Buenos Aires consomme surtout de la viande, des pizzas et des pâtes. Cependant, le vendredi prétendu saint, apparaissent les "empanadas de vigilia" contenant du thon, de la sardine ou quelques moules et les cartes des restaurants s'enrichissent de quelques recettes de poisson.
Mais la compétence culinaire limitée des cuisiniers argentins peut causer quelques mauvaises surprises: il y a une trentaine d'années à l'Estancia de l'avenue Santa Fe, une morue à la biscaïenne était si salée qu'elle se révéla immangeable.
Buenos Aires est aujourd'hui hérissée de tours qui en font un porc-épic aux épines de verre et de béton:

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Dans la rue Borges, les pigeons du quartier tiennent congrès sur une corniche:

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Au Centre Culturel Borges s'étale un grand oiseau blanc:

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Heureusement il reste à Palermo quelques rues tranquilles où l'on peut flâner et découvrir les Ménines ou une affiche de Mucha reproduites sur un rideau de fer:

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Certains coins de rue aux graffitis vengeurs montrent que la résistance au miléisme n'a pas dit son dernier mot:

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La campagne des législatives provinciales démarre à Buenos Aires où la guerre des Droites pour le contrôle des combines immobilières bat son plein.
Les macristes et les miléistes ont chacun leur dissident. Le démagogue miléiste en rupture de ban Ramiro Marra que son discours de retour à l'ordre apparente à notre Retailleau national a la même sale tête de fanatique borné que JD Vance ou Bolsonaro Jr:
