Celui qui fut pendant quatre ans une sorte de François Hollande argentin, velléitaire et incompétent, se trouve aujourd'hui rattrapé par diverses affaires. Son bilan catastrophique fut la principale raison de l'élection de Milei et le premier scandale qu'il convient de rappeler fut sa propre accession à la présidence, celle d'un bureaucrate péroniste sans relief choisi par Cristina Kirchner qui comptait tirer les ficelles depuis son poste de vice-présidente.
La corruption est depuis toujours un art de vivre chez les péronistes (et pas seulement chez eux) et il se trouve éclaboussé par une affaire de trafic d'influence concernant des surfacturations de polices d'assurance au profit du mari de sa secrétaire particulière qui jouait le rôle de courtier. Fernandez a prétendu qu'elle avait organisé cette combine derrière son dos, mais des échanges de courriels récemment mis au jour prouvent qu'il était au courant de l'opération. C'est le deuxième scandale.
La dernière affaire qui finit de le plomber concerne les mauvais traitements infligés à sa compagne Fabiola Yañez (des photos la montrant avec un gros coquart on été publiées ainsi que des messages dans lesquels elle se plaignait des coups reçus). L'aile féministe du Parti Péroniste en a fait un troisième scandale politique et plus personne, même chez ses anciens proches, n'adresse plus la parole au minable Alberto.
La Droite patriarcale et réactionnaire en profite pour dénoncer l'hypocrisie des pérono-kirchnéristes donneurs de leçons, et ceux-ci se retrouvent un peu dans la même situation que chez nous la direction de LFI avec l'affaire Quatennens.
Bref, la construction d'une alternance crédible à l'extrême-droite actuellement au pouvoir n'est pas pour demain.