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Michel DELARCHE

retraité de l'ingénierie informatique et aéronautique et de l'enseignement dit supérieur (anglais de spécialité), écrivain et esprit curieux

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Billet de blog 15 mars 2014

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MH370: on a l'impression que les Malaisiens ont embauché Taubira...

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De dénégations vaseusement démenties en aveux tardifs on a l'impression que le gouvernement malaisien a embauché Taubira comme responsable de la communication; d'après les dernières informations rendues publiques:

- l'avion disparu n'a en fait jamais disparu des écrans radar de la surveillance militaire (après avoir changé de cap, il est monté très au-dessus de son niveau de vol avant de redescendre sensiblement au-dessous (à FL 230), mais toujours en visibilité radar) ; il a été aussi probablement en visibilité d'autres radars militaires (vietnamiens puis thaïlandais) après son changement de cap. Le gouvernement malaisien, après plusieurs jours de dénégations stupides (sans compter la perte de temps et l'allocation de ressources SAR sur une zone où ils devaient savoir que l'avion ne se trouvait pas) a fini par manger le morceau sous la pression de l'opinion publique internationale et des Américains (les fuites vers la presse étant un excellent moyen de mettre l'épée dans les reins des Malaisiens)

- malgré les allégations initiales des responsables de Malaysian Airlines (peut-être voulaient-ils maladroitement masquer une absence de suivi du risque de fissure lié à la présence d'une antenne satellite, ou peut-être se sont-ils simplement mal expliqué: l'avion en question (MSN: 28420) n'était pas équipé d'un service de téléphonie passager ; son antenne satellitaire bas débit dédiée au service AOC ACARS pouvait donc être de taille plus réduite que le modèle d'antenne associé au problème de fissures et donc pas concerné par cette notification du constructeur), cet avion était bien équipé de moyens de communication satellitaire (et abonné au service ACARS via Inmarsat: le Guardian a obtenu confirmation que des messages de maintien de la liaison (ce que l'on appelle des "keepalive messages") avaient bien été échangés entre l'avion et le centre de gestion Inmarsat pendant plusieurs heures après que l'application ACARS ait été désactivée (mais ces messages protocolaires sans données opérationnelles incluses sont envoyés seulement toutes les heures et ne permettent pas de localisation précise).

- le fait que par ailleurs Boeing semble aussi avoir eu accès à des informations de contact alors que Malaysian n'était pas abonnée au service Boeing d'aide à la maintenance reste un mystère. (voir mes billets précédents)

- le transpondeur radar et la communication ACARS ont été désactivés à 14 minutes d'intervalle, et l'avion a poursuivi son vol en suivant des routes existant sur les cartes aéronautiques; il s'agit donc bien d'un détournement de l'appareil soit par les pilotes eux-mêmes soit par d'autres personnes ayant la capacité de redéfinir un plan de vol sur ce type d'appareil (pour suivre facilement une nouvelle route il faut "simplement" reprogrammer la route à suivre dans le système de gestion du vol (FMS) avec de nouveaux "waypoints", ce qui n'est pas très compliqué pour un pilote qualifié, mais quand même pas à la portée du terroriste lambda...)

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