En 2025, la France se distingue par une inflation particulièrement maîtrisée. Alors que la hausse des prix s’était imposée comme l’un des grands défis économiques de ces dernières années, le pays affiche aujourd’hui l’un des meilleurs résultats parmi les économies avancées. En mai 2025, l’inflation annuelle s’élevait à seulement 0,7 %, selon les dernières données publiées par l’Insee. À titre de comparaison, la moyenne des pays de l’OCDE reste proche de 4 %, ce qui souligne la performance française dans un contexte encore marqué par des tensions sur les prix de l’énergie et des matières premières.
Cette faible inflation signifie concrètement que les prix à la consommation n’augmentent que très lentement. Pour les ménages, c’est une bonne nouvelle : leur pouvoir d’achat est mieux préservé et les hausses de salaires récentes ne sont pas effacées par une flambée des prix. Du point de vue des entreprises et des investisseurs, cette stabilité apporte également une plus grande visibilité, favorable aux décisions d’investissement et à la croissance.
Plusieurs facteurs expliquent cette réussite. D’abord, la baisse des coûts de l’énergie a permis de calmer les tensions inflationnistes. Ensuite, les politiques publiques mises en place depuis 2023, notamment les mesures de bouclier tarifaire et de contrôle des prix dans certains secteurs clés, ont contribué à limiter la propagation des hausses. Enfin, les anticipations d’inflation restent bien ancrées : les ménages comme les entreprises s’attendent à une inflation proche de 2 % à moyen terme, ce qui évite l’emballement des prix et des salaires.
Ce résultat est d’autant plus remarquable que la France fait figure d’exception dans un environnement international encore fragile. Aux États-Unis, en Allemagne ou encore au Royaume-Uni, l’inflation reste deux à trois fois plus élevée qu’en France. Cette différence témoigne de la solidité de la politique économique française et du rôle protecteur joué par certaines régulations nationales.
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