Rien n'est jamais acquis, à l'Homme, ni sa force, ni sa faiblesse .. .
Nous sommes désormais entrés, ces derniers jours, dans une zone de turbulence : turbulence politique
La crise prend en effet une dimension clairement politique, le néolibéralisme engendre sous nos yeux un monstre, la "néodémocratie", ou post-démocratie, diront certains. Qu'importe le vocable, ce qui est sûr c'est qu'il ne s'agit plus de démocratie.
Mais les jeux ne sont pas fait. En France, dans 6 mois, nous aurons 3 bulletins de vote désicifs pour reprendre le pouvoir
6 mois qui vont être longs, car le pouvoir en place ne peut compter que sur la turbulence pour se maintenir. Il est blessé, il en est dangereux.La turbulence va lui servir, donc compter sur lui pour l'entretenir. Elle va lui servir pour saisir, créer, exploiter, tout évènement de nature à "pétrifier", "paralyser" l'électorat, le détourner.
Citoyens, Il nous faudra être particulièrement vigilant, garder notre sang froid, et c'est essentiel "se faire confiance".
L'un des objectifs du pouvoir en place c'est de faire en sorte que le peuple perde confiance en lui, doute de son unité, de sa force, de sa capacité à dépasser par ses propres forces les obstacles.
Une fois de plus, une fois encore, on va tenter de nous faire croire qu'il nous faut déléguer à un chef providentiel la direction des opérations, lui signer un chèque ne blanc pour 5 ans.
La posture "mussolinienne" de Sarkozy en ce moment va dans ce sens. Il va en rajouter dans ce registre.
Notre pire ennemi c'est parfois nous, peuple de France, quand sommes régulièrement tentés par le "bonapartisme"... nous, dès que nous oublions nos valeurs universalistes, notre ouverture au monde et les valeurs républicaines : valeurs qui ne nous appartiennent pas, mais qu'il nous appartient de défendre et de faire vivre chez nous d'abord : c'est notre seule et légitime fierté d'être français.
Nous sommes en ce moment à la croisée des chemins, nous pouvons en effet nous laisser aller à placer, faute de mieux, notre fierté dans les coups de mentons d'un clone de Mussolini.
Nous pouvons réagir : notre histoire montre notre capacité à résister, à être des républicains éclairés, elle a montré aussi, hélas, notre capacité à collaborer avec des puissances antidémocratique.
Rien n'est jamais acquis, citoyens, citoyennes, ni notre force, ni notre faiblesse ...