
Un an et demie après la nouvelle de l'existence, dans l'un des cimitieres de la zone mètropolitaine de Rome, d'un espace dèdiè à l'enterrement des foetus des femmes ayant avourtè, foetus identifiès par le nom de la femme ayant exercè ce droit, le journaliste Angela Gennaro du site internet Open online est retournè sur place, pour vèrifier l'ètat des lieux.
Le lieu è celle du lot n.108 du cimetière Flaminio, pres de trente minutes de route du centre de Rome.
D'abord les noms. Les donnèes personelles des femmes ayant engendreè le foetus, gravèes sur le croix placèes sur les tombes, auraient dù etre effacèes à la peinture il y a environ un an immèdiatement après la dècouvert du cimitière de la honte, mais malheureusement ces nome sont toujours la. En fait, ces noms, sont toujours bien visibles a tous les visiteurs du cimetière.
Beaucoup des femmes, dont les noms sont exposès au pilori public, ne savaent meme pas que leur foetus avait ètè enterrè, et encore moins que leur nom avait ètè placè sur la croix.
La plupart des ca ètaient des avortements thèrapeutiques, impliquant les ètablissements de santè publique où l'interruption volontaire de grossesse ètait pratiquè.
Ca c'est la raison pour laquelle nombreuses entre les femmes concernèes ont dècidè de deposer plante contre l'hopital S.Giovanni, et aussi contre l'ASL RM1 la structure administrative dont l'hopital publique depend, at encore contre la societè municipale de collecte des dèchets, AMA spa, qui gère le cimetière.
L'administration municipale de Rome a jusqu'à prèsent dècidè de ne pa prendre part à l'action civile conduite pour protèger les femmes concernèes par cette affaire.
Suite à un accès aux dossier (FOIA) demandè par les avocats des 18 femmes plaignantes, a etè decouvert que la demande d'hinumation et d'autorisation de prise en charge des foetus contenaient un formulaire vide et une demande signèe par un professionnel de la santè. L'hopital S.Giovanni, interrogè par la journaliste, a prèfèrè de ne faire aucune dèclaration.
L'autorisation de transport et d'hinumation et la demande de prise en charge des foetus par l'hopital, adressèes a la police mortuaire de l'AMA, comportent la signature d'un responsable de l'ASL RM1.
Outre la question du foetus il y a aussi celle de la gestion des donnèes de santè, qui sont considèrèes donnèes sensibles et donc protègèes par la lègislation sur la privacy.
Les avocats des plaignantes sont dèterminès à aller au fond de l'enquète, pour tenter de trouver le responsable de cette violation massive de donnèes preservèes par la loi. Cette affaire doit ègalement etre considèrèe a la lumière de l'erosion general du droit à l'avortement, reconnu en Italie par la loi n.194/1978, et du nombre croissante de mèdecins objecteurs, una pratique interdite par cette loi.
Du cotè politique, si le Partito Radicale a immèdiatement apportè son soutien aux femmes concernèes, plusieurs associations "pro-life" ont jouè un role de premier plan dans cette affaire du "Loto 108". Parmi les autres, "Defendre la vie avec Maria", dont le vice-president l'avocat Emiliano Ferri explique a la journaliste que leur action consiste à signer un acord avec l'autoritè sanitaire locale, avec le consentement exprès de la mère.
Ce consentement doit etre prèsentè à l'hopital. Les accords signès jusq'à prèsent l'ont ètè avec certaines règions du nord de l'Italie, mais aussi avec celles de la Puglia, del le Marche e celle de la Sicilia. L'association explique le role qu'elle joue dans l'accompagnement des familles du foetus, suite à un appel direct. (cm)