Si les grecs restent dans la zone Euro ... c'est la catastrophes. et s'ils en sortent aussi.
Il est certain que si "toutes choses restent égales par ailleurs", on tourne en rond dans un cercle (*) où ne se trouve pas de solution "heureuse", voire pas de solution du tout.
La vraie question est et reste pourtant : qui doit payer la note ?
Le Candide que je suis se permet 8 pistes basées simplement sur une idée simple : prendre l'argent (il y en a, personne ne le nie) "adroitement" : il s'agit de répartir la charge équitablement ... ce qui veut dire en fonction des moyens, certes mais aussi et surout en fonction des responsabilités :
Voici les 8 pistes... de Candide
1 / quand un emprunt ne peut-être remboursé et que le créancier avait toutes possibilités de vérifier la solvabilité du débiteur ... le créancier est aussi responsable du défaut que le débiteur. Surtout si c'est en partie à cause du taux usurier que le défaut survient.
2 / Il s'agit de voir les revenus passés de la dette : et reprendre une parti de ces revenus manifestement excessifs ... puisqu'il y a eu défaut.
3 / vérifier où et comment ont été utilisés les fonds levés : tout ou partie de ce qui aurait pu avoir une destination illégitime devra être récupéré auprès des "bénéficiaires" illégitimes.
4 / Ce qui reste à ponctionner l'est selon des règles relativement simple : ce qui atteint la consommation de base interieur et qui permet de maintenir l'emploi n'est pas mis à contribution. Les hauts revenus qui notamment permettent une consommation de biens "accessoires" provenant de l'extérieur sont particulièrement mis à contribution.
5/ les fortunes patromoniales sont mobilisées pour garantir les emprunts en cours. (les biens de léglise en grèce par exemple)
6/ les hauts revenus se voient contraints de sourcrire des emprunts à des taux raisonnables, sauf à accepter une contribution plus élevée par l'impôts
7 / par solidarité ces emprunts sont accordés à un taux préférentiel le plus bas du marché.
8/ les sorties de capitaux. les évasions fiscales sont sévérement taxées.
Ah bien sûr il faut aussi une politique Européenne d'accompagnement, à la fois pour surveiller les fonds et aussi participer à une ré-industrialisation et un reorientation vers une croissance saine (saine au regard des enjeux écologiques notamment) : ça veut dire faire vraiment de la politique tout ça et arrêter d'être les porte-voix et les vassaux des marchés financiers avec seule obscession : les rassurer.
De la "rassurance" ils en redemandent, car chaque fois cela revient à leur offrir une nouvelle part de gâteau à grignoter. Du coup, la méfiance est payante pour les marchés, elle leur rapporte plus que la confiance. La méfiance ça rend les cotations plus "volatiles" et dans ce contexte les mieux armés et informés, surtout ceux qui contribuent à créer la volatibilité en profitent évidemment un maximum. Ca peut durer encore longtemps ce petit jeu.. jusqu'à ???
(*) Le cercle vous l'avez reconnu : il s'appelle "idéologie néolibérale" : ou "comment jouir du pouvoir de l'argent sans entrave", version des post 68-tards tardifs et aigris de n'avoir pas fait, alors qu'ils en avaient l'âge et la possibilité, "mai 68" au bon moment : Vous avez sans doute un exemple en tête !