Une newsletter sur les dessous de nos révélations

Il y a les enquêtes. Et il y a les arrières cuisines. Ce qu’on donne à voir. Et ce qu’on ne raconte que rarement. Comment se conçoit l’information ? Comment elle nous parvient ? Comment nous la traitons ? Pourquoi celle-là et pas une autre ? Pourquoi maintenant et pas avant ? Quelle garanties de véracité ? Pourquoi cette « mise en scène », cette photo, ce bout de document ? Pour vendre ? Faire cliquer ?

Tout peut et doit être soumis à questionnement dans le travail journalistique : le choix du titre, l’éventuel anonymat des sources, le feuilletonnage du récit, les possibles conséquences ravageuses pour les personnes mises en cause.

Pas une semaine ne se passe sans que des questions déontologiques ne se posent à nous.

Pour essayer de raconter tout cela et pour ne manquer aucune des enquêtes importantes de la semaine (ainsi que d’amusants retours sur nos archives d’il y a dix ans), nous avons lancé en toute fin d’année dernière une newsletter hebdomadaire, la lettre enquête, diffusée gratuitement tous les samedis : pour vous inscrire, cliquez ici.

Nous y expliciterons aussi, quand cela sera possible, les pressions que nous subissons, les coups tordus que nous constatons, les surveillances dont nous sommes l’objet, les procès qu’on nous intente. Et parfois l’incompréhension (ou la trop grande compréhension) de voir certaines de nos informations susciter l’indifférence d’autres medias.

Nous ne promettons pas de tout dire. C’est par définition impossible puisque notre mission première est de protéger nos sources. Mais résolution est prise d’en dire le maximum, pour aller plus loin que nos articles et offrir une meilleure compréhension.

Retrouvez ici les premières coulisses que nous avons publiées :

La chute du système Raoult : entre pressions et terreur

Hulot : explications sur une enquête non publiée

Affaire Tapie : l'isolement du journaliste enquêteur

Comment Mediapart repère des nazis dans l’armée française

Bourrage d’urnes à Toulon : l’impossible enquête locale

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