Les deux septuagénaires socialistes qui étaient présidents sortants de Conseils Régionaux et candidats à leur réélection ont été admis à faire valoir leurs droits à la retraite, à savoir: J.P. Masseret (71ans) et J.J. Queyranne (70 ans).
Parmi les sexagénaires c'est du fifty-fifty: A. Rousset (64 ans) et J-Y. Le Drian (68 ans) s'en sont sortis, mais C. Bartolone (64 ans) et P. de Saintignon (67 ans) sont passés à la trappe. Le principal mérite de ces élections aura donc été de nous débarrasser de quelques gérontes socialistes.
Ainsi, hier soir, la tristesse de voir Pécresse gagner l'Ile-de-France était un peu compensée par la perspective d'être débarrassés de Bartolone qui représente avec son compère Dray et son prédécesseur Huchon tout ce que le PS francilien a produit de plus exécrable dans les vingt dernières années.
Si les socialistes ont perdu cette région, ils n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes (et en tout premier lieu à Hollande qui leur a imposé la candidature de Bartolone au lieu de jouer la rénovation et la féminisation avec MP De La Gontrie, par exemple) : la déliquescence de leur système de gestion du pouvoir était déjà inscrite dans le (dys)fonctionnement de la présidence Huchon et avoir remplacé un vieux magouilleur post-rocardien par un vieux magouilleur miterrando-tapiophile ne pouvait guère mobiliser les masses laborieuses...