retraité de l'ingénierie informatique et aéronautique et de l'enseignement dit supérieur (anglais de spécialité), écrivain et esprit curieux
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J'ai lu dans le numéro de février du magazine américain WIRED un intéressant article sur une nouvelle technique développée par Monsanto.
L'opposition persistante aux OGM de fractions importantes de l'opinion (européenne en particulier) et les dégâts environnementaux des traitements intensifs au RoundUp en Argentine et ailleurs ont apparemment amené Monsanto à réorienter une partie de sa R&D vers des techniques moins controversées.
Monsanto a développé une technique de production de nouvelles variétés végétales destinées à la consommation humaine qui consiste à simplement accélérer le processus traditionnel (croisement entre variétés pour voir si les nouvelles combinaisons aléatoires de gènes produisent des choses intéressantes) en réalisant un marquage des gènes connus pour avoir une influence sur telle ou telle caractéristique (souhaitable ou au contraire indésirable) des fruits et légumes concernés et en développant des tests prédictifs de manière à accélérer la sélection des bons hybrides.
Cette technique présente aussi l'avantage de faciliter la sélection de différentes caractéristiques (goût, couleur, rhythme de maturation...) pouvant dépendre de plusieurs gènes à la fois.
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