La comédie tragique de la chasse à l'avion perdu se poursuit:
- le changement de cap opéré après la coupure des liaisons radio a été programmé sur le FMS (donc par des pilotes; cf. la fin de mon billet du 15/3)
- les militaires thaïlandais ont fini par annoncer qu'ils avaient peut-être vu quelque chose sur leurs écrans mais qu'ils n'y avaient pas prêté attention sur le moment (mon cul) et qu'ils n'en avaient pas parlé plus tôt parce que les demandes initiales de la Malaisie n'étaient "pas assez spécifiques" (il vaut mieux entendre ça que d'être sourd...)
- les Chinois commenceraient à enquêter du côté du Tibet (sans doute pour le cas où ce serait un coup monté par le Dalaï Lama)
- des habitants des Maldives auraient aussi vu passer un gros avion du côté de chez eux (peut-être que des Chinois qui devaient rentrer à Pékin ce jour-là se sont dits qu'un crochet aux Maldives avant de rentrer à la maison ça serait sympa)
Bref, toutes les autorités militaires de la région sont franches comme des ânesses qui reculent, le n'importe quoi s'ajoute chaque jour davantage au n'importe comment, et s'il n'y avait pas autant de personnes disparues, il y aurait de quoi éclater d'un fou-rire nerveux.