à la fraude fiscale, en passant pour la banqueroute frauduleuse.

Dans le cadre de la meme enquete ont etè saisis 6,5 millions d'euros d'actifs, entre biens immobiliers et financiers.
Parmi ces biens un certain nombre de societès ecran, lièes a la meme organisation mais gèrèes par des sujets insoupconnables.
Tous les sujets touche par l'enquete vivent principalement entre Varèse et la Calabre.

L'organisation en question, une émanation de la famille Arena-Nicosia d'Isola di Capo Rizzuto, était active dans l'entretien du réseau ferroviaire italien.

Grâce à des sociétés enregistrées au nom de tiers, l'organisation criminelle a pu obtenir des offres du gestionnaire du réseau ferroviaire (RFI), ou de ses filiales, pour des travaux de maintenance. 

A fin de frauder les autorités fiscales, il a été prétendu que le travail effectué par les employés des ces sociétés ecran, était réalisé par des travailleurs détachés.

Cette méthode permettait de frauder les autorités fiscales parmi de faux crédits de TVA, avec d'autres impôts non payés.

Les employes des entreprises de maintenance ont reussi a conserver leurs travail malgrè le chantage constant de licenciement.

L' enquêt a également montré comment l'organisation criminelle rèussit a obtenir des contrats dans un ètat de monopole substantiel, graces au pouvoir de la menaces.

L'opérateur de réseau RFI a déclaré dans un communiqué officiel qu'il envisageait de porter plante contre l'organisation en question, pour préjudice économique et d'image.

En effet, ce n'est pas la première fois que des liens avec la 'ndrangheta apparaissent dans la construction de la ligne ferroviaire Turin-Lyon, de la part des entreprises en charge des travaux. 

Déjà en 2014 l'enquête " San Michele ", menée par le parquet de Turin contre huit prévenus faisant partie d'une émanation turinoise de la cosca Greco de San Mauro Marchesato (KR), avait montré de telles infiltrations sur les chantiers de la TAV.

Selon l'enquete, les dirigeants de l'entreprise lie' a l'organisation criminelle avaient réussi à sous-traiter les travaux de pose d'asphalte sur le site de Chiomonte. (cm)

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